Assemblée générale du 21 février 1789
Assemblée générale extraordinaire, 1789, présidée par M. de Condorcet.
tenue le 21 févrierMembres présents :
Du Comité : M.M. Le mis de Condorcet,
Duchesnay, de
Bourge, de
Montcloux, de Blaire,
de Bréban, de
Petitval, Cuchet, le
duc de Charost,
de Clavière. De
l’assemblée... : M.M. Henry, le bon de Diétrick,
le Roy de Camilly,
de Lanthenas,
Cottin, de la
, VilleuneuveCroharé, Benoît de la
Mothe, de
Sannois, le
cte de Rochechouart,
Agasse de Cresne et
J.J.
Clavière.
M. le président en développant les motifs qui avaient déterminé le Comité à demander une assemblée générale extraordinaire, a dit que plusieurs membres de la Société lui avaient représenté que si la lettre qu’on avait délibéré d’envoyer aux bailliages n’était revêtue que de la signature de quelques personnes, il en résulterait un mauvais effet, et qu’il proposait de ne la faire partir que signée du président et du secrétaire et du trésorier. On a recueilli les voix sur cette motion et la crainte de revenir sur une délibération déjà prise par l’assemblée générale, a causé du partage dans les avis. Cependant, après le nombre de tours d’opinions nécessaires pour éclaircir l’objet de la discussion, la pluralité des membres présens , convaincus que, puisque dans l’assemblée générale précédente, il avait été arrêté que cette lettre resterait déposée sur le bureau de la Société pour que chacun pût faire ses observations, retirer ou laisser leurs signatures, c’était une preuve que la délibération sur la forme de l’envoi n’était pas entièrement prise, et que ce ne serait point contrarier l’esprit des règlemens , ni du bon ordre, que d’arrêter que cette lettre serait envoyée revêtue de la signatures des officiers seulement. Pour donner plus de poids encore à cet envoi et à un acte consenti par la totalité des membres, M. de a proposé d’envoyer avec cette lettre la liste Montcloux des membres de la Société, ce qui serait l’équivalent des signatures, puisque la lettre portait le certificat d’une approbation générale. Cette motion, conciliatrice à tous égards, a été unanimement approuvée, et c’est ainsi que sans aller contre une délibération déjà prise, on n’a fait que la réduire à son véritable sens et à son effet direct.
On a proposé et approuvé d’envoyer des exemplaires des règlemens aux différens députés des provinces, actuellement à Paris.
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