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CAYAUX Jules, Adrien

Né le 25 mai 1886 à Maubeuge (Nord) ; domicilié à Saint-André-de-l’Eure (Eure) ; déporté le

CAYAUX Jules, Adrien // Naissance : 25-5-1886 à Maubeuge (Nord) ; Domicile : Saint-André-de-l'Eure Eure () ; Repression : Déporté le 15-7-1944 à  ; 18-8-1944 à Bergen-Belsen (Allemagne) ; Décédé

15 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé le 18 août 1944 à Bergen Belsen.

Fils de Adrien Cayaux, boulanger et de Alice Castin, domiciliés à Maubeuge, rue du Paville, Jules Cayaux est, à l’époque des faits, percepteur à Saint-André-sur-Eure où il réside au 16 rue de Dreux avec son épouse Marthe Cheneval avec laquelle il s’est marié le 4 décembre 1920, à Dijon (Côte-d’Or). Depuis début mai 1943, Jules Cayaux a rejoint la résistance locale au sein du mouvement Vengeance. En ce printemps 1944, il commande les groupes FFI de la région de Saint-André-de-l’Eure. Mais le mois de mai est de mauvais augure pour la résistance euroise. Les FFI du département subissent de plein fouet la répression de la police allemande, aidée de la police française et quelques collaborateurs décidés. L’arrestation d’Edmond Mahieu Lien interne le chef du 1er bureau de l’état-major départemental et de nombreux chefs de secteurs des mouvements Vengeance, Charles Madelaine Lien interne à Coulonces, Legoux Lien interne à Quillebeuf, Chauvin Lien interne à Brosville… provoquent le quasi-démantèlement du réseau. Jules Cayaux figure parmi eux. Le jour même de son interpellation, le 21 mai, la Gestapo le conduit à la prison d’Évreux d’où il est transféré, à une date inconnue, au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne en vue de sa déportation. Le 15 juillet, il fait partie du convoi qui emporte plus de 1 500 hommes dont 22 résistants eurois du mouvement Vengeance ou de l’ORA, au camp de concentration de Neuengamme. À une date inconnue, il est envoyé au camp de Bergen-Belsen dont un secteur est réservé aux inaptes au travail, transformé en véritable mouroir des camps de concentration.

Il décède le 18 août 1944 au Block 4, d’une « fièvre pulmonaire ». Selon un témoin déporté, il est incinéré le lendemain.

Son nom figure sur le monument aux morts ainsi que sur une plaque de rue à Saint-André-de-l’Eure.

Sources : SHD-Caen : 21P40139 ; AD27 : 88W13; 88W49 ; EC (Maubeuge) ; memorialgenweb.org

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 25-5-1886
  • Maubeuge, Nord
  • Saint-André-de-l'Eure, Eure
  • 20-5-1944
  • Saint-André-de-l'Eure, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Compiègne, Oise
15-7-1944, I.247
  1. Neuengamme
  2. Bergen-Belsen
Décédé
  • 18-8-1944
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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