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BARAIS Christian, Joseph, Marie

Né le 23 mars 1923 à Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine) ; domicilié à Saint-Martin-Osmonville (Seine-Inférieure) ; exécuté le 29 août 1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure).

BARAIS Christian, Joseph, Marie // Naissance : 23-3-1923 à Saint-Sulpice-des-Landes (Ille-et-Vilaine) ; Domicile : Saint-Martin-d'Osmonville Seine-Inférieure () ; Repression : Exécuté le 29-8-1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure) ; Décédé

Célibataire, Christian Barais est chauffeur d’usine et habite au hameau du Pont-du-Thil à Saint-Martin-Osmonville. Le 29 août 1944, il participe à un transport d’armes destinées au groupe d’Aumale, avec quatre autres FTPF du secteur : Jean Auriol Lien interne, Louis Fromager Lien interne, Paul Lesueur Lien interne et Jacques Papin. À la sortie de Saint-Saëns (Seine-Inférieure), ils sont rejoints par Maurice Maugis Lien interne, un jeune ouvrier agricole chargé par son patron de conduire un cheval et une voiture réquisitionnés à Tôtes, qu’ils proposent de ramener jusqu’à Neufchâtel-en-Bray. Le véhicule reprend sa route, mais tombe en panne quelques kilomètres plus loin dans la côte des Hayons, sur la commune d’Esclavelles.

Les six hommes s’affairent autour du véhicule pour tenter de le réparer quand une automobile allemande venant de Neufchâtel les dépasse, puis fait marche arrière pour s’immobiliser à leur hauteur. Des soldats en descendent et leur demandent ce qu'ils font là. Jean Auriol répond qu'ils travaillent pour l'organisation Todt, mais les Allemands décident de fouiller le véhicule où ils trouvent un fusil mitrailleur caché sous la banquette. Ils mettent alors les six hommes en joue et les font monter dans la camionnette, puis descendre deux par deux pour les fouiller. Un révolver allemand est découvert sur Jean Auriol. Jacques Papin et Paul Lesueur parviennent quant à eux à se débarrasser de leurs armes sans attirer l’attention.

Les Allemands conduisent ensuite leurs prisonniers dans un petit chemin voisin. Jacques Papin réussit à cet instant à s’enfuir en zigzaguant pour éviter les balles allemandes et se cache dans un arbre jusqu'à la nuit, puis dans un bâtiment jusqu'au surlendemain matin. Ses camarades sont exécutés, vers 18 heures 30, dans un bois situé au bord de la route où leurs corps sont retrouvés le 1er septembre, criblés de balles.

Le nom des cinq fusillés de la côte des Hayons sont inscrits sur un monument érigé en 1947 sur le lieu de leur exécution. Le nom de Christian Barais figure sur le monument aux morts de Saint-Martin-Osmonville.

Sources : SHD-Caen : 21P420959, 27P253 ; memorialgenweb.org ; fusilles-40-44.maitron.fr

Arnaud Boulligny et Vanina Brière

Mots-clés :

Exécuté
  • 23-3-1923
  • Saint-Sulpice-des-Landes, Ille-et-Vilaine
  • Saint-Martin-d'Osmonville, Seine-Inférieure
  • 29-8-1944
  • Esclavelles, Seine-Inférieure
Décédé
  • 29-8-1944
  • Esclavelles, Seine-Inférieure
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