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RAULO Jean, Marie

Né le 3 décembre 1905 à Bréhan-Loudéac (Morbihan) ; domicilié à Petit-Couronne (Seine Inférieure) ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; décédé le 24 avril 1945 à Gusen.

RAULO Jean, Marie // Naissance : 3-12-1905 à Bréhan-Loudéac (Morbihan) ; Domicile : Petit-Couronne Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ; 24-4-1945 à Gusen (Autriche) ; Décédé

Jean Raulo est le fils d’un meunier, Jean Raulo et Mélanie Pichard, ménagère. Il fait partie des Bretons « émigrés » en Normandie, recrutés aux Raffineries Jupiter nouvellement installées à Petit-Couronne en 1929, faute de recrutement local. Il y est embauché comme gardien d’usine. Il vit avec sa femme, Angélique Le Gauthier épousée en 1936 et son fils, Gérard né le 4 septembre 1937, 104 cité Jupiter à Petit-Couronne, banlieue ouvrière de Rouen. Durant l’Occupation, il entre en résistance et devient en janvier 1943 chef de groupe, alias « Le Dur », au détachement Valmy de la 1re Compagnie FTPF, émanation du Parti communiste clandestin. Le résistant organise entre autres des transports d’armes. Dénoncé, il est suspecté de menées terroristes et subversives, et est arrêté à son domicile dans la nuit du 10 au 11 décembre 1943 par la Gestapo. Il est incarcéré à Rouen puis transféré en mai 1944 au quartier allemand du camp de Compiègne, le Frontstalag 122 de Royallieu (mle 37 056). Sont impliqués dans la même affaire : René Blantron Lien interne, Maurice Cadot Lien interne tous deux déportés dans le convoi des tatoués vers Auschwitz mais aussi Louis Danger Lien interne déporté à Neuengamme.

Quant à Jean Raulo, il est déporté le 4 juin 1944 dans un convoi d’environ 2 100 hommes vers le camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 7 juin ; son numéro matricule n’est pas connu. Après une quarantaine très dure, il est dirigé le 1er ou le 2 juillet vers le camp de Sachsenhausen (mle 84 903 ), avec nombre de déportés du même convoi ; de manière exceptionnelle les déportés de ce convoi sont numérotés par ordre alphabétique. Le 4 juillet 1944, il est affecté au Kommando Falkensee. Il est transféré le 22 février 1945 vers le camp de Mauthausen, en Autriche (mle 134 651) où il arrive le 26 février. Il est affecté dès le 26 février au Kommando Gusen qui abrite des usines souterraines d’armement, notamment de pièces d’avions. Il décède le 24 avril 1945 à l’âge de 39 ans dans des circonstances restées obscures, peu de temps avant la libération du camp par l’armée américaine, le 5 mai 1945.

Le 24 septembre 2015, un chemin piétonnier de Petit-Couronne a été baptisé du nom de Jean-Marie Raulo en présence de son fils Gérard et son épouse, sa petite fille Valérie et de ses arrière-petits enfants Tristan et Servane.

Source : SHD-Caen : 21P132189; AD56 : 4E_024_021-0001, 1903-1913

Claudine Morvan, Francine Morvan,

Mots-clés :

Déporté
  • 3-12-1905
  • Bréhan-Loudéac, Morbihan
  • Petit-Couronne, Seine-Inférieure
  • 10-12-1943
  • Petit-Couronne, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (37056)
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme
  2. Sachsenhausen (84903)
  3. Falkensee (84903)
  4. Mauthausen (134651)
  5. Gusen (134651)
Décédé
  • 24-4-1945
  • Gusen, Autriche
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