Le tome 5 de l'année 1808 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Les Boushouanas représentent plusieurs tribus situées près d’une colonie anglaise au Cap de Bonne-Espérance (aujourd’hui à l’est de l’Afrique du Sud). On y trouve notamment les Matjapings dont le chef s’appelle Moulihawang. Ils vivent de la collecte du lait fourni par leurs troupeaux. Ils se fabriquent leurs vêtements en peau d’animaux (civettes, chacals, chats sauvages) et leurs chaussures en cuir de girafe. Les hommes portent un pagne ; les femmes, une jupe. Des bracelets en ivoire déterminent leur rang social (les membres de la famille royale en portent huit). Mourihmo est leur être invisible « qui produit les phénomènes de la nature ». Entre 10 et 12 ans, les jeunes garçons sont circoncis lors d’une cérémonie discrète régie par un prêtre. Le mariage, un « grand régal, suivi de danses », fait passer la fille de servante de son père à servante de son époux. C’est le mourina (le chef) qui rend la justice de sa tribu. Les Boushouanas ont des armes (hassagayes et léroumo). À l’issue d’une guerre, les vainqueurs coupent un bout de chair au niveau du nombril des vaincus et le mangent lors d’un festin de triomphe. Le prête pratique une incision sur les guerriers et leur nombre indique combien de fois ils ont combattu. (p. 331-358).

Durant l'Antiquité la Mer Moire était le lieu d'importants échanges commerciaux. Le but de cet article (p. 210-231) est clairement affiché : ne pas fournir un descriptif "complet" mais apporter quelques connaissances nouvelles de lieux emblématiques, notamment la Paphlagonie (au nord de l'actuelle Turquie) ou encore la ville de Sinope (de nos jours orthographiée Sinop).

Le tome 18 de l'année 1812 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Le but principal d'une carte géographique est d'établir une topographie précise des lieux que l'on souhaite présenter. La carte du Danemark (p. 394), qui est la réunion de cartes de provinces publiées par l'Académie des sciences de Copenhague, présente le pays dans son entièreté à un public français qui n'avait jusqu'alors accès qu'à des notices incomplètes.

Le tome 19 de l'année 1812 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

La Styrie est un Land d'Autriche dont le paysage se compose de montagnes, de rivières, de volcans et de châteaux en ruine. Sa description détaillée (p. 72-127) précède un focus sur la population de cette région et de la Carinthie.

L'île de Caprée (devenue Capri depuis, comme sa ville principale) tirerait son nom de la présence de chèvres qu'on y trouvait autrefois. Au-delà de l'anecdote, c'est pour son histoire et ses ruines antiques que l'île fait l'objet d'une description (p. 145-163). Ses habitants vivent de la chasse et de la pêche ainsi que du commerce de vin et d'huile.

Le tome 17 de l'année 1812 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Le Strudel et le Wirbel sont deux tournants d'eau entre Ratisbonne et Vienne. A hauteur du Strudel, le Danube s'inscrit dans un "passage étroit où les eaux, pressées entre deux parois de rocher, acquièrent un mouvement plus rapide". Le paysage fait de ruines d'anciens châteaux est propice aux histoires et aux légendes (p. 191-197).

La Carniole a brièvement fait partie des Provinces Illyriennes conquises par l'Empereur Napoléon. Située dans l'actuelle Slovénie, cette région est faite de roches calcaires dont certaines sont pleines d'eau. Celles-ci, lorsqu'elles s'échappent de véritable "tissu cellulaire", forment de nombreuses cascades, dont celle de Wichein, ou Wichau (p. 198-213).

Au début du XIXe siècle Czerni Georges, connu en français sous le nom de Karageorges, devient le principal chef des Serviens, autrement dit des Serbes, et le commandant en chef d'une insurrection contre les Turcs (p. 307-347). Le narrateur, un voyageur russe, livre ses souvenirs de cet événement auquel il a lui-même assisté.

Différentes données concernant les cercles - ou parties - de la Galitzie font l'objet d'un article et d'un tableau chiffrés et détaillés (p. 348-367).

Le tome 10 de l'année 1810 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

P. 50-87 : tableau historique des découvertes géographiques des Scandinaves ou Normans et spécialement celles de l'Amérique avant Christophe Colomb. Les voyages du "peuple d'Odin" l'emmenèrent aussi sur les îles Féroé, en Islande ou encore au Groenland.

La gravure (p. 226) représente les huit dalles latérales d'une salle sépulcrale retrouvée à Kiwik, en Scanie (Suède) et dont les motifs sont restés inexpliqués.

Jean-Baptiste d'Anville était le géographe du roi Louis XIII et auteur de nombreuses cartes.

Le tome 12 de l'année 1810 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Un long article rédigé par Malte-Brun expose la situation géographique des pays du Caucase et les différences entre les différents peuple qui les composent : Géorgiens, Iméretiens, Guriens, Mingrelins, Suanes, Abasses, Circassiens, Basians, Ossetes, Kistes, Tchetchentzes, Ingousches, Lesghiens, Tartares, Kumucks, Truchmènes, Nogais (p. 5-72).

Sur les antiquités d'Autun (p. 129-166) : description de monuments antiques visibles ou disparus de la ville d'Autun (Saône-et-Loire), à laquelle l'ancienne capitale celte Bibracte avait donné son nom.

Les antiquités des bains du Mont-d'Or nous sont restées après l'époque où les Romains recherchaient les eaux minérales de Gaule et décoraient richement les thermes qu'ils construisaient pour en profiter (p. 257-281).

Le tome 8 de l'année 1809 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Les anciens disaient Borgundarholm. L’île de Bornholm est faite de roches granitiques de mica, de marbre et de quartz blanc. On y trouve aussi du charbon. Les forêts sont composées de bouleaux et de chênes ainsi que de nombreux arbrisseaux dont la liste des noms latins est donnée p. 104-105. Les quelques 24 000 habitants se nourrissent du sol et de la mer. Quand ils ne sont pas charpentiers et constructeurs de moulins, ils s’engagent dans la marine et parcourent ainsi le monde entier. Les îlots d’Ertholm sont au nombre de trois. Il y a Christians-Oe, Frideriksholm et Graesholm. Leur nom signifie « îlots aux pois » (aujourd’hui Christians-Oe et utilisé pour les désigner toutes). Un port permet d’accueillir 36 bâtiments. L’accès y est facilité par la présence d’un phare sur Christians-Oe. Malgré quelques fortifications faites de rochers et de terre, les 446 habitants ont subi une attaque des Anglais en 1808. Les îlots possèdent peu de bétail et de végétation, la terre servant à faire les jardins avait été amenée de Bornholm. (p. 95-125).

Le Prince Charles de Ligne a publié des oeuvres en 31 volumes dont seuls quelques extraits sont livrés dans le tome 7 (p. 87-111). Il y est successivement question de la danse en Angleterre, en Égypte et en Grèce, du duc d'Orléans, d'un voyage à Spa, de la Cour de Moldavie, des Harum-Bacha de Turquie, etc.

Lîle de Formosa (plus connue sous le nom de Taïwan) fait l'objet d'une description à travers l'analyse de voyageurs Hollandais (p. 344-375).

Le tome 9 de l'année 1809 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

En parallèle d'une carte de Lemnos, un mémoire relate la destruction de l'île de Chrysès et du volcan de Lemnos (p. 5-26), évoquant à l'occasion des pans de l'histoire antique et de la mythologie. Présence de citations en grec et en latin.

Le narrateur raconte que la Grande Chartreuse de Grenoble, située dans les montagnes, a connu huit incendies et des éboulements de rochers (p. 224-233). Au beau milieu d'une forêt de sapins, de pins et d'ifs, elle est entièrement ceinte d'un grand mur. En aval elle possède une courrerie où sont fabriqués les objets de première nécessité.

Le tombeau découvert dans la lande d'Axwalla mais détruit en 1805 est un des nombreux sanctuaires érigés par les peuples Scandinaves.

Le tome 11 de l'année 1810 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Après un article du rédacteur Malte-Brun (p.5-19) qui complète les connaissances de l'époque sur l'île de Madagascar, M. du Maine y relate son voyage en 1792 (p. 20-52). Puis M. de Capmartin, membre de la Société d'émulation de l'Ile-de-France, apporte ses notes sur la Baie de Saint-Augustin, au sud-ouest de l'île.

La dissertation sur la position d'un ancien lieu appelé Ubiirum (p. 375-390) fait un focus sur une partie de la Carte de Peutinger - dont il est question dans le tome premier des Annales - concernant la voie romaine allant de Clermont à Limoges.

Le tome 1 de l'année 1808 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers et notamment trois articles.

Dans son article (p. 17-68), le narrateur Georg von Reinbeck relate de manière très personnelle son voyage en Russie en fournissant un tas de menus détails sur le comportement des autochtones, l’aspect des auberges ou encore la nourriture (qu’il trouve mauvaise au point de « dégoûter l’homme le plus affamé », p. 21). Il insiste plusieurs fois sur les brigands qui pullulent le long des routes et sur les « manières insolentes » du postillon qui le conduit. Il décrit un convoi funèbre, appelé hogarth : le cercueil, recouvert d’un tapis qui sert de couvercle, est porté par six paysans en kaftan suivis par une foule désordonnée puis par les voitures. Le narrateur dénonce la rapidité avec laquelle les enterrements sont expédiés et fait le récit d’une jeune femme enterrée vivante par son fils pressé d’hériter ! Moscou est décrite comme une ville mal pavée où tout est immense. Elle est entourée d’une muraille qui comporte 12 portes, quadrillée de 53 rues principales bien aérées, traversée par 2 fleuves et 1 ruisseau enjambés par 23 ponts. Les maisons, presque toutes à un étage, sont entrecoupées de jardins. La population, estimée à 200 000 âmes, passe à 300 000 quand les nobles et leurs domestiques s’y installent pour l’hiver. La noblesse moscovite est réputée pour son hospitalité et son manque de caractère. Les nobles possèdent tous une bibliothèque mais « il n’y a rien qui leur répugne plus que l’étude et la lecture » (p. 65). Seules les femmes lisent quelques romans français. L’article s’arrête sur cette description des mœurs de la noblesse moscovite. La fin de son voyage se trouve dans le tome 5 (p. 68-103).

L'article rédigé par Conrad Malte-Brun (p. 204-252) relate l'histoire de la Prusse et de ses dynasties depuis le XIIIe siècle.

La dissertation de Konrad Mannert (p. 345-360) sur la carte (ou table) de Peutinger compare le document originel au travail d'un copiste du Moyen Âge.

Le tome 14 de l'année 1811 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Pompeïopolis était autrefois la capitale de la Paphlagonie (dont il est également question dans le tome 5, p. 212), dans la Turquie actuelle. Cette ville aussi appellée Tasch-Kouprou, possède de nombreuses ruines qui, étudiées avec leurs inscriptions, en expliquent l'histoire.

Le commandant Joseph Antoine Bruni d'Entrecasteaux était un navigateur et un auteur français : Le Voyage d'Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse (1808).

Les termes « tatouer » et « tatouage » viennent de la langue d’Otaïti et signifient « couvrir le corps humain de figures ponctuées ». Cette pratique de s’enduire le corps était déjà répandue durant l’Antiquité chez les Celtes, les Germains et les Bretons, entre autres. Dans l’archipel des îles Marquises, dont les habitants de Noukahiva font partie (Nuku Hiva aujourd’hui), c’est à la fois un vêtement est une parure. Se tatouer y est considéré comme « une opération solennelle, civile et religieuse » parfois supervisée par des prêtres. Les femmes ont la main tatouée, voire le bras. Pour les hommes, c’est l’intégralité du corps. Des artistes sont là pour ça, l’opération peut prendre plusieurs semaines. Il est également possible de se faire tatouer tout au long de sa vie, dépendamment de sa richesse (qui ne se détermine pas forcément par l’argent). Le tatouage, en plus de donner des indications sur le rang du tatoué, est une marque distinctive pour l’ensemble des habitants. Chaque figure a un sens, même symbolique (p. 257-270).

Le tome 4 de l'année 1808 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

P. 145-227 : longue description de l'Albanie ex-vénitienne et de ses habitants (situation géographique, moeurs, coutumes, richessses, etc.) et de la ville de Cattaro (carte p. 144), suivie d'une notice sur le Monténégro.

Nouvelle description de la Kharizmie ou Khowarezmie (p. 373-385) : cet article vise à mieux faire redécouvrir au lecteur « ces terres si mal connues » via des ouvrages allemands et russes qui n’avaient pas encore été traduits. La Kharismie est située au sud du lac Aral (devenue une mer) et au bord du fleuve Amour-Daria qui s’y jette (actuel Ouzbékistan). Plusieurs auteurs antiques font mention d’une nation : Chorasmeni ou Chorasmii, selon plusieurs variantes typographiques. Impossible d’en cerner des frontières claires. D’après les différentes sources recoupées, le climat serait si froid que le fleuve Amour-Daria gèlerait tous les ans. Le sol est riche de pierres précieuses dont l’exploitation a été arrêtée et interdite. Le narrateur parle de la difficulté de tracer une carte alors que les anciennes sources se contredisent entre elles, ce qui entraîne des erreurs répétées au fil du temps. Quelques cultures existent malgré un environnement de sables mouvants, une faune s’y est développée. Les Tatars et les Buchariens (Sarti et Tatchick) habitent ces terres séparées en deux états : le Khiwa et Konrat.

Le tome 15 de l'année 1811 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Dans l'article Dissertation sur la colonne romaine de Cussy (p. 145-213), François Pasumot décrypte les huit figures sculptées sur une colonne antique conservée dans une commune qui en a pris le nom : Cussy-la-Colonne (Côté-d'Or). Il s'agirait de personnages issus de la mythologie tels que Jupiter, Minerve, Hercule, Junon et Ganymède.

Traduction d'une description de l'Archipel de Chiloé (p. 356-382), situé à l'ouest du Chili.

Le tome 2 de l'année 1808 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers et notamment trois articles.

Sous la forme d'un journal de bord, M. Lislet Geoffroy relate son voyage à Madagascar en en décrivant les principales villes (p. 43-59).

Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison (portrait p. 136), helléniste et philologue, avait le projet d'une encyclopédie grecque. Elle sera restée à l'état de notes manuscrites.

Dans les montagnes de l'Appenin en Toscane (non loin de Pratolino évoqué dans le tome 6) l'abbaye, un couvent se cache au cœur d'une forêt de sapins. Lors d'un pèlerinage, l'artiste Antoine-Laurent Castellan retrace l'histoire et le fonctionnement de cet "asile de la tranquillité" et des arts (p. 332-356).

Le tome 16 de l'année 1811 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Les Araucans est une nation indépendante du Chili dont les membres se montraient très avancés dans les domaines de la rhétorique, de la poésie, de la médecine et du commerce. La fin du tableau qui leur est consacré (p. 145-168) décrit leurs caractères et leurs moeurs.

Dans l'article Sur la lumière zodiacale (p. 317-328), l'auteur Rosenstein s'interroge sur la présence d'une lumière entourant le disque lunaire durant les éclipses et les équinoxes observés par les astronomes.

La carte "Pérou et Brésil" (p. 394) est la deuxième partie de la "Grande carte générale de l'Amérique méridionale" par Pierre Lapie, capitaine ingénieur-géographe. La première partie, intitulée "Nlle Grenade, Caracas et Guyanes", se situe p. 144. La troisième et dernière partie, "Buenos-Ayres, Chili et Patagonie", se trouve dans le quinzième tome (p. 356).

L’île de Timor, située dans l’archipel indien, est pleine de ressources commerciales. Faite de montagnes volcaniques, de rivages de coraux entre l’Asie et la Nouvelle-Hollande (aujourd’hui archipel indonésien, au nord de l’Australie), elle présente des analogies entre ces deux parties du monde et est le théâtre « d’observations nouvelles » (p. 281) et de la curiosité scientifique. Les Hollandais en chassèrent les Portugais en 1613 avec l’aide des « naturels ». Un fort a été construit sur un rocher au bord de la rivière. La ville, sur un terrain inégal, est dense d’à peine 20 maisons (sans plan régulier) construites en bois de bambous et feuilles de palmiers et surélevées pour résister aux tremblements de terre. La population se compose de métis Européens, de Chinois et de Naturels (dont le narrateur tente de déduire l’ascension uniquement en comparant leur physique à d’autres qu’il connaît). Peu savent lire et écrire, les riches commercent en recourant à des esclaves. Les habitants de l’île de Timor passent leur temps à mâcher « de la noix d’arreck avec la feuille de bétel », ce qui produit beaucoup de salive et noircit les dents et à terme les fait tomber. Ils font la sieste l’après-midi, prennent soin de leur chevelure ointe à l’huile de coco, s’habillent « à l’européenne » lors des fêtes. Ils croient en des esprits malfaisants, quelques-uns portent des amulettes. Ils travaillent à l’aide de buffles qui pétrissent la terre avant que le riz ne soit semé. Contre les oiseaux et les singes qui pourraient venir manger les cultures, des arbres fruitiers sont plantés en guise de diversion. Les « rayas », ou petits chefs de village plus ou moins puissants, ont des sujets qui travaillent pour eux, mais ont très peu de pouvoir politique et sont redevables de l’Europe car soumis à des obligations (p. 279-305).

Le tome 7 de l'année 1809 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Une partie d'un texte consacré à l'Autriche s'intéresse plus particulièrement à la Galitzie, ou Pologne autrichienne (p. 346-348), une région aux multiples ressources (salines, blé, bestiaux) et réputée pour la culture de nombreuses plantes, pour ses bois de construction et pour ses minéraux.

Le tome 6 de l'année 1809 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Ce volume s'intéresse notamment à la Villa Real di Pratolino (Italie), dont le jardin renferme la "statue colossale de l'Appenin" conçue par Jean de Bologne (p. 5-43).

Une notice (p. 201-215) revient sur l'histoire, la situation géographie et l'activité du port d'Odessa (Ukraine) au début du XIXe siècle, chiffres à l'appui.

Au pied du mont Hémus, la mer Noire forme le Golfe de Bourgas, appelé aussi golfe de Mésembrie (actuelle Bulgarie). Ces deux villes font partie des cinq contenues dans le golfe, avec Ahiolou, Tchingané-Iskelessi et Sizéboli (p. 337-346).

Le tome 13 de l'année 1811 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Deux planches accompagnent une notice descriptive sur les antiquités de Beaune (Côte-d'Or). François Pasumot, ancien ingénieur-géographe du Roi, divise les monuments en trois classes selon les époques : Gaulois, Romains de l'époque de l'invasion, Romains d'une époque plus tardive (p. 5-85).

Plus loin dans le même tome (p. 171-215), le même François Pasumot s'appuie sur les travaux d'un certain abbé Lebeuf pour donner la position de la commune de Fontenoy, théâtre d'une bataille entre Lothaire Ier, Louis le Germanique et Charles le Chauve en l'an 841.

Le tome 3 de l'année 1808 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

L'île d'Helgoland (aujourd'hui orthographiée Heligoland) est un archipel allemand situé dans le sud-est de la mer du Nord mais à l'époque des Annales des voyages, son propriétaire était le Danemark (p. 99-119).

Une carte de la Finlande (p. 336) a été insérée à la suite d'un article pourtant consacré à la Suède.

Le tome 22 de l'année 1813 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

La fin des "Expéditions de l'Empereur Trajan sur le Danube" se situe p. 35-102 de ce volume, et est accompagnée d'une carte (p. 34).

Mlle Grant signe un "Aperçu sur les moeurs, les usages et les superstitions des montagnards d'Écosse". Elle raconte que ce sont des "indomptables" (p. 159) qui ont su s'organiser pour survivre sans se mêler à d'autres peuples. Outre l'orgueil, le respect des ancêtres, les rivalités avec les Écossais des plaines, ce sont de multiples légendes et croyances qui les caractérisent. Le narrateur retranscrit un poème en gallique dont voici le début : « Rocher cher à mon cœur, rocher paisible où fut élevé ma première enfance ! rocher charmant par ta fraîcheur, par les fleurs qui te couvrent et les oiseaux qui t’habitent ! rocher aimé des chevreaux et des cerfs qui bondissent sur tes flancs ! » (p. 157-199).

Le tome 20 de l'année 1813 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

La province de Salzbourg, en Bavière (Autriche) fait l'objet d'un essai statistique et géographique (p. 5-102). Il y est question tout à la fois de sa population, sa géologie (l'altitude et le nom des différents sommets sont donnés), son climat. Les richesses du sol (productions minérales, végétales, animales) sont décrites dans le détail.

Le tome 24 de l'année 1814 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

La carte de la côte occidentale de l'Afrique accompagne une "Perspective coloniale du Sénégal" (p. 98-107). Cette région alors appelée Sénégambie regorgeait de richesses naturelles (baobab, canne à sucre, tabac...) passées en revue par l'auteur.

Avec son "Voyage en Norvège et en Laponie" (p. 254-270), Léopold von Buch veut combler des connaissances "très défectueuses" (p. 254) sur cette région du monde. Il prend le temps de décrire les villes et leurs habitants et en particulier Christiania, la future Oslo, tout en apportant quelques notions de vocabulaire.

« Depuis qu’une noble émulation anime les nations européennes pour les découvertes utiles, on attache avec raison quelque importance à la gloire d’avoir le premier visité une terre inconnue. » Dès le début de son texte le narrateur prévient que le voyageur européen n'acquière sa légitimité sur une terre nouvelle qu'après un achat "franc, loyal et solennel" (p. 273). Les premières tentatives d'exploration du sud de ce qui deviendra plus tard l'Australie ont été menées par des Hollandais au XVIIe siècle. Le rapport détaillé de quelques voyages est donné dans ce mémoire (p. 273-296).

Le tome 23 de l'année 1814 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

Trois tableaux présentent la rapide croissance démographique des États-Unis entre 1790 et 1810. La population y est divisée entre hommes blancs libres (moins et plus de 16 ans), femmes blanches libres, autres individus libres et esclaves.

Arseme Thiébaut-de-Berneaud cite de nombreux auteurs antiques et moyenâgeux dans son « coup d’œil » très référencé. Il raconte l’histoire du Monte Circello en Italie, qui refermait autrefois un temple consacré à Circé ainsi qu’un port et avait été creusé d’un canal afin de relier le lac Paola à la mer. Plusieurs Papes et Empereurs ont tenté de dessécher les marais Pontins. En effet, la minéralogie des lieux est faite d’une pierre calcaire et de sable fin « de couleur sanguine » (p. 23). Mais cela n’empêche pas les quercus suber (lièges), sorbus sylvestris (sorbiers) et autres buxus sempervirens (buis) de trouver leur place dans ce paysage peuplé de cerfs, d’ibis, de merles couleur de rose, de passereaux solitaires ou encore de petites harles huppées, de bécasses et de sangliers (p. 5-42).

Le tome 21 de l'année 1813 des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun, contient des relations de voyages, rédigées par des voyageurs français et étrangers.

La Nouvelle Paphos et l'Ancienne Paphos étaient deux villes anciennes dont les ruines antiques témoignent d'un culte à la déesse Aphrodite mais aussi d'un brassage entre plusieurs civilisations puisque Grecs, Turcs, Phéniciens, Syriens et Égyptiens seraient passés par là (p. 127-135).

Conrad Mannert établit une brève histoire des Gètes et des relations que ce peuple entretenait avec les Daces au bord du Danube, dans l'actuelle Roumanie (p. 189-235). C'est là que s'arrête la "Dacia Trajani", route empruntée par l'empereur Romain Trajan (Ier et IIe siècles ap. J.-C.). La carte de cette voie (tome vingt-deuxième, p. 34) en figure le tracé depuis la Haute Mésie, au nord de la Grèce.

La table des matières générale et raisonnée de l'année 1813 contient tous les sujets et auteurs des articles des vingt premiers tomes des Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire ou Collection des voyages nouveaux les plus estimés, fondées en 1807 par Conrad Malte-Brun.