III. - Machines destinées à préparer les récoltes en vue de la vente ou de la consommation
MM. G. Lefebvre-Albaret, Laussedat et Cie présentent la machine à battre dite le « Progrès » (fig. 76 [non reproduite ici]) dans laquelle les paliers de l’arbre du batteur sont indépendants de la flasque et sont supportés par une console ; cette disposition, qui augmente la longueur de l’arbre, conduit à donner à ce dernier un diamètre un peu plus fort ; un élévateur à force centrifuge est monté sur le même axe que le ventilateur ; enfin les tiges des secoueurs sont en bois et articulées à leur extrémité inférieure.
Ne pouvant faire fonctionner des locomobiles à vapeur dans la Galerie des Machines, la Société française du matériel agricole a fait une application de la transmission de la puissance par l’électricité : une machine à battre était actionnée par une dynamo de la maison Sauter Harlé et Cie ; l’énergie provenait d’une génératrice placée à l’extérieur, actionnée par une machine à vapeur.
A signaler plusieurs loco-batteuses dans lesquelles la puissance est fournie par un moteur à pétrole (Bertin et Beaupré ; Albert Lacroix) (fig. 77) ; un tarare avec élévateur-ensacheur (Denizart et fils) ; un décuscuteur débitant 60 kg à l’heure (Bouland) ; un ensacheur porte-sac, s’adaptant rapidement à toutes dimensions de sacs en hauteur et en diamètre (James Bloch).
M. Th. Benech expose un compteur de gratins ; l’appareil (dont la figure 78 [non reproduite ici] fait voir en partie l’intérieur par un arrachement) se compose d’un tambour cylindrique à axe horizontal qui comporte une cavité de capacité connue n’ayant qu’une seule ouverture ; par une manivelle qu’on anime d’un mouvement circulaire alternatif, on amène l’ouverture de la capacité en dessous de la trémie ou du tuyau d’arrivée ; par une rotation de 180 degrés, la capacité déverse son contenu dans la goulotte inférieure ; la manivelle porte un ergot qui actionne un compteur à cadrans.
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M. RINGELMANN
Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les machines agricoles au concours général de Paris»,
Journal d'agriculture pratique, 1897, vol. 1, p. 706-713.