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GOSSELIN Bernard

Né le 28 décembre 1921 à Saint-Pierre-du-Val (Eure) ; domicilié à Saint-Pierre-du-Val ; tué en action le 6 juin 1944 à Saint-Georges-du-Vièvre (Eure).

GOSSELIN Bernard // Naissance : 28-12-1921 à Saint-Pierre-du-Val (Eure) ; Domicile : Saint-Pierre-du-Val Eure () ; Repression : Tué en action le 6-6-1944 à Saint-Georges-du-Vièvre (Eure) ; Décédé

Bernard Gosselin, commis boucher de profession, est entré au maquis le 1er janvier 1943. Chef de section, il est mort le jour du Débarquement, le 6 juin 1944 au cœur du maquis Surcouf, à Saint-Georges-du-Vièvre.

Bien que prévenu par un agent de liaison que les Allemands avaient installé une mitrailleuse sur la place de Saint-Georges, à proximité de la pharmacie, Robert Leblanc, chef du maquis, décide d’engager le combat avec ses deux formations. Chaque section doit contourner l’ennemi pour l’encercler… La fusillade éclate. Mais la mitrailleuse s’est déplacée dans le château et l’ennemi reste invisible. Ne connaissant pas l’état des forces allemandes, le commandant ordonne le repli dans la soirée après avoir livré un combat acharné. Le gendarme Grivilers Lien interne rapporte ainsi les faits à sa hiérarchie : « Des éléments de la résistance, armés de pistolets, de mitraillettes et de grenades, arrivés en camion de Pont-Audemer, ont attaqué des éléments de l’Armée Allemande, dans le bourg de Saint-Georges-du-Vièvre, à l’ouest et au nord du bourg. Les éléments de résistance portaient un béret basque et étaient porteurs de brassards bleu, blanc rouge au bras. Les premières salves de coups de feu ont été tirés vers 16h 30 et les dernières se sont terminées vers 21h30. Les éléments de résistance au nombre d’une quarantaine environ ont quitté les lieux dans une direction inconnue. Onze cadavres de l’armée allemande sont restés sur les lieux ainsi que deux cadavres des éléments de résistance ».

Le commandant Leblanc rejoint dans la nuit, son PC où il apprend que « Bernard » pseudonyme de Bernard Gosselin et « Tintin » alias d’André Reinert Lien interne ont été tués lors de l’embuscade. D’abord enterré comme « individu inconnu » le matin du 7 juin, l’officier d’état-civil explique dans l’acte de décès : « qu’il a été trouvé, route de Giverville, au lieu-dit La Pommeraie. Agé de 20 ans environ, taille : un mètre soixante-dix centimètres, cheveux bruns, culotte treillis gris bleu, blouson bleu, béret basque, au poignet gauche : bracelet-plaque avec croix de Lorraine portant l’inscription « Bernard, numéro cent douze ». Il est identifié par une décision du tribunal de première instance le 8 février 1945.

Le 14 juillet 1946, la municipalité de Saint-Pierre-du-Val inaugure une plaque commémorative sur la façade de la mairie en l’honneur de « ses fils victimes de la barbarie allemande ». Trois noms y sont mentionnés : Bernard Gosselin « Patriote maquisard tué en combat à Saint-Georges-du-Vièvre le 6 juin 1944, André Gosselin Lien interne et Oscar Sorel Lien interne.

Sources : SHD-Caen : 27P246, 21P195994 ; AD27 : 88W50 ; EC (Saint-Georges-du-Vièvre) ; A. Corbin (éd.), Journal de Puce, p. 299, 397

Françoise Passera

Mots-clés :

Tué en action
  • 28-12-1921
  • Saint-Pierre-du-Val, Eure
  • Saint-Pierre-du-Val, Eure
  • 6-6-1944
  • Saint-Georges-du-Vièvre, Eure
Décédé
  • 6-6-1944
  • Saint-Georges-du-Vièvre, Eure
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