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CHASSEGUET Fernand, André

Né le 10 octobre 1914 à Dollon (Sarthe) ; domicilié à Alençon (Orne) ; exécuté le 9 août 1944 à L’Hôme-Chamondot (Orne).

CHASSEGUET Fernand, André // Naissance : 10-10-1914 à Dollon (Sarthe) ; Domicile : Alençon Orne () ; Repression : Exécuté le 9-8-1944 à L'Hôme-Chamondot (Orne) ; Décédé

Fernand Chasseguet est né le 10 octobre 1914 à Dollon. Il est mobilisé comme Maréchal-des-logis en septembre 1939 et est fait prisonnier par les Allemands le 21 juin 1940, aux environs de Nancy (Meurthe-et-Moselle). En égard à sa profession de contrôleur des installations électromécaniques des postes, télécommunications et télédiffusion, il est libéré et retourne à Alençon fin août 1941. Il y retrouve sa femme, Paulette, ainsi que leurs enfants, à leur domicile du 18 rue de Paris.

Il s’engage activement dans la Résistance en janvier 1943 au sein du réseau Action P.T.T. Il devient chef du secteur d’Alençon pour l’O.C.M., sous le pseudonyme de « Pascal », après l’arrestation de Maurice Formond en mars 1944. Il lui incombe alors de recruter et d’armer les groupes de résistants de son secteur. Suite au débarquement du 6 juin 1944, il prend part activement aux opérations de guérilla et de sabotage dans l’Orne.

Le 24 juin 1944, Fernand Chasseguet est victime d’un guet-apens alors qu’il effectue une mission de liaison avec Émile Janvier Lien interne en forêt d’Ardenay (Sarthe). Les deux hommes sont arrêtés par les Allemands et enfermés à la prison du Mans (Sarthe). François Bouilhac Lien interne lui succède à la tête du secteur d’Alençon.

Torturé à la prison du Mans, Fernand Chasseguet est successivement transféré à la prison d’Angers (Maine-et-Loire) puis à celle d’Alençon. Devant l’avancée des troupes alliées, le Sipo-SD de l’Orne décide de quitter Alençon et ses environs, en compagnie de ses auxiliaires français, le 9 août 1944. Les résistants encore emprisonnés sont emmenés. Au soir du 9 août 1944, tous font étape pour la nuit au château de Brotz, à l’Hôme-Chamondot, village situé dans l’est du département. Sur les sept prisonniers transportés, cinq sont exécutés par deux auxiliaires français du Sipo-SD, qui leur ont fait creuser leur propre tombe quelques minutes auparavant, dans un petit bois jouxtant le château. Les cinq fusillés sont Fernand Chasseguet, Jean Moreau Lien interne, Alfred Frémiot Lien interne, Jean Mazeline Lien interne et François Bouilhac. Huit jours plus tard, les autorités locales exhument la fosse et procèdent à leur enterrement dans le cimetière communal. Fernand Chasseguet fut plus tard réinhumé au cimetière de Cérans-Foulletourte (Sarthe).

Une rue porte son nom à Alençon et à Cérans-Foulletourte. En outre, le nom de Fernand Chasseguet figure sur le monument aux morts de Cérans-Foulletourte, le monument commémoratif de l’Hôme-Chamondot et sur le monument aux morts communal, ainsi que sur la plaque inaugurée en 1947 en la poste d’Alençon.

Sources : SHD-Caen : 21P42891 ; SHD-Vincennes : 16P122862 ; EC (L'Hôme-Chamondot) ; André Mazeline, Clandestinité. La Résistance dans le département de l’Orne ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom

Tristan Rondeau

Mots-clés :

Exécuté
  • 10-10-1914
  • Dollon, Sarthe
  • Alençon, Orne
  • 24-6-1944
  • Ardenay, Sarthe
  1. Mans, Sarthe
  2. Angers, Maine-et-Loire
  3. Alençon, Orne
Décédé
  • 9-8-1944
  • L'Hôme-Chamondot, Orne
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