
LOUVEL Jacques, Pierre
Né le 24 juillet 1924 à Paris (18e) ; domicilié à Paris (10e) ; fusillé le 27 avril 1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne).
LOUVEL Jacques, Pierre // Naissance : 24-7-1924 à Paris (Seine) ; Domicile : Paris NA () ; Repression : Fusillé le 27-4-1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) ; Décédé
Célibataire, Jacques Louvel passe toute sa jeunesse à Paris où il suit encore, au début de l’Occupation, des études de mécaniques à l’école professionnelle Diderot et où il réside au 196 rue St-Maur.
Il entre très tôt en Résistance, dès le mois de novembre 1940, en rejoignant tout d’abord le groupe formé au sein de son école. Il gagne ensuite les rangs de la Résistance communiste au sein du Front patriotique de la jeunesse à partir du printemps 1941. Il met également en place un réseau d’hébergement pour les résistants pourchassés par la police de Vichy.
Son action prend un visage plus militaire à partir du printemps 1942 lorsqu’il rejoint les rangs des FTP. Au sein de ce groupe, il prend notamment part à l’attaque d’une officine pro-allemande située rue Oberkampf dans le 11e arrondissement de la capitale.
Suite au démantèlement de son groupe, Jacques Louvel trouve refuge en 1943 dans le département de l’Orne. Nommé commissaire technique départemental par la direction des FTP, il y organise des opérations de sabotage avant d’être nommé responsable du maquis de Vrigny.
Ce maquis est démantelé par la gendarmerie française, accompagnée de la police nationale
et des Renseignements généraux de l’Orne les 4 et 5 mars 1944, peu de temps après
sa prise de fonction. Plusieurs résistants sont arrêtés. Des fusils, munitions et
fausses cartes sont saisis. Alors que Jacques Louvel et son camarade Robert Gagnaire
projettent de réaliser un coup de main sur la gendarmerie de Mortrée où sont internés
leurs camarades, les deux jeunes hommes sont encerclés dans leur cachette par les
forces de l’ordre et arrêtés non sans défendre chèrement leur peau les armes à la
main.
Remis aux autorités allemandes du département, Jacques Louvel et plusieurs de ses
camarades Henri Gagnaire
Robert Gagnaire, Marcel Lemoulan
, Bernard Montigny
et André Suriray
sur, sont condamnés à mort le 21 avril 1944 par le tribunal militaire allemand FK 916 à Alençon (Orne). Ils ont été fusillés, ensemble, le 27 avril suivant à la clairière
des Aulnaies à Saint-Germain-du-Corbéis.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Saint-Germain-du-Corbéis ainsi que sur une plaque commémorative dans les 10e et 11e arrondissements de la capitale. Une rue de Paris, anciennement rue Corbeau, porte également son nom.
Sources : SHD-Caen : 21P480106 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org
Thomas Pouty
Mots-clés :
- 24-7-1924
- Paris, Seine
- Paris
- 5-3-1944
- La Bellière, Orne
- Mortrée, Orne
- Argentan, Orne
- Alençon, Orne
- 27-4-1944
- Saint-Germain-du-Corbéis, Orne




