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HOULBREQUE André, Pierre, Auguste

Photo : ONaCVG

HOULBREQUE André, Pierre, Auguste

Né le 4 juillet 1920 à Sanvic (Seine-Inférieure) ; domicilié à Lyons-la-Forêt (Eure) ; déporté le 2 juillet 1944 à Dachau ; rescapé.

HOULBREQUE André, Pierre, Auguste // Naissance : 4-7-1920 à Sanvic (Seine-Inférieure) ; Domicile : Lyons-la-Forêt Eure () ; Repression : Déporté le 2-7-1944 à  ;  ; Rescapé Allach Allemagne

Né au 36 rue Saint-Quentin, à Sanvic de Georges Houlbrèque, journalier et de Georgette Hache, sans profession, le jeune Houlbrèque est réfractaire au STO et s’est probablement réfugié dans le département limitrophe pour échapper à la réquisition. Membre des FFI de Lyons depuis octobre 1943, il occupe le poste d’intendant au Centre de jeunesse de Lyons-la-Forêt (Eure). Depuis, il opère pour le compte de l’ORA de Seine-Inférieure de nombreuses missions de renseignements et participe aussi, pour le BOA, à la réception d’un parachutage de la Royal Air Force : 15 cylindres d’armes atterrissent clandestinement sur un terrain le 10 février 1944. Il aide alors à l’inventaire du stock, la mise en dépôts éparpillés dans les environs et la répartition des armes entre les différents groupes de la résistance. La Gestapo qui a peut-être eu vent de ce parachutage, l’arrête le 26 mai 1944 et l’accuse d’actes de résistance à l'ennemi, d’adhésion à une association militaire clandestine, à la réception, au transport et à la cache d’armes parachutées. Trois autres camarades, Charles Viard Lien interne, Jean Togni Lien interne et Jean Letulle Lien interne du centre forestier de Lyons sont interpellés en même temps.

Interrogé à la prison Bonne Nouvelle de Rouen, il en est extrait pour être envoyé à Compiègne (mle 42 498) au camp de rassemblement des détenus destinés aux camps de concentration du Reich. Le 2 juillet, il part dans le convoi dit du « train de la mort ». En effet, le nombre important de déportés, plus de 2 000, entassés dans des wagons de bestiaux, sans eau ni nourriture provoque une mortalité effroyable : au moins 5 à 600 victimes.

André Houlbrèque retrouve ses camarades au KL de Dachau avec le matricule 76 942. Trois semaines plus tard, le 22 juillet, il part vers les Kommandos de la région du Neckar administré par le KL de Natzweiler. Il travaille dans d’effroyables conditions à celui de Neckargerach, puis à celui de Neckarelz en mars 1945. Il est rapatrié au camp principal le 2 avril et affecté au Kommando Überlingen, au bord du lac de Constance, qui travaille pour la firme Magnesit. Enfin, il est transféré au Kommando Allach d’où il est libéré le 30 avril 1945.

Après une vie associative au sein de la FNDIRP, André Houlbrèque s’éteint le 30 juin 2012 à Montivilliers (Seine-Inférieure). 

Sources : SHD-Caen : 21P572990 ; R. Ruffin, La Résistance en Normandie, p.131, havrais-en-resistance.fr

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 4-7-1920
  • Sanvic, Seine-Inférieure
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  • 26-5-1944
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (42498)
2-7-1944, I.240
  1. Dachau (76942)
  2. Neckargerach
  3. Neckarelz
  4. Dachau
  5. Überlingen
  6. Allach
Rescapé
  • 30-4-1945
  • Allach, Allemagne
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