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FLAMENT Bernard, Joseph, Gustave

Né le 26 juin 1920 à Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; exécuté le 26 août 1944 à Saint-Étienne-du-Rouvray.

FLAMENT Bernard, Joseph, Gustave // Naissance : 26-6-1920 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Saint-Etienne-du-Rouvray Seine-Inférieure () ; Repression : Tué en action le 26-8-1944 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; Décédé

Ajusteur à la SNCF, Bernard Flament habite 302 rue Gambetta à Saint-Étienne-du-Rouvray. Il rejoint les FFI en août 1944.

Le 26 août 1944, répondant à un ordre du capitaine Fradin, il part en vélo avec cinq camarades, Léon Blondel Lien interne, Lucien Lien interne et Marcel Carpentier Lien interne, Léonard Cordemans Lien interne et Gaston Quibel|4520_quibel_gaston] récupérer des armes et du matériel dans des camions allemands paraissant abandonnés, au Chapeau à Trois Cornes, un carrefour situé au cœur de la forêt de la Londe-Rouvray. Ce jour-là, Diogène Legrand, garde des Eaux-et-Forêts, logé dans la maison forestière assiste avec sa famille au drame qui s’y déroule durant quatre longues heures. Il témoigne après la guerre. Vers 14h, trente à quarante soldats SS et leurs officiers pénètrent sa maison et réclament qu’on les nourrisse. Pendant que son épouse s’exécute, il voit arriver des soldats qui amènent successivement Bernard Flament puis Marcel Carpentier, Gaston Quibel et Léon Blondel. Bernard Flament, sur qui on a trouvé des grenades, a été molesté par trois soldats « puis un quatrième l’a blessé d’un coup de revolver. Ils l’ont trainé dans l’allée du jardin puis l’ont achevé à coups de mitraillettes » raconte le garde-forestier. Peu de temps après, entrent dans la maison deux autres prisonniers : Léonard Cordemans et Lucien Carpentier. Ils sont tous fusillés à la mitraillette ou au revolver près de la maison forestière en bordure de forêt… « Nous entendions distinctement les détonations », se souvient le garde forestier. Les bourreaux quittent les lieux dans la nuit, après avoir pillé la maison et ses propriétaires.

Leurs corps sont ramenés en ville par la population de Saint-Étienne et inhumés lors d'une cérémonie rassemblant six victimes militaires et neuf civils abattus le même jour non loin de là.

Son nom figure sur le monument aux morts des Ateliers SNCF de Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), et sur la stèle commémorative de la gare de Rouen rive droite.

Sources : SHD-Caen : GR 16P225259, 21P38743 ; Fontaine T., Le livre-mémorial des Cheminots Victimes de la Répression, p.

Catherine Voranger

Mots-clés :

Tué en action
  • 26-6-1920
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
  • 26-8-1944
  • Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
Décédé
  • 26-8-1944
  • Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
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