
ROELANT Georges
Né le 28 avril 1925 à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; domicilié à Saint-Étienne-du-Rouvray ; exécuté le 26 août 1944 à Saint-Étienne-du-Rouvray.
ROELANT Georges // Naissance : 28-4-1925 à NA (NA) ; Domicile : Saint-Etienne-du-Rouvray Seine-Inférieure () ; Repression : Exécuté le 26-8-1944 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; Décédé
Georges Roëlant, jeune bûcheron de 19 ans, vit au domicile de ses parents, rue Émile Zola à Saint-Étienne-du-Rouvray. Son père est chauffeur, sa mère ouvrière de filature, nés tous deux en Belgique. Ils élèvent cinq enfants.
Le 26 août 1944, la rumeur se répand à Saint-Étienne-du-Rouvray que des camions allemands sont abandonnés au lieu-dit Chapeau à Trois Cornes, un carrefour situé en plein massif forestier de la Londe-Rouvray. Une dizaine de civils, parmi lesquels Georges Roëlant, s'y rendent alors dans l’espoir de ramener vivres et produits de première nécessité. D’autres témoins ont dit que les habitants voulaient aller à la rencontre des soldats alliés, que l’on disait tout proches. Quoiqu’il en soit, tout un groupe, plusieurs dizaines de personnes, se trouve ainsi sur la route reliant Saint-Étienne-du-Rouvray à Grand-Couronne, à l’entrée de la forêt de La Londe lorsque, aux dires d’un témoin, est arrivée « une chenillette sur laquelle avaient pris place dix hommes et un officier allemands armés de mitrailleuses, de fusils et de revolvers, qui paraissaient ivres et dans un état d’extrême surexcitation. Sans aucune interpellation, ils se mirent à tirer sur le groupe qui se dispersa dans la forêt ».
Neuf civils, dont un jeune homme et deux femmes ne peuvent échapper à la tuerie.
Trouvent ainsi la mort, un jeune homme de 13 ans, Claude Ferreira Mogo
, deux femmes : Marie-Louise Cellier
et Louise Lebret
et six hommes, Camille Demeaux
, Bruno Videira Gonzalès
, Leroy
, Pierre Fiant
, Jules Visconti
et Georges Roëlant.
Les corps, sont ramenés en ville par la population de Saint-Étienne et inhumés aux
frais de la commune, dans une cérémonie rassemblant les neuf victimes civiles et six
FFI fusillés et abattus le même jour au même endroit ainsi que la dépouille de Maurice
Blot
, exécuté en ville.
Après la guerre, les parents de Georges retournent en Belgique avec leurs deux plus jeunes enfants, les aînés s'étant mariés en France.
Sources : AM, Journal de Rouen, 31 août 1944, témoignage et photo de M. David
Catherine Voranger
Mots-clés :
- 28-4-1925
- Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
- 26-8-1944
- Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
- 26-8-1944
- Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure




