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LANGOUET François, Jean, Marie

Né le 16 août 1905 à Le Juch-en-Douarnenez (Finistère) ; domicilié à Paris (15e) ; fusillé le 15 décembre 1941 à Caen (Calvados).

LANGOUET François, Jean, Marie // Naissance : 16-8-1905 à Le Juch-en-Douarnenez (Finistère) ; Domicile : Paris NA () ; Repression : Fusillé le 15-12-1941 à Caen (Calvados) ; Décédé

Fils d’Armand et de Marie (née Celton), François Langouët, chauffeur-livreur à la société L’Air Liquide, est marié et père d’un enfant. La famille réside au 40 rue Duranton à Paris (15e). François Langouët adhère au Parti communiste dès 1938 et poursuit son activité clandestinement dès octobre 1940 et en diffusant la propagande communiste. Au mois de mai 1941, il rejoint le Front national et devient chef de groupe, chargé par Émile Billot Lien interne de l’impression, du transport et de la distribution des tracts.

La propagande clandestine du parti communiste connait à partir du 22 juin 1941, une recrudescence dans le 15e arrondissement et plus particulièrement dans le quartier de Javel. Le 1er juillet 1941 Émile Billot est interpellé par la Brigade spéciale des Renseignements généraux. Le 18 juillet Jean Morvan Lien interne, Georges Jensen et François Langouët connaissent le même sort. Joseph Di Fusco Lien interne est interpellé le lendemain.

Lors des perquisitions des domiciles, des tracts, papillons, un stock de papier blanc sont saisis ainsi qu’une ronéo et des enveloppes adressées à des membres des professions libérales de l’arrondissement (docteurs, dentistes et architectes...) à qui l’organisation prévoyait d’envoyer des tracts spécifiques.

Incarcéré à la prison de la Santé à Paris (14e) puis à celle de Fresnes (Seine) le 24 septembre 1941, François Langouët comparait devant la Section spéciale et est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Le 29 septembre, il est envoyé à la prison centrale de Caen (Calvados). En représailles aux attentats des résistants contre les militaires allemands, le 15 décembre 1941, 70 otages sont fusillés au Mont-Valérien, neuf à Châteaubriant, trois à Fontevrault-l’Abbaye (Maine-et-Loire) et treize à Caen dont François Langouët à 10h34.

Son nom figure sur le mur commémoratif rue du Capitaine-Guynemer à Caen. Après la Libération une plaque commémorative est apposée sur la façade de l’immeuble où il habitait : « À la mémoire de Langouët François fusillé par les Allemands le 15 décembre 1941 à l’âge de trente-six ans. »

Sources : SHD Caen : 21P472581 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p.136 ; fusilles-40-44.maitron.fr 

Daniel Grason

Mots-clés :

Fusillé
  • 16-8-1905
  • Le Juch-en-Douarnenez, Finistère
  • Paris
  • 18-7-1941
  • Paris, Seine
  1. Paris, Prison de la Santé, Seine
  2. Fresnes, Prison, Seine
  3. Caen, Prison centrale, Calvados
Décédé
  • 15-12-1941
  • Caen, Calvados
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