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La porcherie de l'école nationale d'agriculture de Grignon

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Comme on le voit dans la planche coloriée ci-jointe, représentant la porcherie d’élevage et une des porcheries d’engrais de l’École nationale d’agriculture de Grignon, on supprime quelquefois la séparation n (fig. 72 [non reproduite ici]) afin d’avoir une grande cour C C’ pouvant desservir deux loges consécutives A et A’. En p sont les portes des loges sur le couloir d’alimentation s, et en les portes qui font communiquer les loges avec les cours C. Une bonne disposition à adopter pour le portes r (fig. 72) de communication des loges aux cours, consiste à les réunir deux par deux en les faisant battre le long d’un poteau de séparation, ainsi qu’on peut le voir sur la planche coloriée. Le toit peut être à une seule pente, suivant b c (fig. 72), ou à deux égouts et c . S’il n’y a pas de grenier au-dessus des porcs, des châssis vitrés mobiles assurent l’éclairage nécessaire et concourent à la ventilation du local. Quand il y a un grenier, qui ne peut être utilisé que comme dépôt de litière, l’éclairage est obtenu par des impostes.

La disposition à simple rang de loges, avec couloir d’alimentation, a été appliquée à la belle porcherie de l’École de Grignon, dont voici les dimensions principales :

Les porcheries d’engraissement sont établies sur les principes ci-dessus exposés, sauf que les loges ne communiquent pas avec des cours. La figure 73 [non reproduite ici] représente la vue extérieure d’une porcherie d’engrais dépourvue de couloir d’alimentation ; les loges A sont fermées par des portes divisées en deux parties sur leur hauteur afin de servir à l’aération ; s’il n’y a pas de couloir d’alimentation (comme dans la figure 73), chaque loge possède une auge placée dans une baie C, fermée par un volet mobile D.

On voit dans le fond de la loge A (fig. 73) une barbacane B servant à la ventilation du local ; par les grands froids, on obstrue plus ou moins cette ouverture avec un bouchon de paille.

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Max RINGELMANN

Source : Extrait de M. Ringelmann , «Types de porcheries», 
Journal d'agriculture pratique, 1912, vol. 2, p. 436-438.

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