AUBERGIER Henri, Raymond, Louis

AUBERGIER Henri, Raymond, Louis // Naissance : 17-8-1916 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Petit-Quevilly Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 21-9-1942 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Engagé dans la Résistance depuis septembre 1941, Henri Aubergier travaille comme carbonisateur en charbon de bois à la société des Pétroles Jupiter à Petit-Couronne (Seine-Inférieure). Fils d’un charpentier fer, Léon Aubergier et de Marie Rendu, blanchisseuse, le jeune homme s’engage dans les œuvres sociales du Parti communiste, le Secours populaire de France, dont il est un membre actif. Il décide ainsi de rendre visite à son camarade Noël David  à Évreux, lui aussi du Parti communiste.

Suite à l’arrestation des responsables clandestins du PCF de Seine-Inférieure, André Pican  et Félix Cadras, un policier s’infiltre au sein du mouvement résistant et conduit à l’interpellation des deux camarades au domicile de David Noël.

Incarcérés à la prison de Fresnes puis à celle du Cherche-Midi, les deux résistants ainsi que Roger Lefebvre , le beau-frère de Noël David, sont transférés au fort de Romainville. Ils sont passés par les armes dans les carrières du Mont-Valérien lors d’une des plus importantes exécutions de la répression allemande, le 21 septembre 1942.

Incinéré au cimetière du Père Lachaise, son urne rejoint le cimetière de Pantin avant d’être déposée au cimetière communal du Petit-Quevilly.

Il reçoit la mention de « Mort pour la France ». bien longtemps après la guerre, en 2012.

Sa mémoire n’a pas été oubliée. Son nom est mentionné sur le monument aux morts et au carré militaire du Petit-Quevilly ainsi que sur la cloche commémorative du Mont-Valérien à Suresnes.

Sources : SHD-Caen : 21P419454 ; EC (Rouen) ; fusilles-40-44-maitron.fr

Françoise Passera