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PELLETAN François, René, Jean

Né le 7 juillet 1911 à Pauillac (Gironde) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 1er septembre 1942 à Auschwitz.

PELLETAN François, René, Jean // Naissance : 7-7-1911 à Pauillac (Gironde) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 1-9-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Apprenti aux Chemins de Fer de l’État en 1925, François Pelletan est ajusteur confirmé trois ans plus tard. Après un engagement de quatre ans dans la marine, il reprend son métier à partir de mai 1934, à la SNCF, aux ateliers Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Marié sans enfant, il habite au n°35 rue du Pré de la Bataille à Rouen puis déménage, à la veille de la guerre, au n°100, rue Eau de Robec

Le 17 septembre 1941, des tracts communistes sont distribués dans les ateliers. La police française enquête et identifie d’éventuels coupables de la distribution. Trois ouvriers sont ainsi arrêtés un mois plus tard, sur leur lieu de travail sans que leur participation aux faits ne soit attestée. Auguste Bérault Lien interne est interpellé le 26 octobre, puis Gérard Marti Lien interne et François Pelletan le 28 octobre.

Confiés aux autorités allemandes, ils sont transférés au camp allemand de Compiègne (mle 2 091), antichambre des camps de concentration du Reich. Comme Marti, François Pelletan est déporté en représailles à l’attentat du 28 novembre contre la librairie allemande de Rouen. Ils sont déportés au camp de concentration d’Auschwitz le 6 juillet 1942 (mle 45 959) dans le convoi composé d’un millier de communistes et de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs. Il est affecté à un Kommando spécialisé, assigné au Block 4. Comme nombre de leurs camarades, ils ne survivent pas aux terribles conditions d’existence dans ce camp meurtrier. D’après les registres du camp, il décède le 1er septembre 1942 suite à une bronchopneumonie, une quinzaine de jours après son camarade Marti. Si le sort d’Auguste Bérault n’est pas meilleur – il décède le 10 avril 1945 – il avait suivi un itinéraire différent car il avait été envoyé au camp de Sachsenhausen.

Le nom de François Pelletan figure sur le monument aux morts de l’atelier de Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen, et sur le monument commémoratif du Parti communiste français, situé au n° 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P523776 ; Fontaine T. (dir.), Cheminots Victimes de la Répression Mémorial, p. 1144 ; deportes-politiques-auschwitz-fr

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 7-7-1911
  • Pauillac, Gironde
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 28-10-1941
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (2091)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45959)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (45959)
Décédé
  • 1-9-1942
  • Auschwitz, Pologne
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