"Le barbier est un des plus beaux poissons de la Méditerranée, et des plus faciles à caractériser... l'éclat de l'or et du rubis dont brillent ses écailles, auraient dû attirer de tout temps l'attention des naturalistes. Cependant il n'a été vu que d'un certain nombre d'entre eux, et la plupart l'ont mal classé. Ce n'est ni un labre comme l'a cru Linnaeus, ni un lutjan comme l'a supposé M. de Lacépède. Sous tous les rapports généraux il appartient aux serrans... Ce beau poisson de devient pas très-grand. Il passe rarement 7 ou 8 pouces, et peut-être n'atteint-il jamais un pied. C'est dans les lieux rocailleux qu'il habite, et il s'y tient d'ordinaire dans la profondeur. Toute la Méditerranée paraît le produire : nous l'avons de Nice, comme de Naples et de Sicile" (cf. Cuvier et Valenciennes, Histoire naturelle des poissons, tome second, Paris, F.-G. Levrault, 1828, p. 186-189).