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FROMAGER Louis, Parfait, Marie

Né le 21 avril 1922 à Dieppe (Seine-Inférieure) ; domicilié à Dieppe (Seine-Inférieure) ; exécuté le 29 août 1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure).

FROMAGER Louis, Parfait, Marie // Naissance : 21-4-1922 à Dieppe (Seine-Inférieure) ; Domicile : Dieppe Seine-Inférieure () ; Repression : Exécuté le 29-8-1944 à Esclavelles (Seine-Inférieure) ; Décédé

Célibataire, Louis Fromager est commis du trésor à Dieppe où il réside 14 rue Dablon à Dieppe, chez ses parents. Réfractaire au STO, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Paul Prud’hon et trouve un emploi de menuisier dans une scierie à Neufbosc, près de Saint-Saëns où il loge dans un petit hôtel. Il s’installe ensuite chez Christian Barais Lien interne au Pont-du-Thil à Saint-Martin-d’Osmonville (Seine-Inférieure). Le 29 août 1944, Louis Fromager participe à un transport d’armes destinées au groupe d’Aumale à Illois avec quatre autres FTPF du secteur : Jean Auriol Lien interne, Christian Barais, Paul Lesueur Lien interne et Jacques Papin. À la sortie de Saint-Saëns, ils croisent sur la route Maurice Maugis Lien interne, un jeune ouvrier agricole qui revient de Tôtes où il était allé conduire un cheval et une voiture réquisitionnés. Ils lui proposent de l’emmener jusqu’à Neufchâtel-en-Bray. Le véhicule reprend ensuite sa route, mais tombe en panne un peu plus loin dans la côte des Hayons, sur la commune d’Esclavelles.

Les six hommes s’affairent autour du véhicule pour le réparer quand une automobile allemande venant de Neufchâtel les dépasse, puis fait marche arrière pour s’immobiliser à leur hauteur. Des soldats en descendent et leur demandent ce qu'ils font là. Jean Auriol répond qu'ils travaillent pour l'organisation Todt. Les Allemands fouillent néanmoins le véhicule où ils trouvent un fusil mitrailleur caché sous la banquette. Ils mettent alors en joue les six hommes et les font monter dans la camionnette, puis descendre deux par deux pour les fouiller. Un révolver allemand est découvert sur Jean Auriol. Jacques Papin et Paul Lesueur parviennent quant à eux à se débarrasser de leurs armes sans attirer l’attention.

Les Allemands conduisent ensuite leurs prisonniers dans un petit chemin voisin. C’est à ce moment que Jacques Papin parvient à s’enfuir en zigzaguant pour éviter les balles. Il se cache dans un arbre jusqu'à la nuit, puis dans un bâtiment jusqu'au surlendemain matin. Ses camarades sont exécutés, vers 18 h 30, dans un bois situé en bordure de la route où leurs corps sont retrouvés le 1er septembre, criblés de balles.

Les noms des cinq fusillés de la côte des Hayons figurent sur un monument érigé en 1947 sur le lieu de leur exécution. Le nom de Louis Fromager est aussi inscrit sur le monument aux morts de Dieppe.

Sources : SHD-Caen : 21P254755, 21P609669, 27P253 ; fusilles-40-44.maitron.fr memorialgenweb.org

Arnaud Boulligny, Vanina Brière

Mots-clés :

Exécuté
  • 21-4-1922
  • Dieppe, Seine-Inférieure
  • Dieppe, Seine-Inférieure
  • 29-8-1944
  • Esclavelles, Seine-Inférieure
Décédé
  • 29-8-1944
  • Esclavelles, Seine-Inférieure
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