Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

CHERRUEL Geneviève, Vitaline, Germaine

Né le 21 août 1908 à La Ferrière-sur-Risle (Eure) ; domiciliée à Montfort-sur-Risle (Eure) ; déportée le 4 juillet 1944 à Saarbrücken Neue Bremm ; décédée le 23 avril 1945 à Neubrandenburg.

CHERRUEL Geneviève, Vitaline, Germaine // Naissance : 21-8-1908 à La Ferrière-sur-Risle (Eure) ; Domicile : Montfort-sur-Risle Eure () ; Repression : Déportée le 4-7-1944 à  ; 23-4-1945 à Neubrandenburg (Allemagne) ; Décédée

Fille d’un ouvrier, Vital Cherruel et de Germaine Bessin, sans profession, Geneviève Cherruel se marie le 21 juillet 1930 avec Maurice Friquet, pâtissier confiseur à Monfort-sur-Risle où le couple s’est désormais installé. Trois ans plus tard, elle donne naissance à leur fils unique Claude.

En ce printemps 1944, la résistance euroise subit de nombreux coups de boutoir particulièrement rudes. En effet, depuis l’interpellation d’un imprudent jeune agent de liaison en janvier 1944, les arrestations se multiplient dans la région. Le réseau Goélette, en lien avec le BCRA de Londres, dans lequel Geneviève Cherruel est agent de liaison, est pratiquement décimé en mars et avril 1944. Après l’arrestation de son chef Jean Cathignol Lien interne, puis de Blanche Chevaleyrias Lien interne et des Martin Lien interne,  Lien interne domiciliés eux aussi à Montfort-sur-Risle, c’est au tour de Geneviève Cherruel. Couturière de profession, elle est arrêtée à son domicile où elle travaille le 31 mars 1944. Membre du réseau depuis le 1er novembre 1943, elle est impliquée dans les opérations de sauvetage d’aviateurs alliés. Transférée à Rouen, au quartier allemand de la prison Bonne Nouvelle, elle part le 30 juin pour le fort de Romainville (mle 6 167). Le 4 juillet, elle rejoint le convoi qui s’ébranle de la gare de l’Est, à Paris, à destination de Saarbrücken Neue Bremm avec ses camarades résistantes du réseau. Le 25 juillet, elles entrent dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück, (mle 47 145). Le 15 août, elle est affectée au Kommando de Neubrandenburg où, avec quelque 5 000 déportées, elle travaille pour la Luftwaffe. Elle ne résiste pas aux effroyables conditions d’existence et décède de faim et d’épuisement le 23 avril 1945 lors de l’offensive soviétique pour la libération du camp.

Son souvenir reste présent à travers divers monuments aux morts : à La Ferrière-sur-Risle et à Monfort-sur-Risle où se trouve aussi dans l’église une plaque qui lui est dédiée. Son nom figure aussi sur le monument commémoratif de la Résistance à Saint-Étienne-l’Allier.

Sources : SHD-Caen : 21P452303 ; SHD-Vincennes : 16P 126699 ; AD27 : 2E6091 ; Simone et ses compagnons présentés par leurs camarades de prisons et de camps, Éd. De Minuit, 1947, p. 159 ; memorialgenweb.org

Françoise Passera

Mots-clés :

Déportée
  • 21-8-1908
  • La Ferrière-sur-Risle, Eure
  • Montfort-sur-Risle, Eure
  • 31-3-1944
  • Montfort-sur-Risle, Eure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Les Lilas, Fort de Romainville, Seine (6167)
4-7-1944, I.241
  1. Saarbrücken, Neue Bremm
  2. Ravensbrück (47145)
  3. Neubrandenburg (47145)
Décédée
  • 23-4-1945
  • Neubrandenburg, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation