Télécharger le XML
ERNAULT Emmanuel, Joseph, Victor

Photo : ONaCVG

ERNAULT Emmanuel, Joseph, Victor

Né le 17 avril 1922 à Aubry-le-Panthou (Orne) ; domicilié à Mesnil-Hubert (Orne) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; rescapé.

ERNAULT Emmanuel, Joseph, Victor // Naissance : 17-4-1922 à Aubry-le-Panthou (Orne) ; Domicile : Ménil-Hubert Orne () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ;  ; Rescapé Zoblitz Allemagne

Fils des journaliers Eugène Ernault et Augustine François, Emmanuel Ernault est célibataire en juin 1940. Il travaille alors à l’arsenal de Lorient (Morbihan), et ce jusqu’à l’occupation de la ville par les Allemands. Il rentre alors à la Ferté-Fresnel dans l’Orne chez ses parents. En avril 1941, il rejoint avec un camarade la zone libre pour s’engager dans l’armée d’armistice avec l’espoir de gagner l’Afrique du Nord et de rallier les FFL. Il intègre le 5e régiment des Dragons mais reste à Mâcon (Saône-et-Loire) jusqu’à l’invasion de la zone libre par la Wehrmacht en novembre 1942.

Démobilisé et de retour dans l’Orne, il est très vite requis pour l’Organisation Todt sur les côtes de la Manche. Il réussit néanmoins à s’enfuir et se cache comme réfractaire à Argentan (Orne). C’est là qu’il se rapproche, par l’intermédiaire de Marcel Saussaye, de la Résistance et du groupe BOA de Mardilly dirigé par Maurice Violet. Il y retrouve André Blanchard  Lien interne, Alfred Henri, Roland Fontaine Lien interne, Jean Goudier Lien interne, Daniel Lebreton Lien interne, Marcel Manceau, Clément Poirier Lien interne, René Racinet et Émile Rouzier Lien interne. Après le débarquement de Normandie, il participe à l’abattage d’arbres sur les routes et aux attaques contre des véhicules allemands.

Le 17 juin 1944, il est arrêté avec son groupe et le chef du canton de Gacé (Orne), Alfred Buffard Lien interne, à la ferme de Maurice Violet par des auxiliaires français de la Gestapo. Le lendemain, il est interné à Alençon jusqu’à son transfert au camp de transit de Compiègne le 3 août (mle 46 775). Parti du camp le 17 août 1944, Emmanuel Ernault arrive au KL de Buchenwald quatre jours plus tard et devient le matricule 78 491. Le 13 septembre, il est affecté au Kommando de Neu Stassfurt, dans les anciennes mines de sel, lieu destiné à recevoir des ateliers de fabrication d’armes. Il est libéré le 7 mai 1945 à Zoblitz après avoir participé aux Marches de la mort. Son amaigrissement est constaté lors de son passage au centre de rapatriement de Lille le 4 juin.

Il est décédé le 31 mai 1996 à Moult (Calvados).

Sources : Archives Arolsen ; EC (Aubry-le-Panthou) ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; Amicale des déportés de Neu-Stassfurt, Un pas, encore un pas…pour survivre, témoignage 2-08, 1995.

Catherine Duguépéroux

Mots-clés :

Déporté
  • 17-4-1922
  • Aubry-le-Panthou, Orne
  • Ménil-Hubert, Orne
  • 17-6-1944
  • Mardilly, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise (46775)
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (78491)
  2. Neu Stassfurt (78491)
Rescapé
  • 7-5-1945
  • Zoblitz, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation