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BELDAME Gaston

Né le 11 juillet 1898 à Taverny (Seine-et-Oise) ; domicilié à Réveillon (Orne) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; décédé le 17 mars 1945 à Bad Gandersheim.

BELDAME Gaston // Naissance : 11-7-1898 à Taverny (Seine-et-Oise) ; Domicile : Reveillon Orne () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ; 17-3-1945 à Gandersheim (Allemagne) ; Décédé

Fils d’un employé de chemin de fer, Gaston Beldame, mécanicien, est incorporé le 18 avril 1917 au 161e régiment d’infanterie. La guerre prend fin alors qu’il est affecté au 118e régiment d’artillerie lourde.

Le 5 février 1921, il épouse Marthe Jeangneau à Saint-Denis (Seine). Mécanicien salarié, syndiqué à la CGT, puis chauffeur de taxi, il devient, en 1924, membre du parti communiste et secrétaire de cellule. Alors que le mouvement des « mal-lotis » se développe, il s’implique dans un syndicat de lotis, à Tremblay-lès-Gonesse (Seine-et-Oise). Entre syndicats, lotisseurs et municipalité, les échanges sont âpres. En 1935, il y est élu conseiller municipal.

De novembre 1936 à novembre 1938, il est volontaire dans les Brigades internationales en Espagne.

A son retour, il travaille chez un constructeur automobile puis comme plombier. Il a une adresse dans le 17e arrondissement. On le signale à deux reprises comme militant communiste.

Il se soustrait au STO et le 20 mars 1943, il intègre le groupe OCM de Mortagne-au-Perche (Orne). Sous le pseudonyme d’Henri Le Bouc, il assure la surveillance d’un dépôt d’armes sous les ordres d’Édouard Paysant Lien interne, responsable du BOA pour l’Orne.

Après un parachutage, l’état des armes nécessitant une vérification, il s’adresse « à Paris ». Deux individus se présentent et obtiennent des renseignements sur le groupe. Gaston Beldame ignore que son rapport a été intercepté par l’Abwehr et que la Gestapo d’Alençon est prévenue. Il réside alors à Réveillon. Le 21 avril 1944, Richard Ganivet Lien interne est arrêté. Le 25, René Olivier Lien interne et Gaston Beldame sont pris. Tous sont déportés.

D’abord interné à Alençon, Gaston Beldame est envoyé à Compiègne (matricule 46 293), qu’il quitte le 17 août pour Buchenwald où il arrive le 21 (matricule 78 524). Il est affecté au Kommando de Gandersheim, où sont fabriquées des pièces pour les avions Heinkel. Ouvert en octobre 1944 dans l’ancien monastère de Brunshausen, ce camp est décrit par Robert Antelme dans L'espèce humaine.

Gaston Beldame y meurt de maladie le 17 mars 1945. Il est inhumé au Salzberg-Friedhof, dans la même tombe qu’André Kleinpeter, lui aussi originaire de Seine-et-Oise, figure de Libération-Nord et dont l’engagement syndical et politique est reconnu. Gaston Beldame a été ré-inhumé dans la nécropole nationale du Struthof le 13 octobre 1958 (sépulture n° 21).

Il est inscrit sur les monuments aux morts de Tremblay-en-France.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P422996 ; AD78 : 1R/RM590 ; AD95 : 3E165 36 – 1898 ; ONACVG ECM ; AERI, La Résistance dans l’Orne, CD-rom ; afmd.org, memorialgenweb.org, histoire-tremblay.org, maitron.fr

Magali Ozouf

Mots-clés :

Déporté
  • 11-7-1898
  • Taverny, Seine-et-Oise
  • Reveillon, Orne
  • 25-4-1944
  • Reveillon, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise (46293)
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (78524)
  2. Gandersheim
Décédé
  • 17-3-1945
  • Gandersheim, Allemagne
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