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LEGAC Charles, André

Né le 28 octobre 1910 à Paris (17e) ; domicilié à Petit-Quevilly  (Seine-Inférieure); déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz : décédé le 23 novembre 1942 à Auschwitz.

LEGAC Charles, André // Naissance : 28-11-1910 à Paris (Seine) ; Domicile : Le Petit-Quevilly Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 23-11-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Fils d’une mère célibataire, Elisa Legac, Charles Legal se marie à Lucienne Barbier en 1934 et est père d’une fille, Françoise, née en 1941, Charles Legac est employé de bureau et habite 23 rue Thiers à Petit-Quevilly. Dans l’Entre Deux guerres, il est investi dans la politique, comme secrétaire de la section du Parti Communiste dans sa ville. Il anime aussi un comité de chômeurs et participe activement aux grèves de 1936, comme ancien secrétaire du comité local du Front Populaire. Depuis l’interdiction du Parti à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique, en 1939, le militant est repéré et surveillé par la police française ; il figure sur une liste d’« individus se livrant à la propagande en faveur des partis dissous », établie le 21 décembre 1940. En 1941, il est contacté par André Pican Lien interne, le secrétaire régional du Parti clandestin, pour participer à des actions clandestines, notamment des distributions de tracts et du collage d’affiches.

Le 21 octobre 1941 il est arrêté au Petit-Quevilly par la Feldgendarmerie et la police française, dans la grande rafle des militants communistes de Seine-Inférieure en représailles au sabotage de la voie ferrée Rouen-Le Havre. Figurent sur les listes d’arrestation de Petit-Quevilly : André Bréançon  Lien interne, Jean Delattre, Adrien Gentil, Louis Jouvin Lien interne, Adrien Fontaine Lien interne, Ursin Scheid Lien interne. Transféré comme otage au camp allemand de Compiègne-Royallieu, Charles Le Gac est déporté au camp de concentration d’Auschwitz (mle 45 770) dans le convoi composé d’un millier de communistes, de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs. Il est affecté le lendemain de son arrivée au camp annexe de Birkenau, camp destiné à la mise en œuvre de la Solution finale et dont les conditions sont beaucoup plus dures pour les détenus que le camp souche d’Auschwitz. Comme nombre de ses camarades, il survit peu de temps à la vie concentrationnaire. Il y meurt le 23 novembre 1942.

Une rue et une impasse de Petit-Quevilly portent son nom, qui figure également sur le monument aux morts de la commune et sur le monument commémoratif du Parti communiste français, situé 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P474812 ; SHD-Vincennes : 16P354505 ; deportes-politiques-auschwitz.fr , memorialgenweb.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 28-11-1910
  • Paris, Seine
  • Le Petit-Quevilly, Seine-Inférieure
  • 21-10-1941
  • Le Petit-Quevilly, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45770)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (45770)
Décédé
  • 23-11-1942
  • Auschwitz, Pologne
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