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DEMAISON Jean, Auguste

Né le 31 mars 1910 à Vignot (Meuse) ; domicilié à Saint-Georges-du-Vièvre (Eure) ; déporté le 15 août 1944 à Buchenwald ; décédé le 7 mars 1945 à Nordhausen.

DEMAISON Jean, Auguste // Naissance : 31-3-1910 à Vignot (Meuse) ; Domicile : Saint-Georges-du-Vièvre Eure () ; Repression : Déporté le 15-8-1944 à  ; 7-3-1945 à Nordhausen (Allemagne) ; Décédé

Marié et père d’un enfant, le gendarme Jean Demaison affecté à la brigade de Saint-Georges-du-Vièvre, au cœur du maquis Surcouf de Robert Leblanc, est le premier de sa brigade à rejoindre la Résistance dès novembre 1942 avant de s’engager en 1944 au sein des FFI de l’Eure.

Le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie entraîne la mobilisation du maquis. Le jour-même, il attaque la commune de Saint-Georges-du-Vièvre où plusieurs soldats allemands sont tués. Mais deux jours après, les troupes allemandes lancent en représailles une vaste opération de police. Elles assiègent le village et prennent en otages le maire, la doctoresse ainsi que les quatre gendarmes restés en protection de la population. Si les premiers sont rapidement relâchés, Jean Demaison et ses collègues restés en poste pour protéger la commune, sont interpellés le 8 juin.

Jean Demaison, son chef de brigade Charles Grivilers Lien interne sur lequel un brassard FFI a été découvert et les gendarmes Bedart Lien interne et Darrieutort Lien interne sont conduits à la prison d’Évreux (Eure), puis transférés à celle de Fresnes où les Allemands, devant l’avance alliée, vident les geôles de la région parisienne pour un dernier convoi de déportation.

Le 15 août 1944, il est transféré à destination du camp de concentration de Buchenwald (mle 77 150) où il arrive cinq jours plus tard. Le 3 septembre suivant il est dirigé vers le Kommando de Dora. Transféré de nouveau vers celui de Ellrich, c’est dans ce dernier Kommando qu’affaibli, les SS le jugent inapte au travail et qu’en mars 1945 avec un important convoi de malades, il est expédié à la Boelcke Kaserne de Nordhausen. Il décède dans ce lieu qui fait office de mouroir.

Le 7 avril 1946, une plaque commémorative est apposée sur les murs de la gendarmerie de Saint-Georges-du-Vièvre en souvenir du martyr des quatre gendarmes de la brigade.

Sources : SHD-Caen : 21P442467 ; Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora. p.654-655, Papp J., Mémoires de la Seconde Guerre mondiale dans l’Eure, p. 147-150.

Dominique Le Dortz

Mots-clés :

Déporté
  • 31-3-1910
  • Vignot, Meuse
  • Saint-Georges-du-Vièvre, Eure
  • 8-6-1944
  • Saint-Georges-du-Vièvre, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Fresnes, Seine (cellule 401)
15-8-1944, I.264
  1. Buchenwald (77150)
  2. Dora (77150)
  3. Ellrich (77150)
  4. Nordhausen, Boelke Kaserne (77150)
Décédé
  • 7-3-1945
  • Nordhausen, Allemagne
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