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FARCY Lucien, Armand, Alfred

Né le 23 mars 1893 à Montfort-sur-Risle (Eure) ; domicilié à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen ; assassiné le 26 juillet 1944 à Hartheim.

FARCY Lucien, Armand, Alfred // Naissance : 23-3-1893 à Montfort-sur-Risle (Eure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 20-4-1943 à  ; 26-7-1944 à Hartheim (Autriche) ; Décédé

Lucien Farcy se marie à Brionne (Eure) en 1919 avec Ernestine Lecavelier. Les époux ont une fille Ernestine née en 1919 et tiennent un café quai de l’Hôtel de Ville à Elbeuf. Lucien Farcy est membre des FTPF depuis le début de l’année 1942, comme l’atteste Ernest Vannier Lien interne (alias Léon, Lieutenant des FTPF de la Seine-Inférieure). Il appartient au détachement Jeanne d'Arc 1ère Compagnie depuis août 1941. Membre du Front National, il aide, nourrit et héberge en secret de nombreux camarades de son organisation entrés dans la clandestinité, dans un local situé 22 rue Anatole France, certains pendant huit mois.

En représailles à des attentats commis à Rouen et à Elbeuf, les Nazis déclenchent début mars 1943 une avalanche d’arrestations qui visent les habitants d’Elbeuf suspectés d’agissements contraires aux lois de l’occupant, dont : André Beaucousin Lien interne, Louis Bourdet Lien interne, Daniel Campion Lien interne, Albert Côté Lien interne, René Drieu Lien interne, Jean Gorin Lien interne, René Lecène Lien interne, Robert Lefieux Lien interne, Pierre Ozeré Lien interne, Robert Rave Lien interne, Émile Schoengrun Lien interne, Roland Vaguet Lien interne et André Vard Lien interne. Dénoncé pour avoir écouté la radio gaulliste, le cafetier elbeuvien est arrêté par la Feldgendarmerie et la Gestapo. L’enquête conclut à l’accusation de détention et distribution de tracts, de détention d’armes et d’aide à des membres d’une organisation résistante.

Il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (mle 11 891) puis déporté à Mauthausen le 20 avril 1943 où il arrive le 22 avril (mle 28 039) ; il est ensuite affecté le 8 août au Kommando de Wiener Neustadt (fabrication des fusées V2), puis transféré le 13 novembre à Schlier où sont situées des usines souterraines de production d'essence synthétique, et enfin à Hartheim, près de Linz en Haute-Autriche le 7 février 1944. C’est là que des handicapés mentaux allemands ont été euthanasiés (Aktion T4) jusqu’en août 1941. Plus tard, ce centre accueille, sous couvert de congé sanitaire, les prisonniers des camps de concentration de Dachau et de Mauthausen inaptes au travail qui sont ensuite éliminés (Aktion 14f13). Lucien Farcy est assassiné par gazage dans ce centre de mise à mort le 26 juillet 1944.

Le nom de Lucien Farcy est gravé sur une plaque commémorative située dans le hall de la mairie d’Elbeuf et sur le monument aux morts du cimetière Saint-Jean.

Sources : SHD-Caen : 21P448 639 ; bddm.org, memorialgenweb.org, asso.sarthe.com/aeris/des-lyceens-decouvrent-lenfer-de-mauthausen/hartheim-la-verite-cachee-pendant-50-ans.html

Hervé Arson

Mots-clés :

Déporté
  • 23-3-1893
  • Montfort-sur-Risle, Eure
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • 3-3-1943
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (11891)
20-4-1943, I.94
  1. Mauthausen (28039)
  2. Wiener Neustadt (28039)
  3. Schlier (28039)
  4. Mauthausen (28039)
  5. Hartheim
Décédé
  • 26-7-1944
  • Hartheim, Autriche
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