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SCHOENGRUN Émile, Georges

Photo : ONaCVG

SCHOENGRUN Émile, Georges

Né le 28 avril 1899 à Paris ; domicilié à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; déporté le 16 septembre 1943 à Buchenwald ; rescapé.

SCHOENGRUN Émile, Georges // Naissance : 28-4-1899 à Paris (Seine) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 16-9-1943 à  ;  ; Rescapé Buchenwald Allemagne

Émile Schoengrun est marié et père d’un enfant. Le cabinet du Docteur Schoengrun se trouve rue Grémont, dans le quartier de la mairie d’Elbeuf. À partir de mars 1942, le médecin délivre des faux papiers avec la complicité de René Brunet Lien interne à des partisans, des clandestins puis des réfractaires au STO. Il soigne aussi en secret ceux qui vivent dans l’illégalité. Selon le lieutenant-colonel Jacques Ogé, il est membre du comité directeur clandestin du mouvement Résistance. Le médecin est arrêté une première fois en février 1942 et maintenu en détention plusieurs jours au commissariat d’Elbeuf. Suite à plusieurs attentats sur des soldats allemands commis au début de l’année 1943, des représailles sont organisées le 3 mars 1943 sur une vingtaine de civils d’Elbeuf soupçonnés de sentiments antiallemands, dont : Andrieux, André Beaucousin Lien interne, Louis Bourdet Lien interne, Daniel Campion Lien interne, Cosset, Albert Côté Lien interne, René Drieu Lien interne, Lucien Farcy Lien interne, Jean Gorin Lien interne, René Lecène Lien interne, Robert Lefieux Lien interne, Pierre Ozeré Lien interne, Robert Rave Lien interne, Roland Vaguet Lien interne et André Vard Lien interne. Le médecin est à nouveau arrêté le 3 mars 1943 par la Felgendarmerie suite à une dénonciation pour écoute de la radio anglaise. Il est remis à la disposition de la Gestapo et son poste TSF est confisqué.

Il est d’abord incarcéré à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen puis transféré le 10 mars à Compiègne dans le quartier allemand, le Frontstalag 122 du camp de Royallieu (mle  11 925). Le 16 septembre, il est déporté au KL Buchenwald ; il arrive au camp de concentration le 18 (mle 21 824 toute la durée de la détention). Il travaille d’abord comme médecin à l’infirmerie du camp puis, le 10 décembre 1943, part pour le Kommando Berta à Düsseldorf, dans une usine d’armemement gérée par la société Rheinmetall-Borsig AG. Il y arrive le 12 décembre et y reste jusqu’au 3 mars 1945.

Renvoyé à Buchenwald, il y arrive le 10 mars. Le 11 avril 1945, c’est la libération du camp. Il est rapatrié via le centre d’accueil de Longuyon (Meurthe-et-Moselle), le 25 avril.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P676 875 ; bddm.org

Hervé Arson

Mots-clés :

Déporté
  • 28-4-1899
  • Paris, Seine
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • 3-3-1943
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (11925)
16-9-1943, I.136
  1. Buchenwald (21824)
  2. Düsseldorf, Berta (21824)
  3. Buchenwald (21824)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Buchenwald, Allemagne
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