
OZERE Pierre, Léon, Paul
Né le 1er janvier 1910 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié à Elbeuf ; déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen ; décédé le 15 décembre 1943 à Schlier.
OZERE Pierre, Léon, Paul // Naissance : 1-1-1910 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 20-4-1943 à ; 15-12-1943 à Schlier (Allemagne) ; Décédé
Pierre Ozeré, se marie en 1936 avec Jeanne Liaudet et quelques années plus tard, en
1941, le couple donne naissance à un fils. Il exerce la profession de menuisier dans
l’entreprise Ciacci d’Elbeuf et devient père d’un fils en 1941. Selon les témoignages
d’après-guerre de sa femme et de l’officier liquidateur du mouvement Résistance, il
serait entré dans ce mouvement en septembre 1942. Selon l’attestation de Louis Vannier
, Pierre Ozéré appartient au « Groupement de Résistance » en tant qu’agent de propagande
et renseignements pour le secteur d’Elbeuf. René Brunet
évoque l’appartenance au groupe « Ralph-Allais-Coville ». Il est chargé de collecter
des renseignements et de surveiller les membres locaux du Parti PF. Il distribue des
tracts et aide des réfractaires.
Il est dénoncé pour propagande gaulliste et écoute de la radio anglaise. Plusieurs
sabotages et attentats perpétrés à Rouen et Elbeuf déclenchent une vague de répression.
Pierre Ozeré est arrêté le 3 mars 1943 à son domicile par trois agents de la Feldgendarmerie,
le même jour que d’autres habitants d’Elbeuf raflés pour les mêmes raisons, dont :
Andrieux, André Beaucousin
, Louis Bourdet
, Daniel Campion
, Cosset, Albert Côté
, René Drieu
, Lucien Farcy
, Jean Gorin
, René Lecène
, Robert Lefieux
, Robert Rave
, Émile Schoengrun
, Roland Vaguet
et André Vard
.
Il est d’abord incarcéré à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen, puis transféré le 10 mars à Compiègne Royallieu (mle 11 912). Il est ensuite déporté le 20 avril à Mauthausen où il arrive le 22 (mle 28 389) ; le 19 juin, il est affecté au Kommando de Wiener Neustadt à la fabrication des fusées V2. Il est enfin transféré le 30 octobre à Schlier (mle : 28 389) où il travaille dans une usine souterraine à la production d’essence synthétique. Les effroyables conditions d’existence dans l’univers concentrationnaire ont raison de lui, il décède le 15 décembre 1943.
Sources : Arolsen ; SDH-Caen : 21P522186 ; « Mémoires de René Brunet » in Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, n° 43-44 ; bddm.org
Hervé Arson
Mots-clés :
- 1-1-1910
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- 3-3-1943
- Elbeuf, Seine-Inférieure
- Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
- Compiègne, Oise (11912)
- Mauthausen (28389)
- Wiener Neustadt (28389)
- Schlier (28389)
- 15-12-1943
- Schlier, Allemagne




