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COLLET Françis, Victor, Alphonse

Né le 18 juin 1910 à Aron (Mayenne) ; domicilié à Sées (Orne) ; déporté le 28 janvier 1944 à Buchenwald ; décédé.

COLLET Françis, Victor, Alphonse // Naissance : 18-6-1910 à Aron (Mayenne) ; Domicile : Sées Orne () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ; 7-4-1945 à NA (NA) ; Décédé

Francis Collet, marié à Beauvain (Orne) le 29 août 1933 à Alphonsine née Baucher et père de cinq enfants, est gendarme de la brigade de Sées où il a été affecté en 1939 après avoir intégré la Gendarmerie en septembre 1936 au sein de la garde républicaine mobile (GRM). Parallèlement à ses missions classiques dans cette Arme, il s’engage dans l’activité clandestine de la Résistance dès janvier 1943 au sein des FFC de la région M et au service du BOA dirigé localement par Edouard Paysant Lien interne. Il participe avec les militaires de sa brigade aux réceptions des parachutages et à la protection des terrains clandestins. Il aide au camouflage des réfractaires au STO, les pourvoit en fausses cartes d’identité et assure la protection de familles juives.

Le 4 juillet 1943, une forteresse volante américaine de retour d’une mission de bombardement de la gare de triage du Mans s’écrase à Belfonds (Orne). Une partie de l’équipage parvient à sauter en parachute puis est recueillie par des membres du BOA dont les époux Cosnard, Lucien Lien interne et Julienne Lien interne, appartenant au même réseau que les gendarmes de Sées : l'adjudant Georges Tual Lien interne, le Maréchal des Logis Chef Jean-Marie Daniel Lien interne, Françis Collet et Berthy Bouyer Lien interne. Après une enquête menée par la Gestapo de Rouen, ils sont arrêtés le 7 août 1943 et emprisonnés à la caserne Bonnet à Alençon. Sept jours plus tard, ils sont conduits au Palais de justice de Rouen.

Françis Collet est emprisonné à Rouen puis dirigé le 18 janvier 1944 au camp de Royallieu (mle 25 247) à Compiègne. Il est déporté le 28 janvier 1944 à destination du KL de Buchenwald (mle 43 626) et affecté le 13 mars 1944 au Kommando de Dora avant un transfert en avril suivant à Harzungen puis au Kommando d’Ellrich. Détenu dans ce camp à partir de début mars 1945, son parcours par la suite est incertain mais il est envoyé à la Boelcke-Kaserne à Nordhausen pendant quelques jours avant un retour à Dora. Il serait décédé le 7 avril 1945 dans le train lors de son évacuation probablement vers Bergen-Belsen.

Son nom est inscrit au monument aux morts de Sées et sur une plaque commémorative de la brigade de gendarmerie. Il figure au mur mémorial des déportés de la Mayenne.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P47305, 21P 659691 ; RGBN-SHD-DELPAT Gendarmerie, Livre 70 ème anniversaire du débarquement « Les Gendarmes dans la bataille de Normandie », p.100 ; Thiery L. (dir.), Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 506 ; memorialgenweb.org

Dominique Le Dortz

Mots-clés :

Déporté
  • 18-6-1910
  • Aron, Mayenne
  • Sées, Orne
  • 7-8-1943
  • Sées, Orne
  1. Alençon, Caserne Bonnet, Orne
  2. Rouen, Palais de Justice, Seine-inférieure
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (25247)
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (43626)
  2. Dora (43626)
  3. Ellrich (43626)
Décédé
  • 7-4-1945
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