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LEON Guy

Né le 29 décembre 1920 au Chesnay (Seine-et-Oise) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; tué en action le 23 août 1944 à Lisors (Eure).

LEON Guy // Naissance : 29-12-1920 à Le Chesnay (Seine-et-Oise) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Tué en action le 23-8-1944 à Lisors (Eure) ; Décédé

Le département de l’Eure est en voie de libération, aussi les résistants des environs de Lisors, Touffreville et Rosay-sur-Lieurey ne relâchent pas leurs efforts. Désormais, l’ennemi a traversé la Seine et, en attendant l’arrivée des Alliés, il s’agit de contenir ces troupes en fuite. Pour cela, le commandant d’arrondissement ordonne au chef de trentaine Jean Balmino Lien interne, alias « Maurice » de se rendre aux alentours de Mortemer, dans la forêt de Lyons afin d’effectuer des coups de main susceptibles de procurer des armes aux hommes. Il s’agit d’attaquer des convois, des cantonnements, détourner des camions etc. pour faire des prisonniers et leur prendre leurs équipements.

Nul ne sait les raisons pour lesquelles Guy Léon quitte Le Chesnay. Au vu de son âge, il est probable que la perspective d’un travail forcé en Allemagne l’incite à fuir son domicile. Aussi rejoint-il la résistance à une date inconnue. Ce 23 août, comme ses camarades, il passe la nuit au campement dans la forêt. Au matin du 23 août 1944, l’arrivée de renforts ennemis – environ quatre-vingt hommes – qui s’éparpillent dans les taillis à la recherche des « terroristes » empêchent toute riposte dans un combat fort inégal. Si la plupart des maquisards réussissent à s’enfuir, les Allemands prennent cinq résistants : Achille Saquépée Lien interne, Jean Belliart Lien interne, Émile Schmitt Lien interne, Jean Vallat Lien interne et Guy Léon. Tous sont emmenés pour être interrogés à l’abbaye de Mortemer. Peu de temps après, ils sont exécutés à proximité de la route dite de « 13% ». C’est quelques jours plus tard, le 30 août 1944 que les corps des victimes sont retrouvés et inhumés dans les communes de Touffreville et Lisors. Celui de Guy Léon était situé un peu éloigné des dépouilles des autres victimes, peut-être a-t-il été contraint d’enterrer les corps de ses camarades de combat avant d’être lui-même exécuté et enfoui par ses bourreaux.

Le nom de Guy Léon est gravé sur le monument aux morts de Lisors, sur le monument dédié aux résistants de l’ORA au carrefour de la Croix Vaubois ainsi que sur la Croix de Lorraine érigée dans la forêt de Lyons qui porte la mention : « Cette croix est érigée à l'emplacement où furent fusillés le 23 août 1944 cinq résistants de l'O.R.A. (Organisation de Résistance de l'Armée). Attaquants les troupes allemandes en pleine retraite des combats de Normandie, ils furent encerclés, pris, torturés et abattus sur place. Trois compagnons de résistance arrêtés quelques heures plus tard subirent le même sort. Promeneur souviens-toi de leur sacrifice ». 

Sources : SHD-Caen : 27P246, 21P262615 ; AD27 : 88W44 , Héros et martyrs de l'Eure ; memgenweb.org

Françoise Passera

Mots-clés :

Tué en action
  • 29-12-1920
  • Le Chesnay, Seine-et-Oise
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 23-8-1944
  • Lisors, Eure
Décédé
  • 23-8-1944
  • Lisors, Eure
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