Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

GAGNAIRE Henri, Clément

Né le 19 janvier 1925 à Le Châtellier (Orne) ; domicilié à Le Châtellier ; fusillé le 27 avril 1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne).

GAGNAIRE Henri, Clément // Naissance : 19-1-1925 à Le Châtellier (Orne) ; Domicile : Le Châtellier Orne () ; Repression : Fusillé le 27-4-1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) ; Décédé

Célibataire, Henri Gagnaire travaille avec son frère Robert Gagnaire  Lien internesur les chantiers forestiers de leur père, exploitant d’une scierie sur la commune de Le Châtellier. En 1942, les deux frères commencent à venir en aide aux réfractaires au STO en les cachant sur le chantier forestier du moulin de Vrigny (Orne). À partir d’avril 1943, ils forment sur cette base un groupe de résistance d’abord affilié au mouvement Vengeance puis, à la suite de multiples arrestations dans ce mouvement, aux FTP. En prévision du passage à la lutte armée du groupe, un dépôt d’armes est constitué et camouflé.

Le 17 février 1944 le groupe participe à une tentative d’assassinat sur un collaborateur du département qui provoque son démantèlement. Le 4 mars, Henri Gagnaire (dit Riton) et Bernard Montigny Lien interne sont arrêtés par hasard, alors qu’ils sont à vélo pour procéder à un repérage sur une ligne Haute Tension. L’inspecteur de police qui interpelle les deux hommes après avoir trouvé leur allure suspecte, est par ailleurs chargé de l’enquête sur la tentative d’assassinat du collaborateur. Il les arrête et les conduit aux fins de vérifications à la brigade de gendarmerie de Rânes.

Puis, alors qu’ils se rendent aux domiciles des suspects, les policiers tombent sur deux membres du groupe, dont André Suriray Lien interne, qui prend la fuite à leur vue. Les deux hommes sont arrêtés quelques minutes plus tard. Le moulin de Vrigny est investi par les forces de l’ordre et plusieurs personnes, parmi lesquelles Marcel Lemoulan[3384], y sont interpellées. Prévenus par les gendarmes de Mortrée (Orne), plusieurs membres du groupe parviennent à s’enfuir. Malgré tout, Robert Gagnaire et Jacques Louvel Lien interne sont arrêtés les armes à la main, plus tard dans la nuit du 4 au 5 mars. Amenés à Argentan (Orne) pour y être interrogés, les résistants sont transférés sous autorité allemande le 6 mars et conduits à Alençon. Ils sont traduits devant le tribunal militaire allemand FK 916 le 21 avril 1944 et condamnés à la peine de mort.

Le 27 avril 1944, Henri Gagnaire, Robert Gagnaire, Marcel Lemoulan, André Suriray, Bernard Montigny et Jacques Louvel sont fusillés à la carrière des Aulnaies à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne).

Son nom figure sur le monument commémoratif de Saint-Germain-du-Corbéis ainsi que sur le monument aux morts de Le Châtellier.

Sources : SHD-Caen : 21P610387 ; fusilles-40-44.maitron.fr  ; memorialgenweb.org

Thomas Pouty

Mots-clés :

Fusillé
  • 19-1-1925
  • Le Châtellier, Orne
  • Le Châtellier, Orne
  • 4-3-1944
  • Vrigny, Orne
  1. Alençon, Orne
Décédé
  • 27-4-1944
  • Saint-Germain-du-Corbéis, Orne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation