Télécharger le XML
TUAL Georges, André

Photo : ONaCVG

TUAL Georges, André

Né le 27 juillet 1901 à Sainte-Gauburge (Orne) ; domicilié à Sées (Orne) ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; rescapé.

TUAL Georges, André // Naissance : 27-7-1901 à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne) ; Domicile : La Ferté-Bernard Sarthe () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ;  ; Rescapé Bergen-Belsen Allemagne

Fils de Louis et de Amicie Chauvin, marié, trois enfants, il est Sous-Officier de Gendarmerie. Il s’engage volontairement dans la Marine en 1919 qu’il quitte en trois ans plus tard. En 1921, il épouse Annette Rambourg à L’Aigle (Orne). Il intègre ensuite en 1926 la Gendarmerie.

En avril 1941, il est promu adjudant et muté au commandement de la brigade de Sées. Parallèlement à ses missions classiques dans l’unité qu’il dirige, il entre en Résistance en février 1943 au sein des FFC de la région M et du BOA dirigé localement par Edouard Paysant Lien interne. Chef d’équipe de sécurité, il participe avec les militaires de sa brigade aux réceptions et à la protection des terrains clandestins de parachutages.

Le 4 juillet 1943, un B.17 américain s’écrase à Belfonds (Orne). Sept membres d’équipage réussissent à sauter en parachute et sont camouflés par le réseau local auquel les gendarmes de Sées appartiennent. Alors qu’il vient d’être promu au commandement de la brigade de la Ferté-Bernard dans la Sarthe, Georges Tual, son adjoint le Maréchal des Logis Chef Jean-Marie Daniel Lien interne ainsi que les gendarmes Francis Collet Lien interne et Berthy Bouyer Lien interne sont dénoncés et arrêtés par la police allemande le 7 août 1943. Emprisonnés à la caserne Bonet à Alençon, ils sont conduits au tribunal de Rouen une semaine plus tard, le 14 août précisément.

Après un long internement, Georges Tual est transféré le 18 janvier 1944 à Compiègne/Royallieu (mle 25 282) avant d’être déporté le 27 janvier 1944 au KL de Buchenwald (mle 44 400).

Il est affecté le 13 février 1944 au Kommando de Dora et au travail forcé dans les tunnels de celui-ci. En janvier 1945, victime de coups d’un gardien, blessé il est conduit au Revier. Evacué et entassé dans les trains début avril, il arrive à Bergen Belsen le 4 avril 1945 où les troupes anglaises le libèrent le 15 avril. Il est le seul survivant des militaires de sa brigade déportés avec lui.

Après une convalescence de six mois, il rejoint fin 1945 la brigade de La Ferté-Bernard, dont il prend le commandement au grade d’Adjudant/Chef. Il prend sa retraite militaire en juillet 1956 et décède en mars 1973. La nouvelle caserne de Gendarmerie à Sées inaugurée en 2008 porte son nom.

Sources : SHD-Caen : 21P684800 ; AD61 : Fiche Matricule ; G. Bourdin, Livre Les 500 déportés de l’Orne, p. 42 ; Livre 7O e anniversaire du débarquement « Les Gendarmes dans la bataille de Normandie », p. 103 ; Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 2232 ; georges.tual.free.fr

Dominique Le Dortz

Mots-clés :

Déporté
  • 27-7-1901
  • Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, Orne
  • La Ferté-Bernard, Sarthe
  • 7-8-1943
  • Alençon, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Rouen, Seine-inférieure
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (25282)
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (44400)
  2. Dora (44400)
  3. Bergen-Belsen (44400)
Rescapé
  • 15-4-1945
  • Bergen-Belsen, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation