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CORDEMANS Léonard

Né le 22 octobre 1903 à Haasdonck (Belgique) ; domicilié à Saint-Étienne-du- Rouvray (Seine-Inférieure) ; tué en action le 26 août 1944 à Saint-Étienne-du- Rouvray.

CORDEMANS Léonard // Naissance : 22-10-1903 à Haesdonch (Belgique) ; Domicile : Saint-Etienne-du-Rouvray Seine-Inférieure () ; Repression : Tué en action le 26-8-1944 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Inférieure) ; Décédé

Marié à Julie Medaerts et père de trois enfants nés en France, Léonard Cordemans est chauffeur d’usine et vit rue Rondeaux prolongée à Saint-Étienne-du-Rouvray. Il rejoint les FFI lors des combats de libération de la Seine-Inférieure, en août 1944. En effet, les résistants apportent leurs soutiens à l’armée canadienne en passe de libérer la région de Rouen, à la poursuite d’une armée allemande en fuite, soucieuse de franchir la Seine au plus vite.

Le 26 août 1944, répondant à un ordre du capitaine Fradin, chef local des FFI, Léonard Cordemans part avec cinq camarades, Bernard Flament Lien interne, Lucien Lien interne et Marcel Carpentier Lien interne, Léon Blondel Lien interne et Gaston Quibel Lien interne afin de récupérer des armes et du matériel dans des camions allemands paraissant abandonnés, au lieu-dit Le Chapeau à Trois Cornes, un carrefour au cœur de la forêt de la Londe-Rouvray. Ce jour-là, Diogène Legrand, garde des Eaux-et-Forêts, logé dans la maison forestière assiste avec sa famille au drame qui s’y déroule durant quatre longues heures. Il témoigne après la guerre. Vers 14h, trente à quarante soldats SS et leurs officiers pénètrent sa maison et réclament qu’on les nourrisse. Pendant que son épouse s’exécute, il voit arriver des soldats qui amènent successivement Bernard Flament puis Marcel Carpentier, Gaston Quibel et Léon Blondel. Bernard Flamant, sur qui on a trouvé des grenades, est blessé d’une balle de revolver, trainé et exécuté à la mitraillette dans le jardin. Peu de temps après, entrent dans la maison deux autres prisonniers : Léonard Cordemans et Lucien Carpentier. Ils sont tous fusillés à la mitraillette ou au revolver près de la maison forestière en bordure de forêt… « Nous entendions distinctement les détonations », se souvient le garde forestier. Les bourreaux quittent les lieux dans la nuit, après avoir pillé la maison et ses propriétaires.

Le même jour, neuf civils sont également abattus non loin de là. Leurs corps sont ramenés avec ceux des résistants en ville par la population de Saint-Étienne, et inhumés lors d’une cérémonie rassemblant les victimes abattues le même jour au même endroit ainsi que Maurice Blot Lien interne, tué dans la ville.

Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Étienne-du-Rouvray et sur celui situé au cimetière.

Sources : SHD-Caen : 21P38743, 27P53, 21 P2507 ; SHD-Vincennes :16P142212 ; AD76 : 4979W1 ; Journal de Rouen, 31 août 1944 ; G. Pailhès, Rouen et sa région, p. 249 ; memorialgenweb.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Tué en action
  • 22-10-1903
  • Haesdonch, Belgique
  • Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
  • 26-8-1944
  • Le Rouvray, Seine-Inférieure
Décédé
  • 26-8-1944
  • Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Inférieure
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