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La maison Boulet présente un treuil pour labourage à vapeur ; le treuil (fig. 30 [non reproduite ici]), placé devant une locomobile quelconque, est à deux tambours verticaux ; le câble passe sur des poulies horizontales de renvoi fixées sur le chariot du treuil. L’ensemble, treuil et locomobile, se déplace à la fin de chaque raie, en roulant sur des rails formés par des fers à double T ; le halage du système s’obtient en enroulant sur la poupée du treuil un câble dont l’extrémité est attachée à un point fixe, arbre ou ancre. Des leviers d’embrayage permettent la commande ou l’arrêt de chaque tambour sans arrêter la locomobile.
Le système peut actionner une charrue balance travaillant dans les deux sens ou une charrue simple avec retour à vide et, dans ce cas, le câble de rappel est d’un diamètre plus petit que le câble de traction. Le câble passe à l’extrémité du champ, sur une poulie horizontale qu’on déplace le long d’une chaîne à la fin de chaque raie. La figure 31 représente un chantier de labourage à vapeur avec charrue bascule. - Le treuil, à la fin du travail, est pourvu de limonières et se monte sur un essieu central porté par deux roues.
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M. RINGELMANN
Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les machines agricoles au palais de l'industrie»,
Journal d'agriculture pratique, 1892, vol. 1, p. 348-354.
