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LEROUX René, Armel, Louis

Photo : ONaCVG

LEROUX René, Armel, Louis

Né le 22 août 1922 à Venette (Oise) ; domicilié à Damville (Eure) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; rescapé.

LEROUX René, Armel, Louis // Naissance : 22-8-1922 à Venette (Oise) ; Domicile : Damville Eure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ;  ; Rescapé Buchenwald Allemagne

Originaire de l’Oise, René Leroux est le fils d’un mécanicien, Agénor Leroux, et de Yvonne Baudier. À l’âge adulte, le jeune homme se trouve en Normandie ; la menace d’une réquisition pour le Service du travail obligatoire l’a peut-être incité à s’y réfugier. Plombier-couvreur de profession, René Leroux est célibataire et, depuis l’été 1942, il fait partie de la longue chaîne organisée par Louis Maury Lien interne, chef du réseau Turma Vengeance, pour sauver les aviateurs alliés tombés sur le territoire occupé. « Marius » dans la Résistance est un proche des Madelaine, Charles Lien interne et Joséphine Lien interne, un couple de résistants qui est domicilié au hameau de Buisson-Chevalier sur la commune de Damville, eux aussi investi dans le sauvetage des pilotes alliés. Mais le 25 juin 1944 à l’aube, victimes d’une dénonciation, la SS cantonnée à Damville et la Gestapo d’Évreux interviennent. Lourdement armées, police allemande et française, encerclent la maison. Les Madelaine, Bibiane Bourgeois Lien interne, Daniel Lechardeur Lien interne et René Leroux en sont sortis et seront déportés. Deux résistants, Paul Bourgeois Lien interne et Lucien Bréard Lien interne ont, quant à eux, probablement été exécutés dans la maison avant son incendie. On retrouvera leurs dépouilles le lendemain.

Pour une raison inconnue, le parcours carcéral et concentrationnaire de René Leroux est un peu différent de ses camarades de résistance, arrêtés en même temps que lui. D’abord incarcéré à la prison d’Évreux, il est transféré plus tardivement, le 2 août, à la prison de Fresnes en région parisienne. Deux jours plus tard, il rejoint le camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu d’où s’ébranlent les convois vers les prisons et les camps de concentration du Reich. Désormais immatriculé 46 845, il part treize jours plus tard, le 17 août pour le KL Buchenwald. Il reçoit dès son arrivée, le 21 août, le numéro 78 950. Il semble qu’il reste au camp central jusqu’à sa libération le 11 avril 1945. Lors de son retour vers la France, il passe par le centre d’accueil de Revigny (Meuse) le 12 mai 1945 avant de rejoindre son domicile.

Il est décédé le 31 juillet 2022 à Compiègne (Oise).

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21°562414 ; AM (Venette); matchid.io

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 22-8-1922
  • Venette, Oise
  • Damville, Eure
  • 25-6-1944
  • Damville, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Fresnes, Seine
  3. Compiègne, Oise (46845)
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (78950)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Buchenwald, Allemagne
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