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ALLAINGUILLAUME François

Né le 28 août 1909 à Plouézec (Côtes-du-Nord) ; domicilié à Louviers (Eure) ; déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz ; décédé le 24 avril 1945 à Wertentrebetich (Tchécoslovaquie).

ALLAINGUILLAUME François // Naissance : 28-8-1909 à Plouézec (Côtes-du-Nord) ; Domicile : Louviers Eure () ; Repression : Déporté le 27-4-1944 à  ; 24-4-1945 à Weitentrebetich (Tchécoslovaquie) ; Décédé

Fils de François Marie Allainguillaume, marin, 33 ans, et Marie Marguerite Ménel, ménagère, 35 ans, le jeune homme choisit de faire carrière dans la fonction publique. Il exerce durant l’Occupation comme contrôleur de police économique et brigadier des douanes. Marié en 1931 à Varize (Eure-et-Loir) avec Marthe Barré, le couple a une fille, Christiane, née en1933 dans la ville où il a élu domicile au 24 rue Trinité.

Suite à la dénonciation de son réseau par l’agent de liaison Jacques Saillard Lien interne, François Allainguillaume est arrêté à Louviers par la Gestapo le 25 janvier 1944 pour appartenance à la résistance. De fait, depuis octobre 1942, le fonctionnaire de Vichy œuvre pour le réseau Libération Vengeance, dans le groupe Action avec d’autres Lovériens : Michel Arabeyre Lien interne, Paul Coudray Lien interne, Francis Éonin Lien interne, Odette Küene Lien interne et Albert Stamm Lien interne. Il est emprisonné à Rouen puis, le 7 avril, dirigé vers le camp d’internement de Compiègne-Royallieu où il est immatriculé sous le numéro 31 612. Il quitte Compiègne le 27 avril dans le convoi dit « des tatoués ». Celui-ci passe par Soissons, Charleville, Metz, Trêves, Giessen, Weimar, Dresde. Il arrive à Auschwitz le 30 avril. Il est aussitôt tatoué à l’avant-bras gauche (mle 184 942) et parqué dans une baraque du camp « Canada » de Birkenau puis transféré au camp BIIb. Le 12 mai, il prend le train pour le KL de Buchenwald où il ne reste qu’une douzaine de jours. Désinfecté, il reçoit néanmoins un nouveau matricule : 52 561 et séjourne au block 57. Le 24 mai, il est expédié au KL Flossenbürg où il arrive le lendemain (mle 9 314). Il en sort le 2 août pour le kommando de Flöha où il travaille probablement à l’usine de construction des avions Messercheschmitt. Les déportés sont évacués le 16 avril 1945 entamant une effroyable marche de la mort. Il meurt le 24 avril 1945 à Wertentrebetich (Tchécoslovaquie).

Son nom est inscrit dans la salle des plaques de la mairie de Louviers : « Internés et déportés de résistance, 1945, agent de contrôle ».

Sources : SHD-Caen : 21P696768 ; AD76 : 4979W1 ; J. Papp, la Résistance dans l’Eure, 1940-1944, p. 70, A. Fromentin, « Les patriotes lovériens dans la Résistance », Héros et Martyrs de la France au combat, 1939-1944, l’Eure, p. 56-57

Bernard Bodinier

Mots-clés :

Déporté
  • 28-8-1909
  • Plouézec, Côtes-du-Nord
  • Louviers, Eure
  • 25-1-1944
  • Louviers, Eure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (31612)
27-4-1944, I.206
  1. Auschwitz (184942)
  2. Buchenwald (52561)
  3. Flossenbürg (9314)
  4. Flöha (9314)
Décédé
  • 24-4-1945
  • Weitentrebetich, Tchécoslovaquie
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