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THOREL Charles, Gaston

Né le 4 octobre 1922 à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure) ; domicilié à Neufchâtel-en-Bray ; déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé.

THOREL Charles, Gaston // Naissance : 4-10-1922 à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure) ; Domicile : Neufchâtel-en-Bray Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ;  ; Décédé

Fils de Georges Thorel et de Charlotte Quévin, Charles Thorel se retrouve orphelin après le décès de sa mère, le 14 mars 1943. Son frère Georges est prisonnier de guerre. La maison familiale ayant été bombardée en juin 1940, il habite à proximité, 5 rue Jossier à Neufchâtel-en-Bray. Célibataire et ouvrier agricole, menacé par le Service du Travail obligatoire qui prévoit de l’envoyer travailler en Allemagne, Charles Thorel se refuse à partir et entre en clandestinité. Il se rapproche ainsi de René Flambart, membre de l’OCM, chef de groupe des FTPF de Neufchâtel-en-Bray. Membre du BOA (Bureau des opérations aériennes), Charles Thorel seconde son « chef » dans le sauvetage d’aviateurs. À la suite d’une perquisition à la scierie Flambart à Neufchâtel-en-Bray où des documents compromettants sont trouvés, Charles Thorel est arrêté le 27 avril 1944 à Sainte-Beuve-en-Rivière près de Mortemer (Seine-Inférieure) par la gendarmerie de Neufchâtel. Bernard Doré Lien interne, Jean Halé Lien interne , Marcel Rémy Lien interne sont également interpellés. À l’origine de ces arrestations, l’inspecteur de police collaborateur Louis Alie. Après un séjour à la prison de Neufchâtel, les 28 et 29 avril, Charles Thorel est interné, comme ses camarades, à la prison Bonne-Nouvelle à Rouen, le 2 mai, sur décision du juge d’instruction Grivel de Rouen, pour vol qualifié, détention d’armes et activité terroriste. Remis aux autorités allemandes le 23 juillet 1944, il est transféré au camp de Royallieu à Compiègne (mle 45 495).

Depuis Compiègne, il est déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme. Arrivé le 31 juillet, il reçoit le matricule 40 774. Probablement en août, il est envoyé au Kommando de Kaltenkirchen où les détenus travaillent à l’extension d’un aérodrome de la Luftwaffe. En avril 1945, probablement le 17, il est évacué à Wöbbelin, devenu camp de regroupement, où il décède à une date inconnue. Sa disparition est actée le 18 septembre 1946. Son décès déclaré « constant » est officiellement reconnu par un jugement du tribunal d’instance de Neufchâtel-en-Bray du 27 octobre 1948, sans datation.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Neufchâtel-en-Bray.

Sources : SHD-Caen : 21P544026 ; AD76 : 51W421, 3677W49, 3677W149 ; EC(Neufchâtel-en-Bray) ; F. Fouquet, Neufchâtel-en-Bray, T. 2 p. 97, T. 3 p 30

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 4-10-1922
  • Neufchâtel-en-Bray, Seine-Inférieure
  • Neufchâtel-en-Bray, Seine-Inférieure
  • 27-4-1944
  • Mortemer, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (45495)
28-7-1944, I.250
  1. Neuengamme (40774)
  2. Kaltenkirchen (40774)
  3. Wöbbelin (40774)
Décédé
  • NA-4-1945
  • Wöbbelin, Allemagne
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