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SURIRAY André, Robert, Bernard

Né le 3 avril 1924 à Saint-Germain-de-Tallevende (Calvados) ; domicilié à Le Châtellier (Orne) ; fusillé le 27 avril 1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne).

SURIRAY André, Robert, Bernard // Naissance : 3-4-1924 à Saint-Germain-de-Tallevende (Calvados) ; Domicile : Le Châtellier Orne () ; Repression : Fusillé le 27-4-1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) ; Décédé

Célibataire, André Suriray réside chez son père, où il exerce la profession d’ajusteur mécanicien. En 1943, avec son beau-frère Marcel Lemoulan Lien interne et sa sœur Espérance Lien interne, il manifeste le souhait de s’engager dans la Résistance. Profitant de leurs contacts avec les frères Robert Lien interne et Henri Gagnaire Lien interne et les membres du maquis de Vrigny (Orne), ils rejoignent le groupe des FTP établi au moulin de Vrigny et composé notamment d’anciens réfractaires au STO.

En prévision du passage à la lutte armée du groupe, un dépôt d’armes est constitué et camouflé. Des sabotages sont également menés contre les installations électriques du département. Le 17 février 1944, le groupe participe à une tentative d’assassinat sur un collaborateur du département, qui entraîne son démantèlement.

Le 4 mars, Henri Gagnaire et Bernard Montigny Lien interne sont arrêtés par hasard, alors qu’ils sont à vélo pour procéder à un repérage sur une ligne Haute Tension. L’inspecteur de police qui interpelle les deux hommes après avoir trouvé leur allure suspecte, est par ailleurs chargé de l’enquête sur la tentative d’assassinat du collaborateur. Il les arrête et les conduit aux fins de vérifications à la brigade de gendarmerie de Rânes (Orne).Alors qu’ils se rendent aux domiciles des suspects, les policiers tombent sur deux membres du groupe, dont André Suriray, qui prennent la fuite à leur vue. Ils sont arrêtés quelques minutes plus tard. Dans la journée, le moulin de Vrigny est investi par les forces de l’ordre, où plusieurs personnes, parmi lesquelles Marcel Lemoulan et son épouse, sont arrêtées. Prévenus par les gendarmes de Mortrée (Orne), plusieurs membres du groupe parviennent à s’enfuir. Malgré tout, Robert Gagnaire et Jacques Louvel Lien interne sont arrêtés les armes à la main plus tard, dans la nuit du 4 au 5 mars.

Amenés à Argentan (Orne) pour y être interrogés, les résistants sont transférés sous autorité allemande à Alençon le 6 mars. Ils sont traduits devant le tribunal militaire allemand FK 916 d’Alençon le 21 avril 1944 et condamnés à la peine de mort.

Le 27 avril 1944, André Suriray, Henri Gagnaire, Robert Gagnaire, Marcel Lemoulan, Bernard Montigny et Jacques Louvel sont fusillés à la carrière des Aulnaies, à Saint-Germain-du-Corbéis.

Son nom figure sur le monument aux morts de Le Châtellier ainsi que sur le monument commémoratif de Saint-Germain-du-Corbéis sur lequel on peut lire : "Dans cette carrière les Nazis ont assassiné des Résistants".

Sources : SHD-Caen : 21P679137 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org

Thomas Pouty

Mots-clés :

Fusillé
  • 3-4-1924
  • Saint-Germain-de-Tallevende, Calvados
  • Le Châtellier, Orne
  • 4-3-1944
  • Mortrée, Orne
  1. Alençon, Orne
Décédé
  • 27-4-1944
  • Saint-Germain-du-Corbéis, Orne
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