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LAPORTE Jean, Marie, Albert

Né le 16 octobre 1914 à Louviers (Eure) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 2 juillet 1944 à Dachau ; décédé le 15 février 1945 à Obrigheim.

LAPORTE Jean, Marie, Albert // Naissance : 16-10-1914 à Louviers (Eure) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 2-7-1944 à  ; 15-2-1945 à Obrigheim (Allemagne) ; Décédé

Jean Laporte est né le 16 octobre 1914 à Louviers, de André Georges Laporte, notaire, 35 ans, 44 rue du Quai à Louviers, et Marie Anne Sophie Alaboissette, 25 ans, sans profession. Il est adopté par la Nation suivant un jugement du 18 août 1923. En effet, son père, capitaine, ayant été tué durant la Grande guerre, le 26 février 1916, dans la Meuse. Employé de banque, célibataire, il habite chez sa mère, à Rouen, 3 boulevard de la Marne.

Fait prisonnier lors de la Campagne de France en 1940, Jean Laporte est libéré des camps pour une raison inconnue. Délégué du Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés en Normandie, Jean Laporte entre en résistance. Sous le pseudonyme de « Roche ». il rejoint le réseau Charrette qui fédère et recrute des prisonniers de guerre, afin de créer un réseau de renseignement et d’action. Le résistant est arrêté le 8 mai 1944 à la Demi-Lune, un quartier de Petit-Quevilly par la Gestapo au cours d’un rendez-vous clandestin dans lequel sont aussi pris au piège : René Dragon Lien interne, Francis Fagot Lien interne, Raoul Leprettre|3425_leprettre_raoul] et Jean Touré Lien interne. Ils sont détenus dans la prison Bonne-Nouvelle de Rouen jusqu’au 24 juin puis transférés au camp de Compiègne-Royallieu où Jean Laporte est identifié sous le matricule 42 503. Comme ses camarades, il en repart le 2 juillet 1944 dans le fameux « train de la mort » marqué par de très nombreux décès durant le voyage (519 sur 2 152), dus à des bagarres entre détenus ou des sabotages de la voie ferrée. Il s’agit du 5e transport à prendre la direction du camp de concentration de Dachau et le plus important. Via Soissons, Reims, Strasbourg, Karlsruhe, Stuttgart, Augsbourg, Munich, les déportés arrivent le 5 juillet 1944 à Dachau où Jean Laporte est immatriculé 77 011. Comme de nombreux déportés résistants de ce convoi, Jean Laporte est envoyé au Kommando d’Allach, puis est dirigé sur celui de Neckargerach-Obrigheim (Bade-Wurtemberg), camp annexe du Struthof, où il meurt le 15 février 1945, à la suite d’un bombardement qui a provoqué un éboulement dans une galerie de la mine Goldfisch où il travaillait.

Son nom figure dans la nécropole nationale du Struthof, carré H, rang 3, numéro 47.

Sources : SHD-Caen, 21P586069 ; M. Caillau, Histoire du MRPGD, p. 194-198 ; memoiresde shommes.sga.gouv.fr

Bernard Bodinier

Mots-clés :

Déporté
  • 16-10-1914
  • Louviers, Eure
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 8-5-1944
  • Le Petit-Quevilly, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (42503)
2-7-1944, I.240
  1. Dachau (77011)
  2. Allach (77011)
  3. Neckargerach
Décédé
  • 15-2-1945
  • Obrigheim, Allemagne
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