Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

MONTIGNY Bernard, Jules, Félix

Né le 14 novembre 1922 à Domfront (Orne) ; domicilié à Le Châtellier (Orne) ; fusillé le 27 avril 1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne). 

MONTIGNY Bernard, Jules, Félix // Naissance : 14-11-1922 à Domfront (Orne) ; Domicile : Le Châtellier Orne () ; Repression : Fusillé le 27-4-1944 à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) ; Décédé

Célibataire, Bernard Montigny, serrurier, réside au lieu-dit « La Montelière », chez son père. Lorsque le STO est institué, il refuse de s’y soumettre et se cache sur le chantier forestier du moulin de Vrigny (Orne) exploité par la famille Gagnaire Lien interne,  Lien interne. Avec d’autres réfractaires au STO, il décide de rejoindre le groupe de résistants mis en place par les deux frères Gagnaire en 1943 et rattaché, en premier lieu, au mouvement Vengeance, puis aux FTP en février 1944. En prévision du passage à la lutte armée du groupe, un dépôt d’armes est constitué et camouflé. Bernard Montigny participe notamment au transport et à la distribution de tracts dans la région de Flers (Orne), à la destruction de la ligne haute tension sur la route de Flers à Domfront et à plusieurs transports d’armes. Le 17 février 1944, le groupe participe à une tentative d’assassinat sur un collaborateur du département qui entraîne le démantèlement du groupe.

Le 4 mars, Henri Gagnaire et Bernard Montigny sont arrêtés par hasard, alors qu’ils sont à vélo pour procéder à un repérage sur une ligne Haute Tension. L’inspecteur de police qui interpelle les deux hommes après avoir trouvé leur allure suspecte, est par ailleurs chargé de l’enquête sur la tentative d’assassinat du collaborateur. Il les arrête et les conduit aux fins de vérifications à la brigade de gendarmerie de Rânes.

Alors qu’ils se rendent aux domiciles des suspects, les policiers tombent sur deux membres du groupe dont André Suriray Lien interne qui prennent la fuite à leur vue mais ils sont arrêtés. Dans la journée le moulin de Vrigny est investi par les forces de l’ordre et plusieurs personnes, parmi lesquelles Marcel Lemoulan Lien interne, sont arrêtées. Prévenus par les gendarmes de Mortrée (Orne) certains membres du groupe parviennent à s’enfuir. Malgré tout, Robert Gagnaire et Jacques Louvel Lien interne sont arrêtés les armes à la main plus tard dans la nuit du 4 au 5 mars. Amenés à Argentan (Orne) pour y être interrogés, les résistants sont transférés sous autorité allemande à Alençon le 6 mars. Ils sont traduits devant le tribunal militaire allemand FK 916 d’Alençon le 21 avril 1944 et condamnés à la peine de mort.

Le 27 avril 1944, Henri Gagnaire, Robert Gagnaire, Marcel Lemoulan, André Suriray, Bernard Montigny et Jacques Louvel sont fusillés à la carrière des Aulnaies à Saint-Germain-du-Corbéis.

Son nom figure le monument aux morts de Le Châtellier ainsi que sur le monument commémoratif de Saint-Germain-du-Corbéis.

Sources : SHD-Caen : 21P600429 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org

Thomas Pouty

Mots-clés :

Fusillé
  • 14-11-1922
  • Domfront, Orne
  • Le Châtellier, Orne
  • 4-3-1944
  • Vrigny, Orne
  1. Alençon, Orne
Décédé
  • 27-4-1944
  • Saint-Germain-du-Corbéis, Orne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation