Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

HOUYVET Jean, Eugène, René

Né le 19 juin 1921 à Saint-Pierre-Eglise (Manche) ; domicilié à Cherbourg (Manche) ; déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen ; décédé le 23 mars 1943 à Sachsenhausen.

HOUYVET Jean, Eugène, René // Naissance : 19-6-1921 à Saint-Pierre-Eglise (Manche) ; Domicile : Cherbourg Manche () ; Repression : Déporté le 24-1-1943 à  ; 23-3-1943 à Sachsenhausen (Allemagne) ; Décédé

Entré à la SNCF en octobre 1942, Jean Houyvet est agent auxiliaire. Célibataire, il réside chez ses parents, 67 rue du Vieux Pont à Cherbourg. Dès septembre 1940, le jeune homme entre dans la lutte clandestine en compagnie de Gustave Jurczyszyn Lien interne et René Lejeune Lien interne au sein d’un groupe du Front patriotique de la Jeunesse dirigé par Roger Anne Lien interne. Selon André Defrance Lien interne, il poursuit la lutte en mai 1941 au sein du Front national puis, en décembre 1941, rejoint les FTPF. Il est chargé du recrutement et de la formation de groupes de jeunes patriotes, de la réception, la répartition et la diffusion de publications patriotiques. Au sein du groupe Valmy, il participe à la constitution d’un dépôt d'armes et d'explosifs, ainsi qu’à des opérations de sabotage contre des matériels allemands stockés à l'entreprise Grouard et à la gare maritime de Cherbourg.

À la suite des révélations extorquées à des agents arrêtés en juillet 1942, une vaste opération de police décime le Front national dans le Cotentin. Jean Houyvet est arrêté le 3 novembre 1942 sur son lieu de travail, en gare de Cherbourg, par le Feldwebel Arthur Junger de la Sipo-SD, assisté de l’inspecteur français Marcel Haudidier. Il est incarcéré à Cherbourg du 4 au 7 novembre 1942, puis à Saint Lô jusqu’à la fin décembre. Début janvier 1943, il est transféré au camp de Royallieu à Compiègne (mle 7 031).

Jean Houyvet est déporté le 24 janvier 1943 dans un convoi de plus de 1 500 hommes transportés en Allemagne dans le cadre de l’opération Meerschaum destinée à alimenter massivement les camps de concentration en main-d’œuvre. Le lendemain, il arrive à Sachsenhausen (mle 58 295) avec ses camarades Eugène Ledrans  Lien interne, René Lejeune Lien interne et François Nicollet Lien interne. Malgré son jeune âge, il y décède très rapidement, le 23 mars 1943.

À Cherbourg, sa mémoire est honorée sur le monument de la gare SNCF et sur le monument aux morts situé dans le jardin public. Son nom est par ailleurs gravé sur le monument rendant hommage aux victimes du nazisme de la Manche à Saint-Lô.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : Sa 10/8, 21P464181l ; Fontaine T., Cheminots victimes de la répression 1940-1945, p. 786 ; memorialgenweb.org

Claudine Morvan, Francine Morvan

Mots-clés :

Déporté
  • 19-6-1921
  • Saint-Pierre-Eglise, Manche
  • Cherbourg, Manche
  • 3-11-1942
  • Cherbourg, Manche
  1. Cherbourg, Manche
  2. Saint-Lô, Manche
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (7031)
24-1-1943, I.074
  1. Sachsenhausen (58295)
Décédé
  • 23-3-1943
  • Sachsenhausen, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation