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SIMON Raymond, Marcel

Né le 6 août 1889 à Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Rouen ; déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme ; rescapé.

SIMON Raymond, Marcel // Naissance : 6-8-1889 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 15-7-1944 à  ;  ; Rescapé Brezani Tchécoslovaquie

Raymond Simon est le fils d’Eugène Simon, employé de commerce, et d’Angèle Masselin. Chef de Division à la Préfecture, il demeure 4 place Saint-Clément à Rouen. Il est marié depuis 1918 à Juliette Jean et a un fils, Pierre, né en 1923. Fonctionnaire suspect, il est arrêté le 29 juin 1944 par la Gestapo alors qu’il se trouvait à une réunion dans une école. Il fait partie d’une vague d’arrestation d’otages d’honneur après le débarquement en Normandie, ciblant les élites locales. Parmi elles, Robert Lamy Lien interne, Henri Loiret Lien interne, Henri Reynaud Lien interne, Maurice Simon Lien interne. Il est envoyé le soir même au camp de Royallieu à Compiègne où il est interné jusqu’au 15 juillet 1944 (mle 43 162), probablement au camp C.

Il est déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme dans un convoi comprenant 330 otages d’honneur. Arrivé le 18 juillet, il est détenu dans ce camp jusqu’au 12 avril 1945 (mle 36 537). Bénéficiant d’un régime spécial comme personnalité-otage (Prominent en allemand), il est exempté de travail et est hébergé dans des Blocks à part. Ce statut ne le protège toutefois pas de la faim et de l’abattement. Le 12 avril 1945, il est évacué en car avec tous les otages d’honneur par la Croix-Rouge suédoise. À l’issue d’un périple incertain qui devait s’arrêter au camp de Flossenbürg, ils sont conduits à Theresienstadt où ils arrivent le 15 avril et sont hébergés dans la forteresse, avec le droit de sortir du camp. Le 27 avril, ils sont transférés au camp de Brezani, près de Prague. Arrivé le 1er mai, il passe une semaine dans l’expectative. La nouvelle de la capitulation qui tombe le 8 mai au soir entraîne sa libération et ouvre la voie au rapatriement. Pris en charge d’abord par les maquisards tchèques, les soldats russes puis les troupes américaines à Pilsen, il est acheminé avec son groupe à Würzburg d’où il est rapatrié le 18 mai 1945 en avion au Bourget. Après les formalités au Centre Lutetia, il regagne Rouen.

Très affaibli par la déportation, Raymond Simon est décédé le 30 septembre 1951 à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P675633 ; AD76 : 51W419 (CF Loiret) 40W181 (CF Reynaud H) ; EC (Rouen) ; Poissant, M., Rouen captive, p. 195-196

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 6-8-1889
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 29-6-1944
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Oise (43162)
15-7-1944, I.247
  1. Neuengamme (36537)
  2. Theresienstadt
  3. Brezani
Rescapé
  • 8-5-1945
  • Brezani, Tchécoslovaquie
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