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DUFLO Raymond, Alfred

Né le 21 novembre 1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Maromme (Seine-Inférieure) ; fusillé le 31 janvier 1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).

DUFLO Raymond, Alfred // Naissance : 21-11-1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Maromme Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 30-1-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Fils d’un couple de journaliers, Raymond Duflo participe à la Première Guerre mondiale du 19 décembre 1914 au 18 août 1916. Il est blessé le 21 juin 1915. Il épouse Yvonne Vazon à Rouen le 19 février 1917 et il exerce la profession d’encaisseur du gaz. Le couple a quatre enfants : Raymonde née en 1917, Bernard né en 1919, Jacqueline née en 1922 et Jean né en 1924. Toute la famille réside au 14 rue Pasteur. Militant communiste, il devient secrétaire du syndicat CGT du gaz de Déville-lès-Rouen de 1936 à 1939.

Il entre dans la Résistance dès l’été 1940 au sein de l’Organisation secrète, une émanation du Parti communiste, devenu clandestin. Celle-ci opère dans de la vallée du Cailly (Seine-Inférieure) puis, il poursuit son activité au sein du Front national à partir du mois de mai 1941. Il participe au sabotage de la voie ferrée à Pavilly qui entraîne la destruction de 25 wagons et est le responsable dans le canton de la répartition et de la diffusion du journal clandestin « La Vérité », rédigé par André Pican Lien interne, dirigeant du Parti dans le département.

Arrêté le 21 octobre 1941 à son domicile, Raymond Duflo est interné au Palais de justice de Rouen puis, à partir du 20 janvier 1942 à la prison Bonne-Nouvelle. Le militant est condamné à la peine de mort pour « propagande communiste » le 20 janvier 1942 par le tribunal militaire allemand de Rouen FK 517 et fusillé au stand de tir du Madrillet le 31 janvier, le lendemain de la condamnation à mort de ses compagnons d’infortune : Henri Billaux Lien interne, Fernand Dubuc Lien interne, René Longé Lien interne et Charles Tierce Lien interne. Après son exécution, ses bourreaux lui rendirent les honneurs militaires.

Son nom figure sur le monument commémoratif de l’ancien stand de tir du Madrillet. Une plaque est apposée en sa mémoire sur sa demeure de Maromme.

Sources : SHD-Caen : 21P638251 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Jean-Paul Nicolas

Mots-clés :

Fusillé
  • 21-11-1895
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • Maromme, Seine-Inférieure
  • 21-10-1941
  • Maromme, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Caserne Hatry, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Palais de Justice, Seine-inférieure
  3. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
Décédé
  • 30-1-1942
  • Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
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