
AURIOL Jean, Émilien
Né le 5 septembre 1918 au Coudray-Macouard (Maine-et-Loire) ; domicilié à Méron (Maine-et-Loire) ; exécuté le 29 août 1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure).
AURIOL Jean, Émilien // Naissance : 5-9-1918 à Le Coudray-Macouard (Maine-et-Loire) ; Domicile : Saint-Saëns Seine-Inférieure () ; Repression : Exécuté le 29-8-1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure) ; Décédé
Célibataire, Jean Auriol est domicilié à Méron (Maine-et-Loire) et exerce la profession
de forgeron. Durant l’Occupation, il se réfugie à Saint-Saëns (Seine-Inférieure) où
il rejoint les rangs de la Résistance. Le 29 août 1944, il participe en tant que chef
d’équipe à un transport d’armes destinées au groupe d’Aumale (Seine-Inférieure) avec
quatre autres FTPF : Christian Barais
, Louis Fromager
, Paul Lesueur
et Jacques Papin. À la sortie de Saint-Saëns, ils croisent marchant sur la route
Maurice Maugis
, un jeune ouvrier agricole de retour de Tôtes où il avait été chargé par son patron
de conduire un cheval et une voiture réquisitionnés. Ils lui proposent de le ramener
jusqu’à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure), mais leur véhicule tombe en panne peu
après, dans la côte des Hayons.
Les six hommes s’affairent autour du véhicule pour le réparer quand une automobile allemande venant de Neufchâtel les dépasse, puis fait marche arrière pour s’arrêter à leur hauteur. Des soldats en descendent et leur demandent ce qu'ils font là. Jean Auriol répond du tac au tac qu'ils travaillent pour l'organisation Todt. Mais, les Allemands décident de fouiller le véhicule où ils trouvent un fusil mitrailleur caché sous la banquette. Un revolver allemand est aussi découvert sur Jean Auriol. Jacques Papin et Paul Lesueur parviennent quant à eux à se débarrasser de leurs armes en les jetant dans le fossé, sans éveiller l’attention.
Les Allemands conduisent ensuite leurs prisonniers dans un petit sentier voisin. C’est à ce moment que Jacques Papin parvient à prendre la fuite en zigzaguant pour éviter les balles allemandes. Il se cache dans un arbre jusqu'à la nuit, puis se réfugie dans un bâtiment jusqu'au surlendemain matin. Ses camarades sont exécutés, vers 18 heures 30, dans un bois situé en bordure de la route où leurs corps sont retrouvés le 1er septembre, criblés de balles.
Les noms des cinq fusillés de la côte des Hayons figurent sur un monument érigé en 1947 sur le lieu de leur exécution.
Sources : SHD-Caen : 21P10731, 27P253 ; fusilles-40-44.maitron.fr
Arnaud Boulligny, Vanina Brière
Mots-clés :
- 5-9-1918
- Le Coudray-Macouard, Maine-et-Loire
- Saint-Saëns, Seine-Inférieure
- 29-8-1944
- Esclavelles, Seine-Inférieure
- 29-8-1944
- Esclavelles, Seine-Inférieure




