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POTIER Raymond, Joseph, Magloire, Lucien

Né le 17 août 1914 à Saint-Georges-de-Reintembault (Ille-et-Vilaine) ; domicilié à Equeurdreville (Manche) ; fusillé le 1er octobre 1942 à Saint-Lô (Manche).

POTIER Raymond, Joseph, Magloire, Lucien // Naissance : 17-8-1914 à Saint-Georges-de-Reintembault (Ille-et-Vilaine) ; Domicile : Equeurdreville Manche () ; Repression : Fusillé le 1-10-1942 à Saint-Lô (Manche) ; Décédé

Marié le 30 avril 1938 à Equeurdreville avec Madeleine Delacour, Raymond Potier est père de cinq enfants : André, Raymonde, Louis, Marcel et Raymond, nés entre 1936 et 1943. Raymond Potier réside avec sa famille au 7 rue des Casernes à Equeurdreville et exerce la profession d’ouvrier découpeur.

Militant du Parti communiste, Raymond Potier participe à partir d’avril-mai 1941 à des réunions clandestines de militants au domicile de Pierre Vastel Lien interne en compagnie, entre autres, de Léon Lecrées Lien interne, Lucien Matelot, André Colas et Auguste Livory. Ils forment ensemble le groupe Valmy. Ce groupe s’intègre, après l’attaque contre l’Union soviétique le 22 juin 1941, au sein du Front national en développement. Après la vague d’arrestations contre les dirigeants du mouvement en février 1942, des triangles de résistants sont constitués pour limiter l’ampleur des rafles. Raymond Potier prend la tête d’un triangle. Sa mission principale est d’intensifier le recrutement et diffuser les feuilles clandestines.

Son action est brutalement stoppée avec la terrible rafle de juillet 1942 qui décapite le mouvement. Raymond Potier, averti, se réfugie à Saint-Jean-de-la-Rivière (Manche) mais les policiers français retrouvent sa trace. Suite à une enquête menée par la police allemande, il est arrêté le 6 ou 8 juillet 1942 (selon les sources) à Saint-Georges-de-la-Rivière par la Sipo-SD pour « détention d’explosifs et menées terroristes » en compagnie de sa femme et la famille Delacour : son beau-frère Lucien Delacour Lien interne, ses beaux-parents Albert Delacour Lien interne et Jeanne Delacour. Il est ensuite emprisonné à Cherbourg, puis à Saint-Lô à partir du 18 juillet 1942. Condamné à mort le 18 septembre 1942 par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722) pour « menées terroristes », Raymond Potier est fusillé le 1er octobre 1942 à 7h50 à Saint-Lô, en compagnie de huit camarades : Alexandre Avoyne Lien interne, Félix Bouffay Lien interne, Fernand Charpentier Lien interne, Yves Duboscq Lien interne, André Leclerc Lien interne, Maurice Lemaire Lien interne, Léon Theil Lien interne et Pierre Vastel Lien interne.

Son nom figure sur les monuments aux morts d’Equeurdreville et de Saint-James où il est aussi présent sur une plaque commémorative à l’intérieur de l’église. Il est par ailleurs mentionné sur le monument honorant à Saint-Lô la mémoire des victimes manchoises de la répression nazie.

Sources : SHD-Caen : 21P663705, 27P249 ; DVD AERI, La Résistance dans la Manche ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org

Cédric Neveu

Mots-clés :

Fusillé
  • 17-8-1914
  • Saint-Georges-de-Reintembault, Ille-et-Vilaine
  • Equeurdreville, Manche
  • 6-7-1942
  • Saint-Georges-de-la-Rivière, Manche
  1. Cherbourg, Manche
  2. Saint-Lô, Manche
Décédé
  • 1-10-1942
  • Saint-Lô, Manche
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