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LARDEUX René, Alphonse, François

Né le 24 mai 1895 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié à Louviers (Eure) ; déporté le 15 août 1944 à Buchenwald ; décédé le 17 janvier 1945 à Ellrich.

LARDEUX René, Alphonse, François // Naissance : 24-5-1895 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Louviers Eure () ; Repression : Déporté le 15-8-1944 à  ; 17-1-1945 à Ellrich (Allemagne) ; Décédé

De la classe 1915, René Lardeux participe aux combats de la Première Guerre mondiale avec le 72e régiment d’infanterie. Son courage durant les quatre années de guerre est récompensé par plusieurs médailles et citations. Marié à deux reprises et père d’un enfant, René Lardeux exerce le métier de valet de chambre et chauffeur de Charles Miquel, directeur des usines textiles Miquel à Louviers (Eure) où son épouse, Henriette Blin, travaille comme cuisinière.

Selon l’attestation signée le 10 mai 1950 par Marie-Madeleine Méric-Fourcade, chef du réseau Alliance de la France Combattante, René Lardeux entre dans la résistance organisée en février 1943 sous le pseudonyme de « Python » ou F10, comme agent de liaison chargé du transport de matériel parachuté. Il est en effet un des maillons du groupe de résistance qui s’est constitué au sein de l’entreprise textile de Charles Miquel avec son neveu Etienne Lafond Lien interne, sa fille Denise Lien interne et Emile Rouley Lien interne, un autre employé. Dénoncé, il est arrêté le 12 juillet 1944 par la Gestapo puis il est successivement détenu à Évreux et à Fresnes.

Le 15 août 1944, il est déporté depuis la gare de Pantin au KL Buchenwald (mle 77 283) où il arrive le 20 août. Le 3 septembre 1944, René Lardeux est envoyé au Tunnel de Dora, Kommando extérieur de Buchenwald. Il ne fait que transiter avant d’être dirigé vers le Kommando d’Ellrich-Juliushütte commandé par le colonel SS Kammler. La mort étant omniprésente, René Lardeux n’échappe pas à ce terrible destin. Il décède le 17 janvier 1945 à Ellrich, victime à 49 ans.

Son nom figure sur le Mémorial du réseau Alliance, une publication visant à rassembler les victimes du nazisme du réseau Alliance. Son nom est aussi gravé sur une plaque commémorative dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Louviers.

Sources : Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 1279 ; EC (Elbeuf)

Bernard Doncker

Mots-clés :

Déporté
  • 24-5-1895
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • Louviers, Eure
  • 12-7-1944
  • Louviers, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Fresnes, Seine
15-8-1944, I.264
  1. Buchenwald (77283)
  2. Dora
  3. Ellrich
Décédé
  • 17-1-1945
  • Ellrich, Allemagne
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