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BIGARD Léa, Antoinette

Née le 17 janvier 1898 à Feuguerolles-Nassandres (Eure) ; domicilié à Fontaine-la-Soret (Eure) ; déportée le 4 juillet 1944 à Saarbrücken ; décédée le 25 mars 1945 à Neubrandenburg (Reich).

BIGARD Léa, Antoinette // Naissance : 17-1-1898 à Feuguerolles-Nassandres (Eure) ; Domicile : Fontaine-la-Soret Eure () ; Repression : Déportée le 4-7-1944 à  ; 25-3-1945 à Neubrandenburg (Allemagne) ; Décédée

Elle est fille d’Aimé Eugène Bigard, propriétaire, né le 8 septembre 1860 à Sainte-Opportune-du-Bosc (Eure) et d’Aglaé Marie Vallet, 28 ans, mariés le 17 mai 1894 à Nassandres. Elle a une sœur et un frère. Célibataire et rentière, Léa Bigard habite dans l’ancien prieuré Saint-Éloi à Fontaine-la-Soret, dans la vallée de l’Eure.

Durant l’Occupation, la région figure parmi les plus importants foyers de sauvetages d’aviateurs dont les résistants du Front national et de Résistance sont les animateurs. Mais, suite à la récupération de deux aviateurs américains en décembre 1943, le réseau est démantelé et la chaîne de sauvetage dont faisait partie Léa Bigard, rompue. Une cinquantaine de résistants sont arrêtés, beaucoup déportés dont plusieurs femmes : Odette Kuène Lien interne de Louviers, Marie Azoeuf Lien interne de Montaure mais aussi Francis Eonin Lien interne, Roger Meslé Lien interne, etc.

Quant à Léa Bigard, elle est arrêtée par la Gestapo le 12 janvier 1944 pour avoir caché des parachutistes anglais et américains dont quatre sont emmenés en même temps qu’elle. Les soldats alliés n’ont pas été identifiés. Incarcérée dans le quartier allemand de la prison de Rouen jusqu’au 30 juin, elle est dirigée sur le fort de Romainville, camp d’internement des femmes, qu’elle quitte le 4 juillet pour la gare de l’Est. D’autres résistantes euroises l’accompagnent dans ce voyage vers les camps de concentration : Blanche Chevaleyras Lien interne, Geneviève Friquet Lien interne, Jacqueline Martin Lien interne et d’autres encore. Elles partent en direction du camp de concentration de La Neue Bremm à Saarbrücken, administré par la Gestapo dans un convoi de 64 femmes. Le 25 juillet, Léa Bigard est déportée au camp de concentration de Ravensbrück (mle 47 126) puis, le 15 août, transférée au kommando de Neubrandenburg comme travailleuse forcée dans une usine d’aviation.

Elle y décède le 25 mars 1945.

Son nom est inscrite sur le monument aux morts de Fontaine-la-Soret.

Sources : SHD-Caen : 21P425739 ; Registre du fort de Romainville ; J. Papp, La Résistance dans l’Eure, p. 184 ; memorialwebwen.org

Bernard Bodinier

Mots-clés :

Déportée
  • 17-1-1898
  • Feuguerolles-Nassandres, Eure
  • Fontaine-la-Soret, Eure
  • 12-1-1944
  • Fontaine-la-Soret, Eure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Les Lilas, Fort de Romainville, Seine (6163)
4-7-1944, I.241
  1. Saarbrücken, Neue Bremm
  2. Ravensbrück (47126)
  3. Neubrandenburg (47126)
Décédée
  • 25-3-1945
  • Neubrandenburg, Allemagne
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