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CASADO Pierre, Jules, Ferdinand

Photo : Arch. PPo GB 145

CASADO Pierre, Jules, Ferdinand

Né le 15 janvier 1920 à Saint-Maxent (Somme) ; domicilié à Eu (Seine-Inférieure) ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; décédé le 1er mai 1945 à Bergen Belsen.

CASADO Pierre, Jules, Ferdinand // Naissance : 15-1-1920 à Saint-Maxent (Somme) ; Domicile : Eu Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ;  ; Décédé

Ses parents résident à Ponts-et-Marais (Seine-Inférieure) puis à Eu. Il joue dans l’équipe de football du Tréport (Seine-Inférieure). Pour les amis, Pierre, c’est Pierrot. Pierre Casado travaille à la Compagnie générale des papiers à Ponts-et-Marais en 1942 puis il devient gardien de la paix stagiaire à Paris à partir du 5 avril 1943 et occupe une chambre au 117 rue de Montreuil (11e).

Mais le jeune homme reste fidèle à sa région où il s’engage dans la Résistance. Pierre Casado fait partie des Francs-tireurs et partisans de Seine-Inférieure secteur du Tréport depuis le 1er mars 1943. En mars 1944, il participe au sabotage de cinq locomotives au dépôt du Tréport avec Émile Lesage, Lien interne, Kléber Lesage Lien interne, Marcel Daragon Lien interne et Roger Pineau Lien interne. Sa nouvelle profession lui permet d’être agent de liaison entre Le Tréport et Paris. Sur ordre de René Chapelle et d’Émile Lesage, il a pour mission d’échanger les titres de rationnement provenant de cambriolages effectués par les résistants tréportais contre des armes. Au début d’avril 1944, alors qu’il se trouve au mess de la Préfecture de Police, Pierre Casado propose à un de ses collègues des cartes de rationnement fournies par Emile Lesage et Marcel Daragon en échange d’une mitraillette.

Le 7 avril 1944, il est arrêté à Paris par les miliciens informés et livré à la Brigade spéciale n°1 des Renseignements Généraux. Cette opération malencontreuse permet ensuite l’arrestation de résistants en région parisienne et en Normandie (Tréport, Eu et Blangy-sur-Bresle). Pierre Casado est livré à la Police de Sûreté allemande (la Gestapo) et interné à la prison de Fresnes où « il a été malmené et mis au secret ». Il est transféré au camp de transit Royallieu à Compiègne le 23 mai 1944 (mle 37 740). Le 4 juin 1944, il est déporté à destination du camp de concentration de Neuengamme (mle 33 751) puis transféré au Kommando spécial de Hanovre-Stöcken le 1er juillet pour la fabrication d’accumulateurs destinés aux sous-marins. Il est évacué à pied, de force, le 8 avril 1945 vers le camp de Bergen Belsen libéré par les Anglais le 15 avril. Mais, victime de la dysenterie, attestée par un témoin, Pierre Casado meurt au début de mai 1945 avant son rapatriement.

Son nom est gravé sur le monument aux morts de la ville d’Eu.

Sources : SHD-Vincennes : 19P768, 16P109612 ; SHD-Caen : 21P433747 ; AD76 : 40W178, 54W5368 ; maitron.fr

Christelle Fléchelle

Mots-clés :

Déporté
  • 15-1-1920
  • Saint-Maxent, Somme
  • Eu, Seine-Inférieure
  • Paris, Seine
  • 7-4-1944
  • Paris, Seine
  1. Fresnes, Seine
  2. Compiègne, Oise (37740)
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme (33751)
  2. Stöcken, Hanovre (33751)
  3. Bergen-Belsen
Décédé
  • NA -5-1945
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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