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TIERCÉ Charles, André

Né le 6 juin 1910 à Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure) ; domicilié à Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; fusillé le 30 janvier 1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).

TIERCÉ Charles, André // Naissance : 6-6-1910 à Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Déville-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 30-1-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Fils de Jules, mouleur, et de Marie (née Maillard), ménagère, Charles Tiercé, aide comptable, épouse Andréa Omnès le 11 juin 1938 au Houlme (Seine-Inférieure). Le couple n’a pas d’enfant et réside impasse Fresnel à Déville-lès-Rouen. Militant communiste, il fait partie de la cellule de Notre-Dame-de-Bondeville. Blessé durant la bataille de la Somme en 1940, il passe trois mois dans les Pyrénées d’où, démobilisé, il regagne sa région au mois de septembre. Ne retrouvant pas d’emploi, il devient manœuvre, travaille sur le terrain d'aviation de Conches (Eure), base aménagée par les Allemands, puis à la construction du Pont Mathilde à Rouen (Seine-Inférieure).

C’est à ce moment qu’il renoue contact avec ses anciens camarades communistes, avec lesquels il tient des réunions clandestines dans les bois. De plus, il distribue des tracts fournis par Raoul Bouchez, le chef de secteur dans la vallée ouvrière du Cailly (Seine-Inférieure).

Suite au sabotage d’un train allemand en gare de Pavilly le 19 octobre 1941 qui entraîne la destruction de 25 wagons, il est arrêté à son domicile le 22 octobre au cours de la rafle touchant les milieux communistes de l’agglomération rouennaise (avec au total, environ 150 arrestations). Emprisonné au Palais de justice de Rouen puis à la prison Bonne-Nouvelle à partir du 20 janvier 1942, il est condamné à mort par le tribunal militaire FK 517 le 20 janvier 1942 pour « propagande communiste ».

Charles Tiercé est fusillé le 30 janvier 1942 à l’ancien stand de tir du Madrillet, le même jour que René Longé Lien interne, Raymond Duflo Lien interne, Fernand Dubuc Lien interne et Henri Billaux Lien interne.

Son nom figure sur le monument aux morts de Notre-Dame-de-Bondeville ainsi que sur le monument commémoratif de l’ancien stand de tir du Madrillet et sur celui du Parti communiste français de Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P481243 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org 

Jean-Paul Nicolas

Mots-clés :

Fusillé
  • 6-6-1910
  • Notre-Dame-de-Bondeville, Seine-Inférieure
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-inférieure
Décédé
  • 30-1-1942
  • Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
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