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TOGNI Jean, Jules, Ernest

Photo : ONaCVG

TOGNI Jean, Jules, Ernest

Né le 30 mars 1904 au Havre (Seine-Inférieure) ; domicilié à Lyons-la-Forêt (Eure) ; déporté le 2 juillet 1944 vers Dachau ; rescapé.

TOGNI Jean, Jules, Ernest // Naissance : 30-3-1904 à Le Havre (Seine-Inférieure) ; Domicile : Lyons-la-Forêt Eure () ; Repression : Déporté le 2-7-1944 à  ;  ; Rescapé Dachau Allemagne

Fils d’un menuisier havrais, Georges Togni et de Marie Salaun, sans profession, Jean Togni est à la veille de la guerre, tôlier de profession et père de trois enfants. La famille est domiciliée rue de l’Enfer à Lyons-la-Forêt dans l’Eure. Il se trouve au moment de son arrestation au centre forestier de Lyons-la-Forêt car depuis le mois de novembre 1943, il fait partie de l’ORA avec Charles Viard Lien interne, André Houlbrèque Lien interne et Jean Letulle Lien interne, tous originaires du Havre et membres de l’ORA.

Comme ses camarades, il participe à la réception des parachutages tels celui du 10 février où il réception 15 cylindres d’armes de la RAF. Il participe aussi à leurs transports et leur distribution aux différents groupes du Tronquay et de Lyons-la-Forêt. La Gestapo qui a peut-être eu vent de ces opérations clandestines interpelle Jean Togny le 26 mai 1944 avec ses camarades.

Interrogé à la prison Bonne Nouvelle de Rouen, il en est extrait pour être envoyé à Compiègne (mle 42 513) au camp de rassemblement des détenus destinés aux camps de concentration du Reich le 24 juin. Comme ses camarades d’infortune, le 2 juillet, il part dans le convoi dit du « train de la mort ». En effet, le nombre important de déportés, plus de 2 000, entassés dans des wagons de bestiaux, sans eau ni nourriture est particulièrement élevé ; le nombre de décès durant le voyage avoisine au moins les 5 à 600 personnes Jean Togni retrouve ses camarades au KL de Dachau avec le matricule 77 467. À une date inconnue, il part au Kommando d’Allach où les détenus travaillent pour la société BMW puis l’Organisation Todt. Il est rapatrié au camp principal le 2 mars 1945 et libéré le 29 avril. Il revient en France par le centre des déportés situé à l’hôtel Lutetia, amaigri mais vivant.

Il s’éteint le 10 mai 1989 au Havre. (Seine-Maritime).

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21 P 682927 ; SHD-Vincennes : 16P572918 ; havrais-en-resistance.fr

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 30-3-1904
  • Le Havre, Seine-Inférieure
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  • 26-5-1944
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (42513)
2-7-1944, I.240
  1. Dachau (77467)
  2. Allach (77467)
  3. Dachau (77467)
Rescapé
  • 29-4-1945
  • Dachau, Allemagne
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