| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
"Qui tient le Roule tient Cherbourg", ce vieil adage a dû inspirer l'Occupant allemand qui a fait de la Montagne du Roule et de son fort une composante importante des défenses de la forteresse. Lorsque la ville tombe entre ses main, c'est-à-dire le 18 Juin 1940, c'est tout d'abord la Luftwaffe qui s'intéresse au site et cela en raison du point de vue incomparable qu'il offre sur l'ensemble de la rade (212 mètres au dessus du niveau de la mer). Des pièces légères de Flak sont donc mises en batterie afin de contrecarrer les nombreuses incursions de la RAF au début de l'Occupation. Ce n'est qu'à l'été 1943 que les premiers ouvrages bétonnés apparaissent. L'organisation Todt entreprend des travaux dans l'enceinte du fort : cuves type L 2, soute à munitions L 413A, une série de trois Tobruk Bf.58c alignés les uns à côté des autres, un abri pour groupe électrogène de type L 411A, etc. Autre préoccupation des Allemands en cette année 1943, protéger le fort d'une attaque menée sur ses arrières, autrement dit venant du Sud. A cet effet, sept ouvrages sont construits sur le glacis de la montagne du Roule : deux imposantes casemates de type Regelbau 630 pour mitrailleuses s.MG.34 protégées par une plaque de blindage, un abri puits Regelbau 646, un abri Regelbau 622 pour deux groupes de combat, une soute à munitions de type Regelbau 607, un Tobrouk BF58c, un gros abri de type Regelbau 634 équipé d'une cloche blindée du modèle 20P7 pour deux mitrailleuses s.MG.34 sur affûts à rotule et munie d'un périscope central. Ce point d'appui est mixte puisque des personnels de la Luftwaffe et de la Heer y sont positionnés, avec un important contingent d'infanterie de forteresse pour cette dernière arme. A compter du mois de Mars 1943, la décision de construire une batterie côtière en contre-pente de la montagne du Roule est prise par les Allemands. Ce sont des captifs russes et ukrainiens qui vont s'atteler à la difficile tâche de creuser 750 mètres de galeries dans les flancs de la montagne. L'objectif des Allemands est alors de réaliser quatre plateformes de tir aptes à accueillir des canons français de 105 mm (schneider). Mais au début de l'année 44, cette batterie passe sous la direction de la Kriegsmarine. Les susdites pièces d'artillerie sont démontées et envoyées à la Pernelle afin de constituer l'ossature de la H.K.B. 9./762. De nouveaux travaux sont entrepris afin d'étoffer les réalisations préexistantes. Ainsi, un poste d'observation (Leitstand SK) est construit en Mars 1944. En Avril, quatre casemates de type 671 sont bétonnées. Elles sont modifiées par la Marine pour accueillir des pièces de 105 mm S.K.C/32.U in S.K.C/36.U. Cette position de tir devient la M.K.B. Fort du Roule, sans qu'une désignation plus précise n'apparaisse dans les documents allemands de la Festung. C'est pourquoi elle a été présentement inventoriée sous la dénomination commune de S.t.p. 255, qui ne concernait à l'origine que les ouvrages de la Flak et ceux construits sur le glacis de la montagne par l'armée de terre. Par ailleurs, il semble difficile de dissocier cet ensemble, les défenses terrestres situées sur le versant sud ayant principalement pour vocation de protéger la batterie côtière au terme de sa construction. En raison de leur portée trop limitée, ces pièces de 105 n'auront aucune incidence sur le duel d'artillerie qui s'engage entre la flotte alliée et les batteries allemandes de Cherbourg le 25 Juin 1944. Quant au fort du Roule, il tombera définitivement aux mains de la 79 ème division d'infanterie américaine le 26 Juin 1944, cela à la suite d'âpres combats.

CHAZETTE Alain, Mur de l'Atlantique. Les batteries de côte en Normandie du Havre à Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2011, page(s) : 211-212
Le site est localisé sur les hauteurs du territoire de la commune de Cherbourg Octeville à une altitude 51,38 mètres par rapport au niveau de la mer. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC le 19/04/2017. La mairie a été contactée au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son territoire. Le propriétaire (Marine nationale) a été questionné sur la présence des ouvrages sur son terrain. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Cuve L2 pour canon de 3,7 cm Flak 36.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Cuve L2 pour canon de 3,7 cm Flak 36. La végétation en interdit l'entrée mais l'ouvrage semble en assez bon état général.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L413A |
| Descripteur : Soute à munitions |
Soute à munitions de type L413A. La marine nationale stocke du matériel dans cet ouvrage et il a été impossible d'y pénétrer. L'ouvrage semble en bon état général.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Cuve L2 pour canon de 3,7 cm Flak 36. La marine nationale utilise cet ouvrage comme embase d'une antenne de transmission.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf58c |
| Descripteur : Autre |
Tobrouk BF58c pour mitrailleuse.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 634 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Gros abri de type Regelbau 634 équipé d'une cloche blindée du modèle 20P7 pour deux mitrailleuses s.MG.34 sur affûts à rotule et munie d'un périscope central. La cloche a été détruite par la marine nationale.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 646 |
| Descripteur : Réservoir d’eau (puits) |
Abri puits de type Regelbau 646. Il est impossible d'en apprécier l'état exact, seul le toit étant visible.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 607 |
| Descripteur : Soute à munitions |
Soute à munitions de type Regelbau 607. L'ouvrage est encombré de débris à l'intérieur mais demeure en assez bon état général.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 622 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri de type Regelbau 622 pour deux groupes de combat.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L411A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour groupe électrogène L411A avec en annexe sa cuve L7 pour projecteur de 60 cm (Scheinwerfer). L'ouvrage semble en assez bon état général bien que très humide.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : L7 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Cuve L7 pour projecteur de 60 cm (Scheinwerfer) alimentée par un abri pour groupe électrogène L411A . La végétation en interdit l'entrée mais l'ouvrage semble en assez bon état général.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Réservoir d’eau (citerne à eau) |
Vaste cuve à eau à ciel ouvert qui demeure en bon état état général malgré la végétation qui a poussé à l'intérieur.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 630 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Imposante casemate de type Regelbau 630 pour mitrailleuses s.MG.34 protégée par une plaque de blindage du modèle 78P9 toujours présente.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Regelbau 630 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Imposante casemate de type Regelbau 630 pour mitrailleuses s.MG.34 protégée par une plaque de blindage du modèle 78P9 toujours présente.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : BF58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk BF58c pour mitrailleuse couvrant le secteur nord.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : BF58c |
| Descripteur : Autre |
Tobrouk BF58c pour mitrailleuse.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : BF58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk BF58c pour mitrailleuse.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Galerie souterraine |
Galeries souterraines creusées dans la roche en 1943 et 1944 aboutissant aux complexes bétonnés ( quatre casemates et un poste de direction de tir). Certaines travées permettent le stockage des munitions, d'autres servent de logement pour l'équipage.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
En Avril 1944, quatre casemates de type 671 sont bétonnées en lieu et place des anciennes plateformes de tir construites pour l'armée de terre. Elles sont modifiées par la Marine pour accueillir des pièces de 105 mm S.K.C/32.U in S.K.C/36.U ayant une portée d'une quinzaine de kilomètres.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
En Avril 1944, quatre casemates de type 671 sont bétonnées en lieu et place des anciennes plateformes de tir construites pour l'armée de terre. Elles sont modifiées par la Marine pour accueillir des pièces de 105 mm S.K.C/32.U in S.K.C/36.U ayant une portée d'une quinzaine de kilomètres.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Un poste d'observation (Leitstand SK) est construit en Mars 1944 au centre du dispositif afin de coordonner les tirs des quatre pièces d'artillerie de la batterie.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
En Avril 1944, quatre casemates de type 671 sont bétonnées en lieu et place des anciennes plateformes de tir construites pour l'armée de terre. Elles sont modifiées par la Marine pour accueillir des pièces de 105 mm S.K.C/32.U in S.K.C/36.U ayant une portée d'une quinzaine de kilomètres.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
En Avril 1944, quatre casemates de type 671 sont bétonnées en lieu et place des anciennes plateformes de tir construites pour l'armée de terre. Elles sont modifiées par la Marine pour accueillir des pièces de 105 mm S.K.C/32.U in S.K.C/36.U ayant une portée d'une quinzaine de kilomètres.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Tranchée non bétonnée couvrant le secteur nord et accédant au Tobrouk BF58c pour mitrailleuse. Une petite partie de cette tranchée est encore visible car des photos d'époque montrent que les Allemands avaient ceinturé le glacis de la montagne du Roule par un réseau très dense de tranchées.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Poste de combat non bétonné situé dans le secteur nord à proximité du Tobrouk BF58c pour mitrailleuse. Cette position creusée dans le sol est encore bien visible et faisait partie des ouvrages de campagne réalisés par les Allemands afin d'interdire l'accès au glacis de la montagne du Roule.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Poste de combat pour mitrailleuse situé au pied de la montagne du Roule. Cette position creusée dans un rocher est très atypique. Elle faisait partie des ouvrages réalisés par les Allemands afin d'interdire l'accès à l'unique route menant au sommet de la montagne du Roule, autrement dit au fort.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Soute à munitions construite dans les flancs de la montagne du Roule. L'ouvrage est en bon état général.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Réservoir d’eau (citerne à eau) |
Un second ouvrage se trouve sur ce terrain. Il s'agit d'une citerne en bon état malgré la corrosion qui ronge la porte blindée à deux battants.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Kabelrunnen |
| Descripteur : Relais téléphonique |
Poste de relais établi par les services des transmissions allemands qui reliait les lignes téléphoniques entre les différents points d'appui et batteries situés sur la côte et à l'intérieur des terres. Ouvrage en excellent état encore équipé de son coffre de fermeture.

| Nom du site : Fort du Roule |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Vaste fossé antichar non bétonné couvrant le secteur sud-ouest du glacis. Une photo prise par le Signal Corps américain montre des GI's découvrant cet ouvrage.
| Nom du site : Hôpital maritime |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Pendant l’Occupation, l'Hôpital maritime de Cherbourg est réquisitionné par l’Armée allemande sous le nom de code Wn.264. Elle entreprend dans une cour intérieure la construction d'un SK/Sanitätbunker, plus apte à protéger les malades en cas d'attaque aérienne. L'ouvrage est cependant limité en taille. Bien qu'on n'en connaisse pas le ou les auteurs, de magnifiques fresques ont été réalisées sous les toits du bâtiment principal. Elles représentent des scènes traditionnelles qui témoignent sans doute de l'origine du ou des artistes : Tyrol, Alpes bavaroises, Autriche... Ces peintures se révèlent rares et tout à fait remarquables. Un autre fresque figure dans un bâtiment situé dans le parc de l'hôpital. Il s'agit d'un dessin réalisé sur un mur montrant un ballon dirigeable du type Zeppelin de la Grande guerre. Ce local est équipé de barreaux devant les fenêtres. Il est envisageable qu'il a été utilisé par les Allemands comme prison. Cela reste une supposition qui mériterait d'être confirmée ou infirmée grâce à de recherches plus poussées. La Libération : fin juin 1944, cet hôpital aurait été en partie occupé par les services sanitaires de la Luftwaffe (une aile de l'établissement est toujours réservée pour soigner des civils). Le premier détachement des services de santé de l’Armée américaine à s’implanter dans Cherbourg est le 12th Field Hospital ( 12e hôpital de campagne ). Cette unité arrive sur place dans la foulée des troupes de choc de la 9e division d’infanterie américaine, le 29 juin 1944. De manière provisoire, les personnels qui la composent s’installent à leur tour dans l’Hôpital maritime, d'où les graphes de noms de soldats américains apparaissant au-dessus d'une porte située dans le mur est du parc de l'hôpital. Après-guerre, cet établissement a également porté le nom d'Hôpital des Armées René-Le-Bas, en hommage à un médecin militaire porté disparu à la suite du naufrage du sous-marin Surcouf.

CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 264
Le site est localisé sur les hauteurs du territoire de la commune de Cherbourg Octeville à une altitude 12,26 mètres par rapport au niveau de la mer. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC le 02/08/2017. Le propriétaire a été questionné sur la présence des ouvrages sur son terrain. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Hôpital maritime |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier |
| Nom codifié d'origine : SK/Sanitätbunker |
| Descripteur : Infirmerie / Poste de secours |
Infirmerie construite par les Allemands pendant l'Occupation et qui était reliée par un tunnel au bâtiment central de l'Hôpital maritime. Il s'agit d'une Sonderkonstruktion, c'est-à-dire d'un ouvrage non standardisé. Il n'a pas été possible de visiter l'intérieur mais l'ouvrage semble en bon état. Dans les années 2000, il a été utilisé par une école de cinéma pour en studio d'enregistrement sonore.

| Nom du site : Hôpital maritime |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier |
| Descripteur : Bâtiment d’hébergement |
Bien qu'on n'en connaisse pas l'auteur, un magnifique dessin a été réalisé dans un bâtiment situé dans le parc de l'hôpital. Il s'agit d'un dessin réalisé sur un mur montrant un ballon dirigeable du type Zeppelin de la Grande guerre. Ce local est équipé de barreaux devant les fenêtres. Il est envisageable qu'il a été utilisé par les Allemands comme prison. Cela reste une supposition qui mériterait d'être confirmée ou infirmée grâce à de recherches plus poussées. Ce dessin qui intrigue par son sujet même est menacé par les éléments, l'humidité en particulier. Il se trouve en effet dans une cellule qui ne possède plus de carreaux depuis fort longtemps.

| Nom du site : Hôpital maritime |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier |
| Descripteur : Bâtiment d’hébergement |
Bien qu'on ne connaisse pas l'identité du ou des auteurs, de magnifiques fresques ont été réalisées sous les toits du bâtiment principal. Elles représentent des scènes traditionnelles qui témoignent sans doute de l'origine du ou des artistes : Tyrol, Alpes bavaroises, Autriche... Ces peintures se révèlent rares et tout à fait remarquables de par leur qualité. Hélas, certaines ont été dégradées par des inscriptions faites à une époque inconnue. Dans les années 2000, les combles de l'hôpital ont été aménagés en studios pour étudiants.











| Nom du site : Hôpital maritime |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier |
| Descripteur : Bâtiment d’hébergement |
Les noms de deux soldats américains (Bailey et Lapert) apparaissent au-dessus d'une porte située dans le mur est du parc de l'hôpital. Ils ont été écrits dans du ciment frais à une date indéterminée après la libération de Cherbourg, fin Juin 1944. Les inscriptions "1944" et "US. Army" accompagnent ces deux noms.

| Nom du site : Ocroi de la Polle |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
La date exacte de la réalisation de ces ouvrages nous est inconnue. Le site est situé à un carrefour connu sous le nom de l'Octroi de la Polle à la frontière entre Cherbourg et Octeville. On ne connaît aucun code à cette position qui devait s'articuler autour d'une mitrailleuse installée derrière un mur préexistant. On trouve également dans un périmètre restreint une courte galerie souterraine et un ouvrage qui a dû être en partie détruit lors de l'élargissement de la route. Une sorte de tranchée couverte faite de pierres aurait relié une ferme située non loin à la position. Ce fait n'est cependant pas avéré, même si l'ouvrage est bien visible, d'où une incertitude concernant son origine.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville non loin du Wn.265. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC le 02/08/2017. Le propriétaire a été questionné sur la présence des ouvrages sur son terrain. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Ocroi de la Polle |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Galerie souterraine |
Entrée d'une galerie souterraine qui conduisait à un ouvrage en grande partie détruit se trouvant désormais en bord de route.


| Nom du site : Ocroi de la Polle |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée couverte |
Il pourrait s'agir d'une sorte de tranchée couverte permettant l'accès de la position à partir de la ferme située en retrait du carrefour de la Polle. Ceci reste une hypothèse. On voit bien que cet ouvrage relie l'une à l'autre mais on n'en discerne plus guère qu'une entrée.

| Nom du site : Ocroi de la Polle |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Deux fenêtres de tir ou de guet ont été réalisées par les Allemands afin de verrouiller le carrefour de l'octroi de la Polle. On discerne très nettement les deux embrasures bouchées depuis lors dans les murs attenant à la maison de l'octroi. Derrière une de ces fenêtres de tir, une sorte de petit abri a été construit pour abriter le guetteur.



| Nom du site : Plage Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le point fortifié de la plage Napoléon n'a pas fait l'objet d'une codification de la part des Allemands. A l'origine, ces derniers ont entrepris de "cadenasser" l'accès à la plage Napoléon qui se trouve en plein coeur de la ville. Pour ce faire, ils vont construire un imposant mur antichar sur lequel deux petites casemates pour mitrailleuses vont être intégrées. Si le mur est encore visible malgré des brèches ouvertes en Juin 1944 par les Américains et la construction d'un parking souterrain après-guerre, les deux casemates ont complètement disparu. Même chose pour un abri de type LS 200 que la municipalité a fait détruire à une date indéterminée. Enfin, le dispositif comprenait une casemate à multi-créneaux pour mitrailleuses et deux emplacements à ciel ouvert pour canon de 50 mm KwK. Tous ces ouvrages ont également disparu, victimes de l'urbanisation. Nous avons ajouté à ce site une guérite qui se trouve à proximité de la plage, rue de la Marine pour être plus précis.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC le 02/08/2017. Le propriétaire (mairie) a été questionné sur la présence des ouvrages sur son terrain. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Plage Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Poste de garde |
Intéressante guérite allemande, ou tout du moins ce qu'il en reste, car la moitié qui se trouve du côté rue à disparu. Sur la porte, on peut découvrir une petite plaque sur laquelle il est écrit le nom de l'entreprise qui l'a fabriquée, et cette dernière était française : "SONGA... Paris...1943". L'adresse complète et le numéro de série sont difficiles à lire. Cette entreprise aurait fait l'objet d'une épuration à la Libération.


| Nom du site : Gare de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
A l'origine, le Wn.258 aurait rassemblé six abris du type Vf. et un plus grand du type Ls, sans plus de précisions. Ainsi, la date exacte de la réalisation de ces ouvrages nous est inconnue. Il n'a été possible que de retrouver le Ls. dont la typologie est incertaine. On peut déduire de par l'emplacement de ce site qu'il était destiné au stockage de matériels ou encore au cantonnement de la troupe. Aucun élément de défense rapprochée ne semble avoir été construit pour protéger ces différents abris.

CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 264
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC le 26/07/2017. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Gare de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Typologie : LS. |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Tros gros pour un Vf., trop petit pour être un LS.200, la typologie de cet ouvrage nous échappe totalement. Quant à sa destination originelle, il pouvait s'agir d'un dépôt de matériel ou d'un cantonnement pour la troupe.

| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
En 1944, les Allemands entreprennent la construction d'un grand abri du type L 384 (Geshwadergefechtsstand) qui a pour but de devenir le poste de commandement opérationnel pour le 1.Bttr./IV.Abt./Flak.Rgt.155(w). Un marquage porterait l'inscription d'une date : 25/4/44. Ce ne sont pas moins de onze bases de lancement de V1 situés dans le Nord Cotentin qui doivent à terme dépendre de ce poste de commandement et des officiers de la Luftwaffe qui y sont en poste. On sait que ces bases n'ont jamais été opérationnelles et qu'en conséquence ce site n'a jamais réellement pris part à la guerre. Pour le protéger d'une attaque terrestre, les Allemands construisent six Tobrouks qui ont été géolocalisés par l'INRAP. Cependant, il n'a été possible que d'en retrouver quatre. Enfin, les baraquements en bois construits pour loger les personnels ont totalement disparu. Après la prise de Cherbourg, le 27 Juin 1944, le L 384 va néanmoins servir de first aid station, autrement dit d'infirmerie de campagne, et cela pour les unités de la 9 ème division d'infanterie américaine. Sur les murs intérieurs de l'abri, on trouve en effet quelques marquages Medics, qui attestent de l'utilisation qui en a été faite par les Américains.

CHAZETTE Alain, DESTOUCHES Alain, TOMINE jacques, PAICH Bernard, TAGHON Peter, DESIT Frédéric, Les défenses du port de Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2016, 160 pages., page(s) : 88
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville à une hauteur approximative de 157 mètres au-dessus du niveau de la mer. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP en deux temps : 2010 et 2108. Les propriétaires ont été questionnés sur la présence des ouvrages sur leur terrain. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Geshwadergefechtsstand |
| Typologie : L 384 |
| Descripteur : Poste de commandement |
En 1944, les Allemands entreprennent la construction d'un grand abri du type L 384 (Geshwadergefechtsstand) qui a pour but de devenir le poste de commandement opérationnel pour le 1.Bttr./IV.Abt./Flak.Rgt.155(w). Un marquage porterait l'inscription d'une date : 25/4/44. L'ouvrage est doté d'un poste de guet attenant aux entrées et d'un Tobrouk dont la finalité est d'assurer une observation aérienne (le site est situé au-dessus de Cherbourg à une hauteur approximative de 127 mètres au-dessus du niveau de la mer). Ce ne sont pas moins de onze bases de lancement de V1 situés dans le Nord Cotentin qui doivent à terme dépendre de ce poste de commandement et des officiers de la Luftwaffe qui y sont en poste. Après la prise de Cherbourg, le L 384 va servir de first aid station, autrement dit d'infirmerie de campagne, cela pour les unités de la 9 ème division d'infanterie américaine. Sur les murs intérieurs de l'abri, on trouve en effet quelques marquages Medics, qui attestent de l'utilisation qui en a été faite par les Américains. L'ouvrage a perdu toutes ses portes blindées mais il reste en bon état général de conservation. Il est très sec, chose qui est assez rare.









| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Relais téléphonique |
Il s'agit probablement d'un relais téléphonique qui reliait ce site aux divers centres de commandement allemands de la place de Cherbourg.

| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. Celui-ci a été recouvert par des pierres mais il est sans doute en bon état général de conservation.

| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. Celui-ci a été recouvert de terre et par la végétation mais il est sans doute en bon état général de conservation.

| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. L'ouvrage est en très bon état général de conservation.



| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. L'ouvrage n'a pas pu être retrouvé car la végétation est dense. Selon l'INRAP qui l'a géolocalisé, il est en bon état général de conservation.
| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. L'ouvrage n'a pas pu être retrouvé car la végétation est dense. Selon l'INRAP qui l'a géolocalisé, il est en bon état général de conservation.
| Nom du site : Octeville Beauchamp |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk du type Bf.58c pour arme automatique ou mitrailleuse. On devine la présence de l'ouvrage sous la terre et l'herbe. Le propriétaire du terrain l'a muré mais il serait en bon état général de conservation.

| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
La création de cette batterie lourde antiaérienne sur le terre-plein des Mielles à Cherbourg remonte à l'année 1942. A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers en bois recouverts d'un talus en terre. Ce n'est qu'à compter de l'été 1943 que ces six pièces vont trouver place dans des encuvements en béton desservis par tout un ensemble d'ouvrages également bétonnés servant d'abris pour la troupe, de dépôts de munitions, de poste de repérage... Cette position est alors occupée par la batterie 2./gem.Flak.Abt.152 et le site devient officiellement le Stützpunkt 252. Outre les encuvements, on trouve sur ce site six abris pour le personnel de type L 422, une soute à munitions de réserve du type L 407, un abri usine du type L 427 pour groupe électrogène, un L 425 et un L 426 équipés des matériels d'optique nécessaires au repérage aérien de jour comme nuit, un abri L 424 servant d'abri et de PC pour le chef de batterie. Trois abris pour le personnel de type Regelbau de type 419 assurent en outre la protection du site par le bais de ces canons de 2 cm Flak 30 placés dans des encuvements, quand la protection au sol est assurée par un unique Bf.58c, des tranchées et un fossé antichar. Après la guerre, le port de commerce de Cherbourg va connaître une expansion territoriale fort importante dans ce secteur. Il ne subsisterait rien de ces ouvrages, à moins que des vestiges ne demeurent encore enfouis sous le béton des infrastructures portuaires nouvelles.
CHAZETTE Alain, DESTOUCHES Alain, TOMINE jacques, PAICH Bernard, TAGHON Peter, DESIT Frédéric, Les défenses du port de Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2016, 160 pages., page(s) : 24-30
Le site, très vaste, est localisé à l'intérieur du port de commerce de Cherbourg et en bord de mer. Un relevé topographique sur image aérienne de ce site a été réalisé par l'INRAP en Octobre 2018. La mairie a été contactée au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son territoire. Les autorités portuaires de Cherbourg ont été questionnés sur la présence d'éventuels vestiges sur leur terrain. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement en béton armé pour pièce de 8,8 cm Flak 36. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 422 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour le personnel en béton armé du type L 422. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 419 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Trois Regelbau de type 419 assurent la protection du site par le bais de ces canons de 2 cm Flak 30 placés dans des encuvements. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 419 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Trois Regelbau de type 419 assurent la protection du site par le bais de ces canons de 2 cm Flak 30 placés dans des encuvements. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 419 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Trois Regelbau de type 419 assurent la protection du site par le bais de ces canons de 2 cm Flak 30 placés dans des encuvements. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 424 |
| Descripteur : Poste de commandement |
Abri du type L 425 équipé des matériels d'optique et autres nécessaires à la coordination des tirs effectués en plein jour. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 425 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Abri du type L 424 servant d'abri et de PC pour le chef de batterie. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 426 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Abri du type L 426 équipé du matériel nécessaire à la coordination des tirs effectués de nuit grâce à un appareil radar de conduite de tir du type Fu.SE 62 Würzburg Anton 39T. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Route |
Les Allemands ont construits des infrastructures d'accès et de communication au sein de ce site, comme des routes bitumées qui ont été totalement détruites après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 407 |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Soute à munitions de réserve du type L 407. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 427 |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Abri usine du type L 427 pour groupe électrogène. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri dont la finalité reste indéterminée. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Abri dont la finalité reste indéterminée. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
tobruk Bf.58c pour mitrailleuse. Cet ouvrage a été totalement détruit après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Un ensemble assez important de tranchées découvertes reliait certains ouvrages entre eux et surtout permettait la défense rapprochée du site en cas d'attaque par la terre. Ces tranchées ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Un important fossé antichar permettait la défense rapprochée du site en cas d'attaque par la terre. Ces défenses terrestres ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
A l'origine, les six pièces de 8,8 cm Flak 36 sont installées dans des emplacements de campagne étayés par des madriers de bois recouverts d'un talus en terre. Ces Six encuvements primaires ont totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
La photo aérienne de 1944 semble montrer un emplacement de campagne pour pièce légère de Flak. Cet encuvement primaire a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
La photo aérienne de 1944 semble montrer un emplacement de campagne pour pièce légère de Flak. Cet encuvement primaire a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
La photo aérienne de 1944 semble montrer un emplacement de campagne pour pièce légère de Flak. Cet encuvement primaire a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
La photo aérienne de 1944 semble montrer un emplacement de campagne pour pièce légère de Flak. Cet encuvement primaire a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Sur la photo aérienne de 1944, on découvre trois Regelbau de type 419 qui assurent la protection du site par le bais de ces canons de 2 cm Flak 30 placés dans des encuvements. Cet encuvement qui était accolé à ce Regelbau 419 a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Baraquement en bois pour personnels. Très nombreux sur ce site, ils ont tous été détruits dans l'immédiat après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Sur la photo aérienne de 1944, on découvre un abri du type L 425 équipé des matériels d'optique et autres nécessaires à la coordination des tirs effectués en plein jour. Cet encuvement qui était accolé à ce Regelbau L425 a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Terre plein des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
La photo aérienne de 1944 semble montrer un emplacement de campagne pour pièce légère de Flak. Cet encuvement primaire a totalement disparu après-guerre.
| Nom du site : Plage Napoléon |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce quai de déchargement de matériel a été construit par le génie américain quelque jours seulement après la prise de Cherbourg. Après avoir fait sauter une partie du mur antichar allemand afin d'y créer une brèche, une rampe en béton a été réalisée sur la plage Napoléon. Elle permettait aux véhicules amphibies qui déchargeaient les Liberty Ships ancrés dans la rade de ne pas s'ensabler en arrivant sur la terre ferme (cet ouvrage a disparu ou n'est plus visible depuis fort longtemps). L'étape suivante consistait à rejoindre ce quai de déchargement où leur cargaison était immédiatement transbordée à l'intérieur de camions en partance pour le front. l est difficile de dire si cet ouvrage est resté dans son état originel. Un grand parking couvert a en effet été construit dans son prolongement.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2108. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Une ou des photos montent le quai de déchargement construit par les Américains fin Juin ou début Juillet 1944 (National Archives Washington D.C.). Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Plage Napoléon |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Quai de déchargement |
Voir fiche site. Il est difficile de préciser très exactement ce qui reste de ce quai de déchargement construit par les Américains à la Libération. On a la nette impression qu'une partie du béton est bien d'origine. Quant au reste ?

| Nom du site : Lycée Victor Grignard |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
La construction par l’Organisation Todt de deux abris de type LS 200 aurait commencé dès le mois de Décembre 1941 dans la grande cour arrière du lycée Victor Grignard. Ces ouvrages avaient pour vocation d’abriter en cas d’attaque aérienne les militaires allemands cantonnés au sein de l’établissement cherbourgeois depuis le début de l’Occupation. Ce ne sont pas moins de quatre cents soldats et officiers qui pouvaient ainsi trouver refuge dans ces grands blockhaus construits en élévation partielle. Les LS ont été construits en 1942 lors d'un programme de construction "Luftschutzprogramm". A cette époque, on en construisait dans tous les ports de taille moyenne ou grande, on ne parlait pas encore de "Mur de l'Atlantique". Après la Libération, les Américains se substituèrent aux Allemands en réquisitionnant à leur tour le lycée Grignard, et cela jusqu’aux grandes vacances de 1945. Rendu à la vie civile et à sa destination originelle, à savoir l’enseignement, la question se posa alors de la destruction de ces encombrants ouvrages qui prenaient trop d’espace dans la cour de récréation des élèves. Cependant, bien d’autres priorités prenaient alors le pas sur ces considérations ludiques au lendemain d’une bataille qui avait ravagé la région toute entière, privant des milliers de Normands d’un toit. Quelques années plus tard, c’est la manière quasiment unique avec laquelle on les a faits disparaître qui mérite de plus amples informations: le dynamitage des LS 200 aurait représenté une solution assez peu coûteuse mais pour le moins expéditive. Deux raisons interdisaient ce procédé utilisé cependant pour le même genre d’ouvrage dans la ville (ex : LS 200 de la place d’Yvette, en face de l’actuelle poste). Primo, il eut été difficile de se débarrasser des tonnes de gravats eu égard à la situation enclavée du lycée au coeur même de la ville. Secundo, l’utilisation d’explosifs aurait pu également endommager le prestigieux bâtiment ainsi que les luxueuses habitations du quartier. On opta en conséquence pour une toute autre solution : l’enfouissement des blockhaus. Les travaux commencèrent le 28 Janvier 1952 et durèrent huit mois. On creusa sous les ouvrages en béton afin de les faire reposer sur d’énormes plots remplis de sable. Lorsque les deux LS 200 reposèrent entièrement sur ces « boîtes à sable », on vida ces dernières de leur contenu et les abris s’enfoncèrent à tout jamais dans le sous sol. Il suffit alors de bitumer toute la surface du sol de la cour pour voir disparaître leur toit. Il est avéré que ce procédé mécanique très simple mais parfois spectaculaire du vérin était déjà utilisé dans l’antiquité par le Égyptiens et autres civilisations qui en avaient compris tout l’intérêt. La recherche des vestiges allemands dans l’agglomération cherbourgeoise a permis de mettre un jour une porte dans l’actuelle chaufferie du lycée Victor Grignard, porte permettant d’accéder à l’un des LS 200. Il est intéressant de constater qu’à part le personnel technique, l’administration de cet établissement connaissait mal ou pas du tout l’histoire de ces ouvrages datant de l’Occupation. Hélas, le seul LS 200 encore visible est la plupart du temps rempli par de l’eau dont l’origine demeure inconnue. Il a été néanmoins possible de le visiter en été, après que des pompes eussent été mises en action. A l’intérieur, on trouve encore les vestiges du système d’aération et un marquage technique. Pour conclure, la destruction de ces deux ouvrages représente un exemple assez remarquable des efforts financiers qui ont pu être consentis pour se débarrasser de ces encombrants témoins d’une période très sombre de notre Histoire. Encore vaudrait-il mieux parler de les « cacher » dans le cas présent, quand bien même cet inventaire aurait de manière imagée pour objectif de les faire « remonter à la surface ».

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Janvier 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Lycée Victor Grignard |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Typologie : LS 200 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnels de type Ls 200. Cet ouvrage a été entièrement enseveli mais il est encore possible d'y accéder par le biais d'une porte qui se trouve dans la chaufferie du lycée. L'ouvrage est partiellement inondé mais un marquage technique est encore bien visible. Le système de ventilation (ventilateurs) est encore présent bien que très rouillé par l'humidité ambiante.


| Nom du site : Lycée Victor Grignard |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Typologie : LS 200 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnels de type Ls 200. Cet ouvrage a été entièrement enseveli et il est impossible d'y accéder. Son état général de conservation est indéterminé.
| Nom du site : 38, Rue François Lavieille |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Les sous-sols de ce grand bâtiment ont été renforcés par l'Occupant pour lui servir d'abri lors des attaques ariennes alliées. On peut imaginer sans peine que cet immeuble réquisitionné par les Allemands était alors utilisé par les services administratifs en garnison à Cherbourg. S'agissait-il de la Kriegsmarine (le poste de commandement du Hafenkommandant (commandant du port) de Cherbourg, Hermann Witt étant tout proche) ? Faute de sources écrites ou de toute documentation s'y rapportant, nous n'avons cependant aucune certitude en la matière. A signaler un marquage technique encore bien visible sur les murs : "Hier durchgang verboten" - "Ici passage interdit".

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement au 38, rue François Lavieille (non précisé dans la fiche). Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire a été contacté. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 38, Rue François Lavieille |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Les sous-sols ont été considérablement renforcés à l'ai de béton armé. La peinture d'origine est encore bien visible dans certains endroits avec cet intéressant marquage (voir fiche site). On découvre également des carrés peints en blanc sur certains piliers ou murs, certainement luminescents dans l'obscurité.


| Nom du site : 3, avenue Reibell |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Abri pour personnels de type LS 200. Nonobstant les deux spécimens qui sont enterrés sous la cour centrale du lycée Victor Grignard, cet ouvrage est peut-être le dernier survivant de sa catégorie encore visible à Cherbourg ( il faudrait néanmoins vérifier dans l'arsenal). L'ouvrage est en bon état général de conservation. Des marquages sont encore bien visibles sur les conduits de ventilation bien que ces derniers soient très rouillés par l'humidité ambiante. On trouve également un marquage technique à l'entrée de l'ouvrage mais il est désormais quasiment effacé.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement à proximité du quai de l'entrepôt au 3, avenue Reibell. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire a été contacté (société d'HLM de la presqu'île du Cotentin). Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 3, avenue Reibell |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Typologie : LS 200 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.



| Nom du site : 26, rue Louis Philippe |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Il est difficile d'apprécier la destination originelle de cet ouvrage qui est bien visible lorsque l'on passe dans la rue Louis Philippe à Cherbourg. On ne connaît pas l'arme qui est à l'origine de cette construction (marine, armée de terre allemande ou Organisation Todt). Il est envisageable en raison de sa taille assez importante que les Allemands s'en servaient d'abri pendant les attaques aériennes alliées ou y stockaient du matériel. En tout état de cause, aucune typologie n'est discernable dans le cas présent. Il s'agit donc d'une Sonderkonstruktion, autrement dit un ouvrage qui échappe à la standardisation et qui est construit en tenant compte de sa finalité et de la spécificité des lieux. L'épaisseur des murs en béton armé montre que nous avons affaire à un ouvrage de qualité. A l'intérieur, on trouve encore une partie du système électrique. Une fresque murale représentant trois têtes de femme est également visible. Si les coiffures sont bien celles de années 40, il convient de rester prudent quant à son origine. On ignore si la maison principale a été réquisitionnée par les Allemands pendant l'Occupation ou non. Suite à des recherches menées postérieurement à la réalisation de cette fiche, nous avons eu la confirmation grâce à des archives allemandes que les maisons aux n°13 et 15 de la rue Louis Philippe avaient été réquisitionnées par la Todt pour en faire des bureaux. Or, ces deux bâtisses se trouvent exactement en face de l'ouvrage inventorié au n° 26. Le mystère de son origine est donc résolu.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement au 26, rue Louis Philippe. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire a été contacté. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 26, rue Louis Philippe |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Nom codifié d'origine : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Voir fiche site.







| Nom du site : Place Divette |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Abri pour personnels de type LS 200. Cet ouvrage a été entièrement détruit après la guerre afin de permettre la réalisation d'un parking en face de l'actuelle poste centrale de Cherbourg. On dispose d'une coupure de journaux et même d'un film qui montrent le procédé utilisé pour faire disparaître ce grand abri bétonné situé en plein coeur de la ville ( destruction par explosifs). La date exacte de cette destruction reste inconnue, elle doit se situer vers 1965. Il ne reste aujourd'hui que ces quelques images ainsi que des photos aériennes datant de 1947 pour témoigner de l'existence du "blockhaus de la Poste". Selon le rapport Pinczon du Sel, un Tobrouk aurait également été construit à proximité de cet ouvrage. La construction de cet ouvrage remonterait à la mi 42 ("Les indésirables, journal écrit à Cherbourg pendant la Deuxième Guerre mondiale", Tyl Marie, Indes Savantes, 2017, p.147).
Le site était localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement au 26, rue Louis Philippe. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2019.
| Nom du site : Place Divette |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Typologie : LS 200 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.
| Nom du site : 22, rue Dom Pedro |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce grand ouvrage ressemble à s'y méprendre à un LS 200 de par sa taille qui paraît équivalente ou presque. Mais des divergences sont aussi apparentes, ce qui en ferait de facto une Sonderkonstruktion, autrement dit un ouvrage qui échappe à la standardisation et qui est construit en tenant compte de sa finalité et de la spécificité des lieux. L'épaisseur des murs en béton armé montre que nous avons affaire à un ouvrage de qualité. Selon un informateur, des plans et des documents de l'organisation Todt auraient été trouvés à l'intérieur après la guerre. Il est donc possible que cet abri ait servi à cette organisation paramilitaire, à des fins qui demeurent inconnues. Ce rattachement à la Todt reste cependant une hypothèse invérifiable. Nous n'avons pas pu rentrer à l'intérieur et il est donc difficile d'en connaître l'état de conservation général (qui semble bon vu de l'extérieur).

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement au 22, rue Dom Pedro. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Mars 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire a été contacté. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 22, rue Dom Pedro |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Nom codifié d'origine : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Voir fiche site.

| Nom du site : Carrières Saint Sauveur |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Kapitän Sur See Walter Hennecke devient Seekommandant Normandie en Avril 1943. Il établit sa résidence à la villa Maurice qui se trouve sur les hauteurs d’Octeville au 157 de la rue Saint Sauveur. Il a en fait les fonctions d’un préfet maritime, mais en temps de guerre, avec l’éventualité d’une attaque des Alliés visant Cherbourg et son port en eau profonde. En Juin 1943, des études géologiques sont menées dans le but de réaliser dans les carrières Saint Sauveur (d’anciennes carrières de schiste) un vaste complexe souterrain apte à abriter des matériels et les personnels de la Kriegsmarine, ainsi que l’état-major du Seekommandant dans le pire des cas. Les travaux vont commencer à l’automne 1943 mais ils ne seront jamais achevés. Ainsi, trois entrées devaient être faites, une seule sera vraiment terminée avant la fin des combats à Cherbourg. Ce site est constitué de quatre galeries parallèles et longitudinales NE-SO. Elles sont reliées par 5 couloirs perpendiculaires permettant de passer d’une travée à une autre. L’accès au réseau se fait de plein pied depuis le front de taille. Le recouvrement est de 10 mètres à l’entrée du réseau, jusqu’à 15 mètres, voire 20 mètres, dans la partie ouest du site. Les quatre galeries principales sont essentiellement coffrées en béton, recouvertes d’un enduit d’étanchéité puis maçonnées de briques. Il subsiste cependant des tronçons où la roche affleure. Le gabarit général : 3,7 mètres de hauteur pour 4,8 mètres de large. Longueur : 105 mètres pour la plus longue galerie, 85 mètres pour les trois autres galeries. Trois d’entre elles sont divisées en box séparés par des murs de briques. L’électricité était fournie à l’origine par un groupe électrogène. D’un point de vue patrimonial, les galeries des carrières Saint Sauveur sont chargées d’Histoire. En effet, lorsque la ville de Cherbourg est définitivement encerclée (21 Juin 1944), le generalleutnant Karl-Wilhelm von Schlieben s’y retranche avec son état-major inter-armes. Les jours de la garnison allemande sont désormais comptés. Le lundi 26 Juin, en tout début d’après-midi, des éléments avancés du 39 ème régiment d’infanterie de la 9 ème division américaine parviennent aux entrées des galeries. Il ne reste dès lors plus d’autre choix à von Schlieben et au Konteradmiral Walter Hennecke que celui de se rendre aux Américains. La reddition officielle du commandant de la place aura lieu le même jour dans un endroit jugé plus prestigieux par les vainqueurs, cela au regard des circonstances exceptionnelles, à savoir le château de Servigny à Yvetot-Bocage. A noter que ces derniers trouveront dans les susdites galeries des centaines de blessés allemands amenés là faute de mieux dans les jours qui précédent la capture de Cherbourg. Ce fait a engendré depuis lors une méprise car il est d’usage pour la population de la ville d’appeler le site des carrières Saint Sauveur « l’hôpital souterrain allemand ». De nos jours, une seule entrée située sur une propriété privée permet la visite des galeries. Elles sont laissées à l’abandon et dans un état de délabrement très avancé dû à l’humidité ambiante (infiltrations d’eau). Certaines sections sont même assez dangereuses en raison de l'effondrement de la voûte.

CHAZETTE Alain, DESTOUCHES Alain, TOMINE jacques, PAICH Bernard, TAGHON Peter, DESIT Frédéric, Les défenses du port de Cherbourg, Vertou, Editions Histoire et fortifications, 2016, 160 pages., page(s) : 50-57
Le site est localisé sur les hauteurs de la commune de Cherbourg Octeville et s'étend sous un si grand nombre de propriétés privées qu'il parait difficile d'apprécier toutes les parcelles en surface. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP en Avril 2019 d'après un plan émanant d'un rapport d'expertise effectué en Juillet 2015 par les services du BRGM. Voir lien : https://dl.brgm.fr/liens/CEqkSw0Y7hw424Hkr/Inspection%20galerie%20rue%20Saint%20Sauveur%20%C3%A0%20Cherbourg.zip Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire d'une des entrée des galeries a été contacté. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Carrières Saint Sauveur |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Galerie souterraine |
Voir fiche site.







| Nom du site : Rue Hippolyte de Tocqueville |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ces deux ouvrages sont situés à proximité de l'arsenal de Cherbourg. Le plus grand se trouve à l'intérieur des murs d'un bâtiment de la Marine nationale qui a certainement été réquisitionné par l'Occupant entre 1940 et 1944. De nos jours, ce bâtiment abrite les Services Historiques de la Défense. Il s'agit d'un ouvrage de type Vf mais dont la typologie est incertaine. Il se peut qu'il ne s'agisse pas d'un ouvrage standard. Le plus petit qui est à l'extérieur du susdit bâtiment et en bord de route est un relais téléphonique de type "c". Il n'a pas été possible de les visiter mais ils semblent tous les deux en bon état général de conservation.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville en centre ville, plus exactement aux 2 et 13 rue Hippolyte de Tocqueville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Avril 2019. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Le propriétaire a été contacté. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Rue Hippolyte de Tocqueville |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Nom codifié d'origine : Vf SK |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Il s'agit d'un ouvrage de type Vf mais dont la typologie est incertaine. Il se peut qu'il ne s'agisse pas d'un ouvrage standard. Quant à sa destination originelle, on peut penser qu'il servait à stocker des matériels. C'est là aussi une hypothèse...



| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce site est constitué par neuf grandes cuves souterraines et des installations de pompage construites par la marine allemande (Kriegsmarine) à une date inconnue. Néanmoins, il est possible qu'elles aient été réalisées au tout début de l'occupation allemande dans le cadre de l'opération Seelöwe pour stocker du carburant nécessaire à une flotte de guerre rassemblée en vue de la future invasion de l'Angleterre. Il faut souligner que le port de guerre de Cherbourg était déjà pourvu à l'époque d'importantes infrastructures de stockage de carburant (cuves de Brécourt à Equeurdreville Hainneville). Pour des raisons inconnues, la marine allemande a donc considéré que d'autres installations de ce genre étaient utiles à la réalisation de leur plan d'invasion, qui, finalement, ne verra jamais le jour. Il faut aussi souligner que ces dernières se trouvent à proximité des quais de la gare maritime, ce qui n'est pas le cas des cuves de Brécourt. Lors de la première visite de terrain en Octobre 2019, il a été possible de constater que quatre cuves étaient encore présentes sur site. L'une d'entre elles était devenue le sous-sol du bâtiment des Phares et Balises (E005), une autre un entrepôt de stockage aménagé à l'origine par les Ponts et Chaussées (E004). Enfin, deux cuves étaient à peines visibles, une recouverte par de l'herbe (E006) et l'autre par de l'asphalte (E007). Celles-ci demeuraient peut-être dans leur état d'origine. Quant aux autres, nous ne disposons d'aucune information quant à leur éventuelle destruction, cette zone ayant fait l'objet de nombreux aménagements depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Début 2021, les cuves E004 et E006 ont été détruites pour élargir les voies d'accès à l'embarquement des véhicules sur les ferrys. Il ne reste donc que deux cuves sur les neuf construites par les Allemands pendant l'Occupation. En ce qui concerne les dimensions des cuves: Cuve N°4 : 14.150 m x 14.141 m x 2.212 m = 442.61 m3 Cuve N°5 : 14.199 m x 14.205 m x 2.292 m = 462.28 m3 Cuve N°6 : probablement identique aux deux autres. Ces informations peuvent permettre de calculer le tonnage global de carburant contenu dans l'ensemble des cuves allemandes sur ce site, à savoir approximativement 4050 m3.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg en bord de mer. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP d'après une image aérienne en Octobre 2019 puis en Janvier 2021. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site A notre qu'un diagnostique préventif a été réalisé par l'INRAP sur une des cuves en Janvier 2021 (destruction des deux cuves par PNA).
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant d'une contenance approximative de 450 m3 qui n'est plus visible de nos jours. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant d'une contenance approximative de 450 m3 qui n'est plus visible de nos jours. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant d'une contenance approximative de 450 m3 qui n'est plus visible de nos jours. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant aux dimensions suivantes : 14.150 m x 14.141 m x 2.212 m = 442.61 m3 Cette cuve a été ouverte par le passé sur un côté pour en faire un entrepôt destiné à stocker des matériels des Ponts et Chaussées puis de la Compagnie des Phares et Balises. Celle-ci était toujours existante lorsque cet inventaire a été réalisé mais elle a été détruite début 2021 pour élargir les voies d'accès à l'embarquement des véhicules sur les ferrys.



| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant aux dimensions suivantes : 14.199 m x 14.205 m x 2.292 m = 462.28 m3 Cette cuve est désormais utilisée pour stocker les archives de la Compagnie des Phares et Balises. Les bureaux ont d'ailleurs été construits au-dessus de la susdite cuve qui sert en quelque sorte de sous-sol.


| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant aux dimensions suivantes comparables aux autres cuves présentes sur le site. Celle-ci était toujours existante lorsque cet inventaire a été réalisé mais elle a été détruite début 2021 pour élargir les voies d'accès à l'embarquement des véhicules sur les ferrys.

| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant aux dimensions comparables aux autres cuves présentes sur le site. Celle-ci est sans doute encore intacte mais on n'en voit plus guère qu'une structure supérieure qui permettait de la remplir.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant d'une contenance approximative de 450 m3 qui n'est plus visible de nos jours. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Station de pompage |
Selon les plans réalisés par Pinczon du Sel et conservés au SHD, le site aurait comporté un certain nombre d'usines de pompage selon ses propres termes. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Station de pompage |
Selon les plans réalisés par Pinczon du Sel et conservés au SHD, le site aurait comporté un certain nombre d'usines de pompage selon ses propres termes. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Phares et balises |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Réservoir pour carburants |
Grande cuve à carburant d'une contenance approximative de 450 m3 qui n'est plus visible de nos jours. Il est possible qu'elle ait été comblée dans le cadre de l'extension du port de commerce mais ce n'est en aucun cas une certitude.
| Nom du site : Collège Saint Paul |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Pendant l'Occupation, les Allemands réquisitionnent le collège privé Saint Paul de Cherbourg. Les réfectoires servent de cantonnement pour la troupe et un abri de dimension réduite est construit dans la chapelle (en élévation) en cas d'attaque aérienne. De nos jours, il est quasiment impossible de concevoir la configuration antérieure de cet ouvrage car des travaux d'aménagement ont amené à sa destruction totale. Il est donc difficile en conséquence d'en apprécier avec certitude la dimension originelle (approximativement 15 mètres carrés). A noter que les murs extérieurs du collège portent ou portaient de nombreuses inscriptions provenant cette fois-ci de la réquisition de l'établissement par les Américains après la libération de Cherbourg (essentiellement des noms et des prénoms et les états d'origine des soldats ou marins américains).
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville en plein centre ville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP par image aérienne en Octobre 2019. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Collège Saint Paul |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.
| Nom du site : Ferme de la montagne |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Wn 251 est composé à l'origine de deux imposants blockhaus de type L 434 (poste de commandement avec poste d'observation-télémétrie). Il est fort probable que d'autres ouvrages ont été construits par la Luftwaffe autour de ces mastodontes de béton mais tout le site a disparu dans les années 80 avec l'agrandissement de la carrière de grès armoricain des "Carrières de l'Ouest". Il n'est dès lors possible de dresser un plan du Wn 251 que grâce à une image aérienne prise par l'IGN en 1947. On ne connaît pas la date exacte de la réalisation des susdits L 434 situés à 800 mètres approximativement à l'est de la montagne du Roule et bénéficiant de fait d'un point de vue exceptionnel sur l'ensemble de la rade de Cherbourg.
Le site est situé sur la commune de Cherbourg-Octeville au lieu-dit " La Ferme de la montagne" ou encore "les Bosquets". Un relevé topographique de ce site a été réalisé par l'INRAP sur image aérienne en Mai 2020. La mairie a été contactée au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son territoire. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Ferme de la montagne |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Typologie : L 434 |
| Descripteur : Poste de commandement |
L'imposant blockhaus de type L 434 avait pour destination originelle de servir tout à la fois de poste de commandement et de poste d'observation. Pour ce faire, il était équipé à l'extérieur de l'enceinte principale d'un matériel sophistiqué de télémétrie. Des hauteurs de Cherbourg, il était possible d'éclairer les batteries de Flak protégeant le port et la rade des incursions aériennes menées par les Alliés jusqu'à la fin Juin 1944. Cet ouvrage a été complètement détruit dans les années 80.
| Nom du site : Ferme de la montagne |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Typologie : L 434 |
| Descripteur : Poste de commandement |
L'imposant blockhaus de type L 434 avait pour destination originelle de servir tout à la fois de poste de commandement et de poste d'observation. Pour ce faire, il était équipé à l'extérieur de l'enceinte principale d'un matériel sophistiqué de télémétrie. Des hauteurs de Cherbourg, il était possible d'éclairer les batteries de Flak protégeant le port et la rade des incursions aériennes menées par les Alliés jusqu'à la fin Juin 1944. Cet ouvrage a été complètement détruit dans les années 80.
| Nom du site : Ferme de la montagne |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Réservoir d’eau (citerne à eau) |
Un peu en retrait des deux blockhaus de type L 434, on discerne sur l'image aérienne de l'IGN ce qui pourrait être une citerne à eau nécessaire à la construction des ouvrages. Cette "piscine" a été complètement détruit dans les années 80.
| Nom du site : Ferme de la montagne |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Autre |
Un peu en retrait des deux blockhaus de type L 434, on discerne sur l'image aérienne de l'IGN ce qui pourrait être une aire bétonnée ou une vaste chape de béton sur laquelle un baraquement était construit. Une personne qui a visité le site avant sa destruction nous a confirmé son existence. Cet ouvrage a été complètement détruit dans les années 80.
| Nom du site : Fort de l'Ouest |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le fort de l'Ouest représente un des maillons de la défense antiaérienne allemande implanté au large de Cherbourg sur les forts de la Grande Rade. Ce faisant, on peut parler de première ligne de défense, quand bien même la seconde ceinture de fort se trouverait à faible distance de là (Querqueville, Chavagnac, fort de l'île Pelée, fort des Flamands). En ce qui concerne les constructions réalisées par l'Occupant sur ce fort, elles se révèlent peu nombreuses à l'instar des autres points d'appui de la Grande rade. Les ouvrages français préexistant à la Seconde Guerre mondiale ont été réutilisés à bon escient pour abriter les quelques pièces d'artillerie du Wn 219. A cet égard, un rapport américain ("Comparison of existing armament to that reported by pre-invasion intelligence") fait référence à la présence en Juin 1944 d'un canon de 50 mm sous casemate (toujours présent sur site), de deux canons antiaériens de 20 mm et d'un projecteur de 60 mm. L'armement de nid de résistance aurait donc été très limité. Il est par ailleurs difficile de préciser l'appartenance de ce Wn 219 à une arme de la Wehrmacht (ce site était dans la réalité mixte et réunissait probablement les trois armes la composant).
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en Octobre 2020. Le propriétaire a été contacté au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son sol. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Fort Central |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le fort Central représente un des maillons de la défense antiaérienne allemande implanté au large de Cherbourg sur les forts de la Grande Rade. Ce faisant, on peut parler de première ligne de défense, quand bien même la seconde ceinture de fort se trouverait à faible distance de là (Querqueville, Chavagnac, fort de l'île Pelée, fort des Flamands). En ce qui concerne les constructions réalisées par l'Occupant sur ce fort, elles se révèlent peu nombreuses à l'instar des autres points d'appui de la Grande rade. Les ouvrages français préexistant à la Seconde Guerre mondiale ont été réutilisés à bon escient pour abriter les quelques pièces d'artillerie du Wn 281. A cet égard, un rapport américain ("Comparison of existing armament to that reported by pre-invasion intelligence") fait référence à la présence en Juin 1944 de trois canons antiaériens de 37 mm Flak 18. L'armement de ce nid de résistance aurait donc été plus étoffé que celui du fort de l'Ouest en terme de puissance de feu. Il est par ailleurs difficile de préciser l'appartenance de ce Wn 281 à une arme de la Wehrmacht (ce site était dans la réalité mixte et réunissait probablement les trois armes la composant).
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en Octobre 2020. Le propriétaire a été contacté au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son sol. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Fort de l'Est |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le fort de l'Est représente un des maillons de la défense antiaérienne allemande implanté au large de Cherbourg sur les forts de la Grande Rade. Ce faisant, on peut parler de première ligne de défense, quand bien même la seconde ceinture de fort se trouverait à faible distance de là (Querqueville, Chavagnac, fort de l'île Pelée, fort des Flamands). En ce qui concerne les constructions réalisées par l'Occupant sur ce fort, elles se révèlent peu nombreuses à l'instar des autres points d'appui de la Grande rade. Les ouvrages français préexistant à la Seconde Guerre mondiale ont été réutilisés à bon escient pour abriter les quelques pièces d'artillerie légères du Wn 212. A noter que ce fort avait été grandement endommagé en Juin 1940 lorsque des marins français avaient décidé de le faire sauter. Un rapport américain ("Comparison of existing armament to that reported by pre-invasion intelligence") fait référence à la présence en Juin 1944 de canons antiaériens de 20 mm (nombre ?) L'armement de ce nid de résistance aurait donc été moins étoffé encore que celui des forts de l'Ouest et Central en terme de puissance de feu. Il est par ailleurs difficile de préciser l'appartenance de ce Wn 212 à une arme de la Wehrmacht (ce site était dans la réalité mixte et réunissait probablement les trois armes la composant).
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en Octobre 2020. Le propriétaire a été contacté au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son sol. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Vallée de Quincampoix |
| Type de site : 5 - Indéterminé | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Cet étrange bunker (par sa forme) pourrait avoir été construit par la SNCF pour protéger ses personnels affectés à la maintenance des locomotives et des wagons. On pense alors à un abri antiaérien. A ce jour, nous n'avons aucune information concernant la date de sa réalisation (avant-guerre ou pendant la guerre).

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en Novembre 2020. Le propriétaire a été contacté au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son sol. Un dossier iconographique n'a pas pu être réalisé sur les éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Vallée de Quincampoix |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.



| Nom du site : Carrefour Baquesne |
| Type de site : 1 - Site de transmissions | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Sur les hauteurs d'Octeville, à une date indéterminée, la Kriegsmarine construit pendant la guerre un grand abri de type V 142 qui lui servira de centre de transmissions dans la région, et ce jusqu'à la libération de Cherbourg par les Américains. A ce titre, cet ouvrage représente un maillon important au sein du dispositif de la défense allemande puisque les officiers en charge de ce central sont à même de recevoir tous les ordres émanant du quartier général avant de les rediriger vers les états-majors des unités stationnées dans le secteur. Ce bunker était protégé par un Tobrouk pour mortier de 5 cm Gr.W. et par une caponnière équipée d'une mitrailleuse. Il est possible que d'autres petites ouvrages aient existé à proximité. On ne connaît pas le numéro de code de ce centre de transmissions (la cartographie allemande est imprécise sur ce point). Si à l'origine ce gros bunker est construit au milieu des champs, Octeville n'échappe pas à l'urbanisation après-guerre. Des barres d'immeubles surgissent dans les années 60 et un stade est construit à proximité de cet abri qui va être finalement démoli sur décision de la mairie.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en Novembre 2020. Le propriétaire a été contacté au sujet d'éventuelles destructions d'ouvrages sur son sol. Un dossier iconographique n'a pas pu être réalisé sur les éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Carrefour Baquesne |
| Type de site : 1 - Site de transmissions |
| Nom codifié d'origine : Marinefunkstelle |
| Typologie : V 142 |
| Descripteur : Abri pour transmissions |
Voir fiche site.

| Nom du site : 44, rue amiral Courbet |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Il est impossible d'affirmer que cet abri antiaérien a été réalisé pour protéger les officiers allemands de la Kriegsmarine qui réquisitionnaient la maison bourgeoise pendant la guerre. L'hypothèse est cependant probable et serait conforme aux ouvrages du même type que l'on trouve dans bien des jardins de Cherbourg, derrière la façade de maisons de maître. Quoi qu'il en soit, on ne connaît ni sa taille ni son architecture générale, puisqu'il a été entièrement démoli après-guerre.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique approximatif de ce site a été réalisé par la DRAC en janvier 2021 sur image aérienne. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 44, rue amiral Courbet |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site. La géolocalisation de l'ouvrage ne peut être qu'imprécise.
| Nom du site : 75, rue de l'Abbaye |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce site n'est constitué que d'un seul et unique ouvrage, à savoir un gros blockhaus de protection pour personnels en cas d'attaque aérienne. Son architecture ne trompe pas à cet égard puisque l'on trouve à l'intérieur un mur anti-éclats qui le sépare en son milieu. Cet abri possède encore ses deux portes d'origine (une porte anti-gaz et une autre blindée à double volant). Par sa dimension, il représente l'un des abris antiaériens les plus intéressants de Cherbourg après les rares LS 200 encore présents dans la ville. Il n'offre a priori aucun élément probant de standardisation. Il s'agit donc d'une SonderKonstruktion qui épouse parfaitement les arrières d'un bâtiment naguère réquisitionné par les Allemands de par sa proximité avec l'arsenal de Cherbourg.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique approximatif de ce site a été réalisé par la DRAC en mars 2021 sur image aérienne. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 75, rue de l'Abbaye |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Nom codifié d'origine : Sonderkonstruktion |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.



| Nom du site : Constructions Mécaniques de Normandie |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce site repose sur un seul et unique ouvrage qui aurait pu être un abri antiaérien. Il n'a pas été possible de le visiter mais il semble qu'il soit encore dans un bon état général de conservation. Cet ouvrage n'est certainement pas standardisé au regard de son architecture peu classique. On pense en conséquence à une SonderKonstruktion.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville dans l'enceinte de l'entreprise CMN. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC en mars 2021 sur image aérienne. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Constructions Mécaniques de Normandie |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Voir fiche site.

| Nom du site : Rue de l'Abbaye |
| Type de site : 1 - Site de transmissions | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce local de transmissions (relais téléphonique ou Kabelschalstelle type C) possédait une porte blindée à l'entrée. L'extérieur est en bon état général de conservation mais il n'a pas été possible de visiter l'intérieur. Cet ouvrage est assez rare si on le compare au nombre important de kabelbrunnen trouvés dans la région.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC en mars 2021 sur image aérienne. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Rue de l'Abbaye |
| Type de site : 1 - Site de transmissions |
| Nom codifié d'origine : Kabelbrunnen |
| Descripteur : Relais téléphonique |
Relais de type "C" établi par les services des transmissions qui reliait les lignes téléphoniques entre les différents points d'appui et batteries situés sur la côte et à l'intérieur des terres.

| Nom du site : 38, rue Paul Talluau |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Il n'a pas été possible de visiter cet ouvrage bétonné qui apparaît au pied d'un immeuble cossu de la rue Paul Talluau. De nombreux immeubles dans ce secteur central de la ville ont été réquisitionnés par les Allemands et des abris antiaériens ont été construits pour protéger les officiers en poste à Cherbourg. Il est fort probable qu'il s'agisse là d'un de ces ouvrages disséminés entre cette rue et les rues Christine et François Lavieille. On ignore l'arme qui l'a construit mais les officiers de la Kriegsmarine (marine de guerre allemande) étaient très présents dans ce quartier pendant l'Occupation.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC en mars 2021 sur image aérienne. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 8, rue Paul Talluau |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Les sous-sols de ce grand bâtiment ont été renforcés par l'Occupant pour lui servir d'abri lors des attaques aériennes alliées. On peut imaginer sans peine que cet immeuble réquisitionné par les Allemands était alors utilisé par les services administratifs en garnison à Cherbourg. S'agissait-il de la Kriegsmarine (le poste de commandement du Hafenkommandant (commandant du port) de Cherbourg, Hermann Witt étant tout proche, au 32 rue François Lavieille ) ? Faute de sources écrites ou de toute documentation s'y rapportant, nous n'avons cependant aucune certitude en la matière. On peut bien sûr rapprocher ce type d'abri avec celui qui se trouve au 38 de la rue François Lavieille (sous-sol bétonné). Hélas, il n'a pas été possible de le visiter.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC en mars 2021 sur image aérienne. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : 8, rue Paul Talluau |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.
| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Kapitän Sur See Walter Hennecke devient Seekommandant Normandie en avril 1943. Il établit sa résidence à la villa Maurice qui se trouve sur les hauteurs d’Octeville au 157 de la rue Saint Sauveur. Il occupe en fait les fonctions d’un préfet maritime, mais en temps de guerre et avec l’éventualité d’une attaque des Alliés visant Cherbourg et son port en eau profonde. En juin 1943, des études géologiques sont menées dans le but de réaliser dans les carrières Saint Sauveur (d’anciennes carrières de schiste) un vaste complexe souterrain apte à abriter des matériels et les personnels de la Kriegsmarine. L'état-major du Seekommandant pourrait aussi y trouver refuge dans le pire des cas. Les travaux vont commencer à l’automne 1943 mais ils ne seront jamais achevés. Ainsi, trois entrées devaient être faites, une seule sera vraiment terminée avant la fin des combats à Cherbourg (27 juin 1944). L'ensemble des ouvrages construits rue président Loubet ne peuvent être dissociés de la villa Maurice et du chantier qui s'ouvre à proximité dans les conditions que nous avons évoquées. Le premier est un ouvrage bétonné enterré. Il s'agit sans doute d'un abri antiaérien réservé aux officiers de la Kriegsmarine détachés auprès de l'état-major du susdit amiral Hennecke, ainsi que pour sa personne cela va de soi. Remarquablement bien conservé, il a gardé ses deux portes blindées à double volant. C'est encore là un bel exemple des discrètes constructions réalisées par les Allemands dans les jardins des maisons cherbourgeoises. A noter qu'un plan du SHD nous indique la présence non loin de là mais de l'autre côté de la rue de ce qui pourrait être un relais téléphonique. Il n'a pas été possible de le retrouver. Cependant, des recherches plus approfondies ont permis de faire d'autres découvertes : plus bas dans la rue, une maison cache dans son jardin un abri bétonné totalement en élévation. C'est un Feldmässig au regard de la faible épaisseur du béton. Pourvu d'un poêle, cet abri aurait pu servir de réfectoire ou d'ordinaire. Sous ce jardin court une galerie souterraine d'une quinzaine de mètres qui mène à une petite pièce. De là, on accède à un escalier qui a été muré par le passé. Il est impossible de dire si une infrastructure est encore présente derrière ce mur constitué de pierres et de ciment (peut-être un abri antiaérien). Approximativement dans le milieu la rue président Loubet, un pont surplombe une ligne de chemin de fer désormais désaffectée. Les allemands avaient édifié sur ce pont un mur antichar qui barrait presque complètement la rue. En sus, ils avaient percé le mur de la maison située tout de suite en dessous du pont pour y aménager une fenêtre de tir (E006). Ainsi, tout soldat ennemi qui aurait essayé d'emprunter cet étroit espace de passage dans le mur aurait fait face à cette embrasure. Un bâtiment a été construit à l'emplacement de cette maison après la guerre et ce n'est que grâce à un film de juin 1944 du Signal Corps que ces éléments ont été découverts. Enfin, il faut signaler plus haut dans la rue un petit ouvrage qui offrait une vue sans pareille sur la rade de Cherbourg (E005). Il est impossible d'en préciser la destination originelle car il a été détruit dans les années 80. Sa présence est bien visible sur une image arienne ancienne. En guise de conclusion, il est possible que d'autres choses aient été construites dans cette rue stratégiquement importante.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC en avril 2021 sur image aérienne. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : SonderKonstruKtion |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site. Ouvrage non standardisé.





| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Nom codifié d'origine : Feldmässig |
| Descripteur : Abri pour personnels |
une maison cache dans son jardin un abri bétonné totalement en élévation. C'est un Feldmässig au regard de la faible épaisseur du béton. Pourvu d'un poêle, cet abri aurait pu servir de réfectoire ou d'ordinaire.



| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sous le jardin à proximité de l'abri allemand en E002 court une galerie souterraine d'une quinzaine de mètres qui mène à une petite pièce. De là, on accède à un escalier qui a été muré par le passé. Il est impossible de dire si une infrastructure est encore présente derrière ce mur constitué de pierres et de ciment (peut-être un abri antiaérien).




| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Approximativement dans le milieu la rue président Loubet, un pont surplombe une ligne de chemin de fer désormais désaffectée. Les allemands avaient édifié sur ce pont un mur antichar qui barrait presque complètement la rue.

| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Dans le haut de la rue président Loubet, un petit ouvrage offrait une vue sans pareille sur la rade de Cherbourg. Il est impossible d'en préciser la destination originelle car il a été détruit dans les années 80. Sa présence est bien visible sur une image arienne ancienne.

| Nom du site : rue président Loubet |
| Type de site : 1 - Poste de commandement / quartier général |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
En sus, ils avaient percé le mur de la maison située tout de suite en dessous du pont pour y aménager une fenêtre de tir (E006). Ainsi, tout soldat ennemi qui aurait essayé d'emprunter cet étroit espace de passage dans le mur aurait fait face à cette embrasure. Un bâtiment a été construit à l'emplacement de cette maison après la guerre et ce n'est que grâce à un film de juin 1944 du Signal Corps que ces éléments ont été découverts.

| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Après sa nomination en tant que Seekommandant Normandie en Avril 1943, le Kapitän Sur See Walter Hennecke établit sa résidence à la villa Maurice qui se trouve sur les hauteurs d’Octeville, au 157 de la rue Saint Sauveur. Il a en quelque sorte les fonctions d’un préfet maritime, mais en temps de guerre, et devient à compter de cette date un des principaux rouages de la Festung Cherbourg. Les seuls documents concernant cette ancienne maison de maître proviennent des Services Historiques de la Défense. Il s'agit en l'occurrence d'un plan qui détaille les ouvrages que les Allemands ont construit autour de la villa. On dispose également d'une photo américaine nous montrant une maison fortifiée et transformée en centre de transmissions par les Allemands, puis réutilisée comme tel par les Libérateurs. Selon la légende, cette bâtisse renforcée par du béton et des poutrelles en acier aurait été située rue président Loubet. Il est certain qu'il s'agit là en fait de l'un des ouvrages présents naguère dans le parc de la résidence de l'amiral Walter Hennecke (sur notre plan en E004). L'environnement de la villa Maurice a été profondément modifié depuis la fin de la guerre. Deux murs antichars qui barraient l'accès au site ont été détruits dans l'immédiat après-guerre (E006 et E007). Demeurent cependant quelques vestiges visibles qui témoignent de ce lointain passé, comme les E001 et E002, ainsi que l'embase de l'antenne radio par laquelle passaient les messages envoyés de la villa Maurice.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur plan en août 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments encore visibles composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Ouvrage bétonné de 11,10 m x 8,40 m attenant à la chapelle, elle-même fortifiée selon le plan trouvé au SHD. Nous n'avons pas pu visiter cet abri dont la destination originelle demeure inconnue.

| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Ouvrage bétonné de 4,00 m x 6,70 m dont la destination originelle demeure inconnue. Il est possible qu'il a servi à entreposer du matériel.


| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Tranchée de défense passive |
Tranchée d'une longueur de 61,00 mètres de longueur sur 1,20 mètre de largeur dont la destination originelle devait se résumer à une protection antiaérienne pour les personnels de la résidence de l'amiral Hennecke. Il est possible qu'elle existe toujours en partie mais elle a été remblayée après-guerre.

| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour transmissions |
Une photo américaine nous montre une maison fortifiée et transformée en centre de transmissions par les Allemands et réutilisée comme tel par les Libérateurs. Selon la légende, cette bâtisse renforcée par du béton et des poutrelles en acier aurait été située rue président Loubet. Il est certain qu'il s'agit là en réalité de l'un des ouvrages présents naguère dans le parc de la résidence de l'amiral Walter Hennecke.

| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan trouvé au SHD désigne la présence à cet endroit d'un petit abri, sans autre précision. Cet ouvrage n'existe plus de nos jours.
| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar complètement détruit dans l'immédiat après-guerre. Il est visible sur un film du Signal Corps. Cet obstacle se trouverait maintenant à l'extrémité nord de la rue Barthélémy Picqueret.


| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar complètement détruit dans l'immédiat après-guerre. Il est visible sur un film du Signal Corps. Cet obstacle se trouverait maintenant à l'extrémité sud de la rue Adrien Macé.

| Nom du site : Villa Maurice |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Embase d’antenne |
Grâce à une image aérienne, il a été possible de découvrir l'embase de l'antenne radio par laquelle passaient les messages envoyés de la villa Maurice. Cet ouvrage se trouve à proximité de la villa, rue Saint Sauveur. Il a été en partie recouvert par une construction légère mais semble néanmoins en bon état général de conservation.




| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Lorsque les Allemands s'emparent de la ville de Cherbourg en juin 1940, ils découvrent (ou pas) toute l'étendue de ses capacités portuaires. Le port en eau profonde de Cherbourg est encore à cette époque un grand port de guerre français qui va désormais servir un autre maître. Or, la conquête de l'Angleterre est précisément l'objectif prioritaire du Führer et toutes ces infrastructures deviennent de facto du plus grand intérêt stratégique. Si l'arsenal fait l'objet de travaux de réhabilitation, l'immense gare maritime transatlantique offre quant à elle tous les avantages de ses installations modernes reposant sur de vastes quais et de larges bassins (darse transatlantique). Tout cela ne peut qu'inciter la Kriegsmarine à changer la destination originelle de ce fleuron maritime de Cherbourg dédié essentiellement dans les années 20 au transport des migrants d'Europe de l'Est vers les États-Unis. Une flottille de guerre composée de destroyers, de torpilleurs, de poseurs de mines, etc, y sera désormais mouillée. On assiste ainsi dans un premier temps à la construction d'un important complexe de stockage de carburant situé à proximité de la gare maritime (Voir 50129 - CHERBOURG-OCTEVILLE_S024): neuf grandes cuves sont réalisées (peut-être au début de l'occupation allemande) dans le cadre de l'opération Seelöwe pour les besoins d'une flotte de guerre qui serait rassemblée en vue de l'invasion de l'Angleterre. L'abandon de ce projet en mai 1941 ne met pas un terme à l'utilisation de ce site par la marine allemande, loin s'en faut. En raison des attaques incessantes menées par la Royal Air Force sur Cherbourg, de grands abris antiaériens du type Ls Raum sont construits cette même année dans et autour de la gare maritime. D'autres plus petits auraient été construits dans l'enceinte même de la gare maritime, sous les passerelles. Ces abris doivent assurer la protection de tous les personnels navigants affectés à cette flottille mais aussi celle des personnels à terre. Sans qu'il soit possible de préciser la date de ces travaux, deux des tours vont être bétonnées à leur sommet pour accueillir une pièce de Flak, quant une autre semble avoir été chapeautée par un poste d'observation ou un poste de tir pour mitrailleuse. Enfin, on constate que deux grandes embrasures ont été ouvertes dans la tour la plus au Nord. Courant 1942, les Allemands décident d'entreprendre la construction de nouveaux ouvrages défensifs dans ce périmètre hautement sensible. Il ne s'agit dans un premier temps que de petits bunkers faiblement armés (au mieux chapeautés par des tourelles de chars français ou équipés d'un canon de calibre de 47 mm). Ce n'est qu'à compter de 1943 que la gare maritime est transformée en un véritable camp retranché, les alentours directs de l'édifice se hérissant de casemates bétonnées. Parmi les plus puissantes figurent les trois Regelbau 650 équipés de pièces de 7,5 cm Flak M 22-24. Si l'on ajoute l'ouvrage de de type Regelbau 649 pareillement armé construit plus à l'ouest à Chantereyne, l'ensemble constitue la M.K.B Seebahnhof. Le Stützpunkt 213, s'il intègre ces quatre casemates en compte bien d'autres, comme six Regelbau de type 631, deux 634, un 632, sans parler des ouvrages de défense de plus petite taille et du réseau très dense de tranchées couvrant l'ensemble du point d'appui. Au sujet de ce site majeur de la défense allemande à Cherbourg, nous disposons d'un court film émanant du Signal Corps (services cinématographiques de l'armée américaine) qui nous montre les ultimes combats dans ce secteur, le 26 juin 1944. Nous possédons en sus de précieuses photographies américaines prises après la libération de la ville alors que la gare maritime n'est plus qu'un champ de ruines (les autorités militaires allemandes avaient décidé de faire sauter les infrastructures portuaires de Cherbourg avant que la ville ne tombe définitivement aux mains de leurs ennemis). Il faut signaler enfin le plan réalisé par Pinczon du Sel qui, s'il paraît relativement exhaustif, ne nous permet pas de géolocaliser les ouvrages qui y figurent de manière très schématique. Après-guerre, les vestiges du Stuetzpunkt 213 vont disparaître les uns après les autres sous le coup de boutoir des pelles mécaniques. Aussi, de l'un des maillons les plus denses de la Festung Cherbourg, il ne reste de nos jours que trois ouvrages visibles dont un rarissime Regelbau 649.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en septembre 2021. Un dossier iconographique à a été réalisé sur les rares éléments encore visibles composant à l'origine ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type Bf.58c pour mitrailleuse ou arme automatique. Celui-ci a été arasé après la guerre. Des fouilles préventives réalisées par l'INRAP en 2020 ont permis de mettre à jour ce qu'il restait. Il aurait été équipé d'une mitrailleuse française de type Reibel. L'ouvrage a ensuite été complètement détruit.



| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm à rotule Pak K 36 (t). Cette casemate a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion).


| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm à rotule Pak K 36 (t). Cette casemate a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion).
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm à rotule Pak K 36 (t). Cette casemate a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion).
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 634 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Abri du type Regelbau 634 équipé d'une cloche blindée 20P7 à deux embrasures pour mitrailleuses MG 34. L'ouvrage a été complètement détruit après la guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type LS Raum. Une cuve L2 a été construite sur le toit pour abriter un canon de 2 cm Flak 38.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type Bf.58c pour mitrailleuse ou arme automatique. L'ouvrage a été complètement détruit après-guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 634 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Abri du type Regelbau 634 équipé d'une cloche blindée 20P7 à deux embrasures pour mitrailleuses MG 34. On peut se demander si cet ouvrage n'a pas été accolé à un autre plus petit. Il a été complètement détruit après la guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type LS Raum.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Cette casemate du type Regelbau 667 abritait à l'origine un canon de 5 cm KwK L/60.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls 200 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Grand abri antiaérien du type Ls 200.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm à rotule Pak K 36 (t). Cette casemate a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion). Elle était accolée en sus à un ouvrage armé d'une mitrailleuse sous cloche blindée (de type 90P9) et doté d'un projecteur positionné dans un petit encuvement sur le toit.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm à rotule Pak K 36 (t). Cette casemate a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion).
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type Bf.58c pour mitrailleuse ou arme automatique. L'ouvrage a été complètement détruit après-guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type LS Raum.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri apparaît sur une photo fort mauvaise. Il est impossible de définir sa typlogie exacte.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 631/SK pour canon de 4,7 cm Pak K 39 (t). Cette casemate est assez remarquable car elle figure parmi les rares ouvrages qui n'ont pas été rasés après-guerre. Elle a été modifiée à l'origine d'où le SK (SonderKonstruktion).

| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 632 |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Regelbau de type 632 : abri pour personnels équipé de mitrailleuses sous cloche blindée.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Une photo nous montre un encuvment à cet endroit précis. S'agissait-il d'une pièce de Flak ? Selon le plan réalisé par Pinczon du Sel, quatre encuvements au moins auraient existé à l'extrémité est du site. Celui-ci étant visible sur la susdite photographie, il est le seul à être pris en compte dans le cadre de cet inventaire
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Une photo nous montre ce qui pourrait être un abri à cet endroit précis. Il est hélas impossible d'en dire davantage.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 649 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 649 équipé d'un canon français antiaérien de 7,5 cm M22-24. Une cuve L2 a été construite sur le toit pour abriter un canon de 2 cm Flak 38. Cet ouvrage n'a pas été détruit et serait le seul exemplaire de tout le Mur de l'Atlantique.

| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 649 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 649 équipé d'un canon français antiaérien de 7,5 cm M22-24. Une cuve L2 a été construite sur le toit pour abriter un canon de 2 cm Flak 38. Cet ouvrage a été détruit après-guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : VF25 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type VF25 pour tourelle de char qui aurait été armée d'un canon français de 4,7 cm Kwk 173 et d'une mitrailleuse.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type LS Raum.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Les photos montrent un ouvrage à l'angle ouest du môle de la gare maritime. On discerne encore de nos jours des vestiges de cet ouvrage dont la destination originelle reste inconnue. Il s'agissait peut-être d'un poste avancé pour mitrailleuse ou pour projecteur.

| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Une bonne photographie du môle de la gare maritime montre un ouvrage construit parallèlement au LS Raum (E024). Il pourrait s'agir d'un abri pour matériels ou pour personnels.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : VF25 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type VF25 pour tourelle de char R 35 qui était armée d'un canon français de 3,7 cm Kwk 144 et d'une mitrailleuse. ,,
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 601 |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Abri garage de type Regelbau 601 qui protégeait un canon de 5 cm Pak 38. Dans sa configuration de tir, la pièce était extraite de l'abri et positionnée à l'extérieur dans un encuvement prévu à cet effet.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : VF25 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type VF25 pour tourelle de char FT qui était armée d'une mitrailleuse (MG 311). ,,
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type LS Raum.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 649 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Regelbau de type 649 équipé d'un canon français antiaérien de 7,5 cm M22-24. Cet ouvrage a été détruit après-guerre.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Une image aérienne ancienne permet d'entrevoir l'importance et la complexité du réseau de tranchées qui reliait les ouvrages de ce site entre eux. Il est hélas impossible d'en dire davantage. Ainsi, on ignore si ces tranchées étaient couvertes ou pas.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (embrasure) |
Une photographie ancienne permet de visualiser une grande ouverture (embrasure) pratiquée à mi hauteur de la tour la plus au nord de la gare maritime. Il s'agit sans doute d'une fenêtre de tir pour armes automatiques. C'est tout ce que l'on peut en dire.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (embrasure) |
Une photographie ancienne permet de visualiser une grande ouverture (embrasure) pratiquée à mi hauteur de la tour la plus au nord de la gare maritime. Il s'agit sans doute d'une fenêtre de tir pour armes automatiques. C'est tout ce que l'on peut en dire.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Une photographie ancienne permet de visualiser un grand encuvement construit sur le toit de la tour la plus au nord de la gare maritime. Il s'agit d'un encuvement pour pièce de Flak. Une autre photographie (allemande) confirme la présence sur le toit d'un canon de Flak.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Une photographie ancienne permet de visualiser un poste d'observation ou un poste de tir pour mitrailleuse sur le toit d'une tour du bâtiment central de la gare maritime.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Une photographie ancienne permet de visualiser un grand encuvement construit sur le toit d'une tour du bâtiment central de la gare maritime. Il s'agirait d'un encuvement pour pièce de Flak.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné apparaît sur une photographie ancienne assez nette et sur le plan de Pinczon du Sel. Il est impossible de définir sa typlogie exacte.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement.
| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Un mur antichar barrait en partie l'accès à la gare maritime au sud de l'édifice. Il en reste un pan encore visible le long du boulevard Félix Amiot. Par ailleurs, un court film émanant du Signal Corps (services cinématographiques de l'armée américaine) qui nous montre les ultimes combats dans ce secteur, le 26 juin 1944, confirme son existence.


| Nom du site : Gare maritime |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Cet abri bétonné léger intégré à l'infrastructure de la gare maritime apparaît sur une photographie ancienne assez nette. Il est impossible de dire s'il s'agit d'un ouvrage pour protéger le personnel en cas d'attaque aérienne ou pour stocker du matériel. Nous penchons plutôt pour la première hypothèse car ces abris construits sous les passerelles semblent pour la plupart se résumer à des espèces de "petits couloirs" pare-éclats en cas de bombardement. Celui-ci est situé à l'angle de la tour la plus au Nord.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Wn 253 est une batterie de Flak légère de la Luftwaffe située entre le Stützpunkt 213 à l'ouest (gare maritime) et le Stützpunkt 252 à l'est (terre-plein des Mielles). Si le Stp 252 est doté de six pièces de 8,8 cm Flak 36, le Wn 253 se révèle quant à lui beaucoup plus modeste avec trois canons de 2 cm Flak 30 ainsi qu'un projecteur. Le site repose sur quatre types d'ouvrages : un L410 A, deux L409 A, un L411 A, un L413. A cette liste, il convient d'ajouter trois Tobrouks pour la défense rapprochée ainsi qu'un fossé antichar et un réseau de tranchées. Pour parfaire l'inventaire de ce site, nous possédons de précieuses photographies américaines prises après la libération de la ville ainsi que des clichés pris dans les années 70. Il faut signaler enfin le plan réalisé par Pinczon du Sel qui, si il paraît exhaustif, ne nous permet pas vraiment de géolocaliser les ouvrages qui se trouvaient à cet endroit. Après-guerre, les abris et encuvements du Wn 253 vont disparaître les uns après les autres à l'instar de la quasi totalité des ouvrages allemands dans ce secteur de la ville de Cherbourg.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en septembre 2021. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Imposant abri pour personnels et pour stocker les munitions auquel était accolé un encuvement pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.



| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 410A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri L 410A auquel était accolée une cuve L2 pour pièce de 2 cm Flak 30 et flanqué d'un Tobrouk pour armes automatiques. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.


| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Imposant abri pour personnels et pour stocker les munitions auquel était accolé un encuvement pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 413 |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Soute à munitions de type L413. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 411A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Gros abri pour loger le personnel de la garnison flanqué d'un tobrouk pour armes automatiques et permettant d'abriter un projecteur (Scheinwerfer). Pour être opérationnel, ce matériel était sorti de son abri et transporté dans un encuvement prévu à cet effet. Selon les plans en notre possession (SHD), un encuvement était bien accolé à cet abri dans lequel se trouvait un projecteur. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement du type L 2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement du type L 2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L2 |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement du type L 2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement pour projecteur. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Une image aérienne assez nette montre la présence d'un Tobrouk pour arme automatique à cet endroit (type non visible). L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Une image aérienne assez nette montre la présence d'un Tobrouk pour arme automatique à cet endroit (type non visible). L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Une image aérienne assez nette montre la présence d'un Tobrouk pour arme automatique à cet endroit (type non visible). L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (fossé antichar) |
Une image aérienne assez nette montre la présence d'un fossé antichar à l'ouest du Wn 253. L'ouvrage a été totalement détruit à une date inconnue.
| Nom du site : Petite rade des Mielles |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Une image aérienne ancienne permet d'entrevoir le réseau de tranchées qui reliait les ouvrages de ce site entre eux. Il est hélas impossible d'en dire davantage. Ainsi, on ignore si ces tranchées étaient couvertes par endroits ou pas.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Stützpunkt 261 représentait en juin 1944 le dispositif défensif le plus central de Cherbourg de par sa position située entre la gare maritime (Stützpunkt 213) et l'arsenal. En effet son ouvrage principal (qui est toujours visible mais seulement en partie) reposait sur un long mur antichar barrant l'accès de la plage Napoléon. Dans les jours qui suivent la libération de la ville, ce mur a été endommagé par les sapeurs de l'armée américaine qui ont pratiqué deux brèches à l'aide d'explosifs, ceci afin de permettre l'accès à la plage Napoléon. Cette plage sera intensément utilisée dans les mois suivants pour le débarquement des munitions et du matériel. Pour en revenir au mur, cet obstacle était renforcé à l'aide de petits bunkers pour mitrailleuses et un grand abri du type Ls 200 avait même était construit entre la statue de Napoléon et les grands immeubles bourgeois donnant sur le front de mer (Un plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon le décrit comme un "blockhaus radio" de la "station radio de l'aviation maritime"). Les Ls ont été construits en 1942 lors d'un programme de construction "Luftschutzprogramm". A cette époque, on en construisait dans tous les ports de taille moyenne ou grande; on ne parlait pas encore de "Mur de l'Atlantique". A priori, il paraît difficile d'attribuer ce secteur à une arme plutôt qu'à une autre. Sans conteste, la Kriegsmarine y était très présente et avait réquisitionné de nombreux bâtiments pour ses services généraux (le présent inventaire révèle en effet la présence de la marine allemande dans de nombreuses maisons proches de la place Napoléon). Mais la carte allemande qui nous sert de document de base pour apprécier la codification des sites démontrerait également la présence de la Luftwaffe. Cela peut paraître plus surprenant quand bien même le Stp 261 engloberait à l'ouest l'ancienne base de l'aéronavale française Chantereyne. En fait, il s'agissait d'une base d'hydravions et les seules photos que nous possédions de l'époque de l'Occupation montrent bien des hydravions allemands qui, s'ils ont appartenu dans un premier temps à la Kriegsmarine, ont ensuite été rattachés à la Luftwaffe. Ceci explique cela... Quoi qu'il en soit, il n'est pas aisé de reconstituer ce site de nos jours tant les destructions ont été nombreuses après-guerre (nous disposons néanmoins d'un plan incomplet trouvé au SHD). Cet axe de circulation majeur entre l'ouest et l'est de la ville a vite scellé le sort du grand Ls 200 et de tous les ouvrages qui prenaient la plage en enfilade. Si le mur antichar a survécu au temps et à toutes ces destructions programmées, il n'en reste cependant qu'une partie seulement. Il faut aussi tenir compte de la réalisation dans les années 80 d'une grande marina qui a complètement bouleversé la physionomie du site. Il ne subsiste dans ce secteur qu'une casemate du type Regelbau 667. Avec les vestiges du mur antichar, cette dernière représente l'ultime ouvrage défensif témoignant de l'existence de ce point d'appui hautement stratégique. A la libération, la plage Napoléon ainsi que la place du même non deviennent un dépôt à ciel ouvert des matériels débarqués des Liberty Ships ancrés dans la grande rade. Le 483e bataillon portuaire de l'armée américaine est exclusivement affecté sur le secteur de la "nouvelle plage" ( Plage Napoléon ) au déchargement de fret effectué à l’aide des Dukws. Cela explique en partie la disparition des ouvrages construits par les Allemands pendant l'Occupation.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en septembre 2021. Un dossier iconographique à a été réalisé sur les rares éléments encore visibles composant à l'origine ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Cet impressionnant mur antichar barrait l'accès sur toute la largeur de la plage Napoléon. Des postes de tir étaient intégrés à cet obstacle qui comportait également une extension perpendiculaire qui fermait complètement l'accès à la place Napoléon et donc au centre ville. Ce long mur antichar a été endommagé par les sapeurs de l'armée américaine qui ont pratiqué deux brèches à l'aide d'explosifs, ceci afin de permettre l'accès à la plage Napoléon. Cette plage sera intensément utilisée dans les mois suivants pour le débarquement de matériel. Pour en revenir au mur, il disparaît également sous le toit d'un parking souterrain, une partie seulement et donc encore visible pour rappeler l'importance stratégique de la ville toute entière. Après la guerre, ce mur a été en grande partie détruit. On peut en découvrir un pan situé à l'extrémité Est, près de l'actuelle école de voile.


| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Poste de tir pour mitrailleuse intégré à l'extrémité Est du mur antichar.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Poste de tir pour mitrailleuse intégré au centre du mur antichar.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Poste de tir pour mitrailleuse intégré au centre du mur antichar.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Poste de tir pour mitrailleuse intégré à l'extension du mur antichar construite perpendiculairement à la plage.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Poste de tir pour mitrailleuse intégré à l'extension du mur antichar construite perpendiculairement à la plage.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Selon le plan de Pinczon du Sel trouvé au SHD, deux encuvements reliés l'un à l'autre pour 50 mm auraient été construits à cet endroit. Il est difficile d'en dire davantage mais une photo de mauvaise qualité en atteste.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Selon le plan de Pinczon du Sel trouvé au SHD, deux extensions auraient été construites de part et d'autre du Ls 200 pour protéger l'ouvrage principal. Il est difficile d'en dire davantage mais des photographies les montrent bien. Le plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon les décrit comme "emplacements pour petits pièces".
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Selon le plan de Pinczon du Sel trouvé au SHD, deux extensions auraient été construites de part et d'autre du Ls 200 pour protéger l'ouvrage principal. Il est difficile d'en dire davantage mais des photographies les montrent bien. Le plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon les décrit comme "emplacements pour petits pièces".
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls 200 |
| Descripteur : Bâtiment d’élevage |
Grand abri antiaérien du type Ls 200. Des photographies très intéressantes montrent que les Allemands avaient savamment camouflé cet ouvrage qui avait de fait perdu sa physionomie très caractéristique. Un plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon le décrit comme un blockhaus radio. Les LS ont été construits en 1942 lors d'un programme de construction "Luftschutzprogramm". A cette époque, on en construisait dans tous les ports de taille moyenne ou grande, on ne parlait pas encore de "Mur de l'Atlantique".
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Un plan conservé au SHD concerne un ouvrage qui se serait trouvé au 30 de la place Napoléon (derrière la façade l'immeuble).
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Ce mur antichar barrait l'accès à la rue Auvray.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Ce mur antichar barrait l'accès à la rue de l'Onglet.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Des photographies de mauvaise qualité montreraient la présence à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française d'un encuvement (peut-être pour une pièce de Flak). Ce n'est qu'une hypothèse.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Des photographies de mauvaise qualité montreraient la présence à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française d'un encuvement (peut-être pour une pièce de Flak). Ce n'est qu'une hypothèse.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Des photographies de mauvaise qualité montreraient la présence à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française d'un encuvement (peut-être pour une pièce de Flak). Ce n'est qu'une hypothèse.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Des photographies de mauvaise qualité montreraient la présence d'un abri enterré à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française (à proximité des encuvements pour pièce de Flak). Ce n'est qu'une hypothèse.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien du type Ls mais dont le type est difficile à définir (est-ce un Ls 200 ?)
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri antiaérien dont le type est inconnu. Le plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon les décrit comme "abri passif".
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Des photographies de mauvaise qualité montrent la présence de trois baraquements entourés d'une sorte de mur pare-éclats à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française. Ont-ils été construits par les Allemands ? Ce n'est qu'une hypothèse mais ils apparaissent aussi sur le plan de Pinczon du Sel conserve au SHD de Cherbourg.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Des photographies de mauvaise qualité montrent la présence de trois baraquements entourés d'une sorte de mur pare-éclats à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française. Ont-ils été construits par les Allemands ? Ce n'est qu'une hypothèse mais ils apparaissent aussi sur le plan de Pinczon du Sel conserve au SHD de Cherbourg.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Des photographies de mauvaise qualité montrent la présence de trois baraquements entourés d'une sorte de mur pare-éclats à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française. Ont-ils été construits par les Allemands ? Ce n'est qu'une hypothèse mais ils apparaissent aussi sur le plan de Pinczon du Sel conserve au SHD de Cherbourg.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Un plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon affirme que cette casemate du type Regelbau 667 abritait un canon e 47 mm.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Des photographies de mauvaise qualité montrent la présence d'un encuvement à cet endroit de l'ancienne base aéronautique française.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Un plan conservé au SHD et qui concerne les ouvrages de la place Napoléon affirme que cette casemate du type Regelbau 667 abritait un canon de 47 mm. Cet ouvrage est toujours présent, ce qui représente une exception à la règle en ce qui concerne ce site.

| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Embase d’antenne |
Ambase d'antenne. Difficile à distinguer sur image aérienne.
| Nom du site : Place Napoléon |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Embase d’antenne |
Ambase d'antenne. Difficile à distinguer sur image aérienne.
| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le Wn 268 est une batterie de Flak légère de la Luftwaffe située dans le bastion II de l'Arsenal de Cherbourg (espace utilisé avant guerre et après guerre par la marine française pour stocker du pétrole à l'aide de trois grands réservoirs à mazout) . Si le Stp 269 de la Saline (tout proche) est doté de six pièces de 8,8 cm Flak 36, le Wn 268 se révèle quant à lui beaucoup plus modeste avec trois canons de 2 cm Flak 30. Le site repose sur quatre types d'ouvrages : un L410 A, deux L409 A, un L407 A. A cette liste, il convient d'ajouter un Tobrouk pour la défense rapprochée. Le fait que cette position de Flak se trouve dans l'enceinte de l'Arsenal a sans doute sauvé ces ouvrages qui sont toujours présents et encore visibles à la condition de pouvoir pénétrer dans cette Zone Militaire Sensible.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en septembre 2021. Un dossier iconographique (photos anciennes) a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
L.409A : imposant abri surplombé d'un encuvement de type L2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ensemble est en assez bon état malgré une dégradation structurelle assez légère de la cuve.


| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 409A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
L.409A : imposant abri surplombé d'un encuvement de type L2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ensemble est en assez bon état malgré une dégradation structurelle assez légère de la cuve.



| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 410A |
| Descripteur : Abri pour personnels |
L.410A : imposant abri surplombé d'un encuvement de type L2 pour pièce de 2 cm Flak 30. L'ensemble est en assez bon état malgré une dégradation structurelle assez légère de la cuve.




| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : L 407A |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Soute à munitions de réserve du type L 407A. Il n'a pas été possible de le visiter à cause de la végétation mais l'ouvrage semble être en bon état général e conservation.


| Nom du site : Bastion III de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk de type Bf.58c pour mitrailleuse.


| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
C'est en 1944 que la Kriegsmarine (marie allemande) entreprend la construction d'une batterie d'artillerie côtière dans l'enceinte même de l'arsenal de Cherbourg. Codée STP 216, la Batterie Bastion (comme l'appellent eux-mêmes les Allemands) est habilement intégrée aux fortifications françaises préexistantes puisqu'elle se niche littéralement derrière les murs d'enceinte du bastion numéro II de l'arsenal. Cette disposition particulière oblige les ingénieurs allemands à édifier les casemates et le poste de direction de tir sur deux niveaux afin de les placer en surélévation par rapport à la muraille faite de blocs en granit de ce bastion. Les quatre casemates sont du type M 170 + 622, quand le poste de direction de tir est un Leitstand de type M 162a. Pour résumer, le premier étage de cet ensemble est constitué du Regelbau 622 où l'on trouve le casernement de l'équipage et une salle pour stocker les douilles tirées. Le deuxième étage est occupé par la casemate du type M 170 avec sa chambre de tir, ses soutes pour stocker les obus et les gargousses. Cet ouvrage est également équipé d'une caponnière ainsi que d'un Tobrouk pour sa défense rapprochée. Les artilleurs Allemands de la M.A.A. 260 disposent de quatre canons pour sous marins de 105 mm S.K.C/32.U in L.C/36.U. Ces pièces permettent de battre la grande rade ainsi que les passes de l'Ouest et de l'Est. A n'en pas douter, ce dispositif représente l'un des meilleurs atouts des Allemands en cas d'attaque de Cherbourg par la mer, tout du moins à moyenne distance. Il faut ajouter à cette réalisation tardive un ouvrage pour projecteur de 60 cm ainsi qu'un abri usine équipé d'un groupe électrogène fournissant l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Bien que cette batterie ait été pleinement opérationnelle en mai 1944, il semble bien que des travaux fussent encore en cours lors du débarquement allié sur les côtes normandes. L'on dispose d'une photographie qui montre qu'un ouvrage était bien en construction à l'arrière du poste de direction de tir. De nos jours, l'ensemble de ces ouvrages (à l'exception de l'abri pour projecteur et son générateur) sont encore visibles au sein de la Base navale de Cherbourg. Les casemates et le poste de direction de tir ont été utilisés dans le temps par la marine nationale à diverses tâches, comme l'entraînement des fusiliers marins. Néanmoins, hormis quelques aménagements intérieurs non conséquents pour leur intégrité, on y trouve encore l'ensemble des portes blindées. La spécificité architecturale de cette batterie côtière et sa préservation remarquable en font sans nul doute un site exceptionnel.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur plan en septembre 2021. Un dossier iconographique (photos anciennes) a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Leitstand |
| Typologie : M 162a |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Leitstand de type M 162a.









| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : M 170 + 622 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Casemate du type M 170 + 622. Pour résumer, le premier étage de cet ensemble est constitué du Regelbau 622 où l'on trouve le casernement de l'équipage et une salle pour stocker les douilles tirées. Le deuxième étage est celui de la casemate du type M 170 avec sa chambre de tir, ses soutes pour stocker les obus et les gargousses. Cet ouvrage est équipé d'une caponnière ainsi que d'un Tobrouk pour sa défense rapprochée.





| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : M 170 + 622 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Casemate du type M 170 + 622. Pour résumer, le premier étage de cet ensemble est constitué du Regelbau 622 où l'on trouve le casernement de l'équipage et une salle pour stocker les douilles tirées. Le deuxième étage est celui de la casemate du type M 170 avec sa chambre de tir, ses soutes pour stocker les obus et les gargousses. Cet ouvrage est équipé d'une caponnière ainsi que d'un Tobrouk pour sa défense rapprochée.






| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : M 170 + 622 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Casemate du type M 170 + 622. Pour résumer, le premier étage de cet ensemble est constitué du Regelbau 622 où l'on trouve le casernement de l'équipage et une salle pour stocker les douilles tirées. Le deuxième étage est celui de la casemate du type M 170 avec sa chambre de tir, ses soutes pour stocker les obus et les gargousses. Cet ouvrage est équipé d'une caponnière ainsi que d'un Tobrouk pour sa défense rapprochée.






| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : M 170 + 622 |
| Descripteur : Poste de direction de tir |
Casemate du type M 170 + 622. Pour résumer, le premier étage de cet ensemble est constitué du Regelbau 622 où l'on trouve le casernement de l'équipage et une salle pour stocker les douilles tirées. Le deuxième étage est celui de la casemate du type M 170 avec sa chambre de tir, ses soutes pour stocker les obus et les gargousses. Cet ouvrage est équipé d'une caponnière ainsi que d'un Tobrouk pour sa défense rapprochée.








| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour projecteur |
Cet abri pour projecteur de 60 mm a complètement disparu à une date inconnue.
| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Cet ouvrage qui abritait le groupe électrogène alimentant en énergie le projecteur de 60 mm a complètement disparu à une date inconnue.
| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
L'on dispose d'une photographie qui démontre qu'un ouvrage (abri ou encuvement) était en construction à l'arrière du poste de direction de tir. Il est impossible de connaître ce qu'aurait pu être destination originelle.
| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
L'on dispose d'un plan allemand qui démontre qu'un ouvrage (appelé Gewehr, c'est-à-dire arme à feu ) était construit à cet endroit. Il est impossible d'affirmer ce qu'aurait pu être destination originelle amis il s'agissait sans doute d'un abri pour armes individuelles et pour munitions.
| Nom du site : Bastion II de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
L'on dispose d'un plan allemand qui démontre qu'un ouvrage (appelé Gewehr, c'est-à-dire arme à feu ) était construit à cet endroit. Il est impossible d'affirmer ce qu'aurait pu être destination originelle amis il s'agissait sans doute d'un abri pour armes individuelles et pour munitions.
| Nom du site : Hôpital Pasteur |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisent un grand abri SonderKonstruktion dans l'enceinte de l'hôpital Pasteur de Cherbourg. Déjà parfaitement intégré au centre des bâtiments préexistants, ils vont jusqu'à peindre de fausses fenêtres sur les flancs de cet énorme ouvrage. Quant à sa destination originelle, elle doit essentiellement tenir à la protection des personnels (malades comme personnels soignants) pendant les attaques aériennes. Il est probable que des blocs chirurgicaux, des infirmeries, des réserves de médicaments ont été réalisés dans ses murs. Après la guerre, cet abri est devenu un centre de radiologie, avant d'être réhabilité dans les années 2000 pour servir d'annexes à l'hôpital Pasteur. Une visite de ce vestige de la guerre est pour le moins surprenante tant il est devenu difficile de retrouver des indices visibles de son lointain passé. La transformation d'un blockhaus à des fins civiles est dans le cas présent un modèle du genre, ce qui lui donne un caractère exceptionnel.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur plan en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Hôpital Pasteur |
| Type de site : 1 - Centre hospitalier |
| Nom codifié d'origine : SonderKonstruktion |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Voir fiche site.




| Nom du site : Villa Marguerite |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Ce site est composé de trois ouvrages que nous avons réunis de manière quelque peu arbitraire en raison de leur proximité les uns avec les autres. Les deux premiers ont été construits dans une belle maison de maître, plus connue à Cherbourg sous le nom de villa Marguerite. Cette demeure a été réquisitionnée pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands qui ont aménagé un grand abri antiaérien dans la cave (on ignore de quelle arme il s'agissait). On y retrouve toutes les caractéristiques propres à ces ouvrages avec en plus une porte antigaz très bien conservée. A l'extérieur de la bâtisse, accolé au mur du jardin donnant sur la rue Emile Zola, on trouve un petit ouvrage pour abriter une mitrailleuse ou une arme automatique. Afin de contrôler cet important carrefour, le mur a été remanié afin d'y ouvrir une fenêtre de tir, toujours bien visible de nos jours. C'est intéressant car cette embrasure représente l'une des rares défenses aménagées dans le centre de Cherbourg par l'Occupant qui soit encore présente. La plupart des réalisations de ce genre ont en effet disparu ou ne sont plus visibles. Enfin, et par commodité, nous avons ajouté un pan du mur antichar qui barrait l'accès au quartier Saint Sauveur (et donc à la villa Maurice, résidence attitrée du Konteradmiral Walter Hennecke). Ce mur été en grande partie détruit et c'est lui aussi un des rares vestiges de cette catégorie d'obstacles réalisés par les Allemands dans de nombreuses rues de Cherbourg ainsi que dans ses faubourgs.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville au 125, de la rue Emile Zola. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur image aérienne en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Villa Marguerite |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Cette demeure a été réquisitionnée pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands qui ont aménagé un grand abri antiaérien dans la cave (on ignore de quelle arme il s'agit). On y retrouve toutes les caractéristiques propres à ces ouvrages avec en plus une porte antigaz très bien conservée.


| Nom du site : Villa Marguerite |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Abri pour personnels |
A l'extérieur de la bâtisse, accolé au mur du jardin donnant sur la rue Emile Zola, on trouve un petit ouvrage pour abriter une mitrailleuse ou une arme automatique. Afin de contrôler cet important carrefour, le mur a été remanié afin d'y ouvrir une fenêtre de tir, toujours bien visible de nos jours. C'est intéressant car cette embrasure représente l'une des rares défenses aménagées dans le centre de Cherbourg par l'Occupant qui soit encore présente de nos jours. La plupart des réalisations de ce genre ont en effet disparu ou ne sont plus visibles.

| Nom du site : Villa Marguerite |
| Type de site : 1 - Cantonnement et administration |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar qui barrait l'accès au quartier Saint Sauveur (et donc à la villa Maurice, résidence attitrée du Konteradmiral Walter Hennecke). Ce mur été en grande partie détruit et c'est lui aussi l'un des rares vestiges de cette catégorie d'obstacles réalisée par les Allemands dans de nombreuses rues de Cherbourg ainsi que dans ses faubourgs.


| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le fort du Homet a été construit dans le dernier quart du dix-neuvième siècle à l'extrémité nord-est de l'Arsenal de Cherbourg. Pendant l'Occupation, les Allemands auraient renforcé les défenses déjà présentes (essentiellement deux vieux canons français de 75 cm) par deux pièces de Flak et deux Pak de 5 cm KwK. C'est en fait la Kriegsmarine (marine allemande) qui en prend possession, l'ouvrage se voyant attribué le numéro de code Wn 263 (incertain). Il est possible que le site ait aussi accueilli un contingent de la Luftwaffe (la carte allemande qui nous sert de document de base pour apprécier la codification des sites démontrerait en effet la présence de cette arme le long de la jetée du Homet en 1944). C'est sur le dessus du fort que sont logiquement réalisées les deux cuves pour canons de Flak, les pièces de 5 cm ne semblant pas être protégées. Enfin, au moins deux projecteurs auraient été installés sur site. A l'intérieur du fort, des murs pare-éclats, parfois recouverts d'un toit sont disposés sur les flancs de l'édifice. Ce qui pourrait être un poste de tir bétonné pour arme automatique est également construit hors des murs d'enceinte. Les ouvrages français sont bien sûr utilisés par les marins ou aviateurs comme le poste d'observation bétonné. Il ne nous a pas été possible de visiter le haut du fort qui demeure encore l'endroit le plus intéressant. Le fort du Homet a en effet perdu une partie significative de ses infrastructures côté sud et, vu du sol, il n'est pas évident de se faire une idée des vestiges allemands encore existants. On aperçoit bien le tube de l'un des deux canons français de 75 cm qui constituaient avant la Seconde Guerre mondiale son armement principal, et c'est à peu près tout. Il a donc fallu réunir toutes les photos américaines prises à la Libération et que nous avons pu trouver pour reconstituer ce site. C'est grâce à ces clichés que l'on peut apercevoir des petits ouvrages réalisés à l'intérieur du fort. Le plan qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) fut une source secondaire pour la réalisation de cet inventaire qui demeure peut-être incomplet en l'état. Enfin, Dans le rapport "Report on german concrete fortifications" d'octobre 1944, on trouve quelques informations se rapportant au Homet :"Strongpoint - A.A. (antiaircraft) position on coast inside inner breakwater - Vicinity of fort du Homet". Il y est question d'emplacements pour pièces de 20 mm et d'un "Tobruk "pour M.G. ainsi que d'autres en pierres pour M.G. Dans le dernier cas, on ne peut s'empêcher de penser à la jetée du Homet et aux ouvertures de tir réalisées par les Allemands.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur photographies d'époque et plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Le plan général de l'Arsenal de Cherbourg réalisé en 1948, et qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel), décrit cet ouvrage comme une soute abri. Cela aurait pu être aussi un poste de défense rapprochée situé au pied du fort du Homet. Une photographie américaine le montre sans beaucoup de netteté mais nous penchons cependant pour cette hypothèse.
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Une photo prise après-guerre nous montre une pièce de 5 cm fixée à cet endroit sur une plateforme bétonnée et non protégée par un parapet. C'est tout ce que l'on peut en dire en l'état actuel de nos connaissances...
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Une photo prise après-guerre nous montre un encuvement à cet endroit (très approximativement). Le rapport Pinczon du Sel faisait référence à de la Flak sur les hauteurs du fort du Homet. On ne sait pas vraiment si l'ouvrage est d'origine allemande ou française. C'est tout ce que l'on peut en dire...
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Une photo prise après-guerre nous montre un encuvement à cet endroit (très approximativement). Le rapport Pinczon du Sel faisait référence à de la Flak sur les hauteurs du fort du Homet. On ne sait pas vraiment si l'ouvrage est d'origine allemande ou française. C'est tout ce que l'on peut en dire...
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Une photo prise après-guerre nous montre ce qui aurait pu être un poste de guet ou un bloc pour MG. Tout cela reste très incertain.
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle en élévation |
A l'intérieur du fort, des murs pare-éclats, parfois recouverts d'un toit sont disposés sur les flancs de l'édifice. Il a fallu réunir toutes les photos américaines prises à la Libération et en notre possession pour les reconstituer. C'est grâce à ces clichés que l'on peut apercevoir des petits ouvrages réalisés à l'intérieur du fort. Le document qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) fut une source très appréciable pour la réalisation de ce plan.
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Tranchée ouverte |
Pour finaliser cet inventaire, il a fallu réunir toutes les photos américaines prises à la Libération et en notre possession. C'est grâce à ces clichés que l'on peut apercevoir des petits ouvrages réalisés à l'intérieur du fort. Sur l'une d'entre elles, On y découvre une tranchée bétonnée en U positionnée en face de l'entrée. Il s'agirait d'un poste de combat pour lance-flammes type "Mittlere Flammenwerfer 35" (on le discerne sur cette photographie).
| Nom du site : Fort du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Pour finaliser cet inventaire, il a fallu réunir toutes les photos américaines prises à la Libération et en notre possession. C'est grâce à ces clichés que l'on peut apercevoir des petits ouvrages réalisés à l'intérieur du fort. Sur l'une d'entre elles, On découvre un petit abri bétonné, une sorte de soute, construit en élévation. Sa destination originelle est incertaine.
| Nom du site : Terre-plein du Homet |
| Type de site : 5 - Indéterminé | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Une photographie américaine prise à la Libération nous permet d'entrevoir au moins trois ouvrages bétonnés allemands sur le terre-plein situé au nord ouest du fort du Homet. Ce site qui aurait été composé en tout et pour tout de ces trois ouvrages se serait vu attribuer le numéro de code Wn 216 (incertain). La carte allemande qui nous sert de document de base pour apprécier la codification des sites démontrerait en effet la présence de la Heer dans ce secteur en 1944). Le plan général de l'Arsenal de Cherbourg réalisé en 1948, et qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel), représente une source essentielle pour la réalisation du présent inventaire. Il est cependant impossible de dire à quoi ces ouvrages étaient destinés à l'origine. On distingue sur la susdite photographie deux gros abris bétonnés et un plus petit. Tous auraient été détruits à une date indéterminée dans l'après-guerre.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur photographies d'époque et plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Terre-plein du Homet |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné semble être destiné au stockage de matériels mais ce n'est là qu'une hypothèse.
| Nom du site : Terre-plein du Homet |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné semble être destiné au stockage de matériels mais ce n'est là qu'une hypothèse.
| Nom du site : Terre-plein du Homet |
| Type de site : 5 - Indéterminé |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Cet abri bétonné semble être destiné au stockage de matériels mais ce n'est là qu'une hypothèse.
| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Le plan qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) nous montre des défenses légères réalisées par les Allemands tout du long de la jetée du Homet, à savoir au moins six fenêtres de tir permettant de positionner des armes automatiques en direction de la grande rade. Chaque meurtrière aurait été protégée par un petit abri bétonné (une photographie prise après-guerre en atteste mais les six ouvrages ont été détruits). Cette jetée ainsi aménagée devenait de fait une position de défense avancée. Il a également été possible de se rendre sur place afin de constater de visu que de telles ouvertures ont bien été pratiquées dans le mur de la jetée pendant l'Occupation. A cela, il faut ajouter un abri (E007) qui doit être allemand bien que l'enduit qui le recouvre laisse à penser qu'ils est français (nous nous référons à une photo d'époque pour lui attribuer cette origine). Sur place, on découvre aussi un pan de mur adossé à celui de la jetée qui pourrait être l'ultime vestige d'un ouvrage bétonné construit pour procurer un abri aux guetteurs ou entreposer du matériel. A son extrémité, on trouve toujours un abri bétonné dans lequel des personnels de garde auraient pu déclencher l'explosion des mines disposées sous les eaux de la grande rade. Il est possible que le site ait accueilli un contingent de la Luftwaffe (la carte allemande qui nous sert de document de base pour apprécier la codification des sites démontrerait en effet la présence d'une unité de de cette arme le long de la jetée du Homet en 1944).

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Ouverture de tir (meurtrière) |
Fenêtre de tir ouverte dans le mur de la jetée du Homet permettant de positionner une arme automatique en direction de la grande rade.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Un photo de la jetée montre qu'un abri bétonné avait été construit pour procurer un abri aux guetteurs ou entreposer du matériel. La géolocalisation est très imprécise car il est impossible d'utiliser une image aérienne. Cependant, cet ouvrage existe toujours.

| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Un plan qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) nous montre des défenses légères réalisées par les Allemands sur toute la longueur de la jetée du Homet. A son extrémité, on trouve toujours un abri bétonné dans lequel les personnels de garde auraient pu déclencher l'explosion des mines disposées dans la grande rade. Deux petits abris auraient été accolés à ses murs mais on n'en voit nulle trace de nos jours. Au-delà de cette destination originelle, ce bunker était sans doute aussi un poste de guet et de tir puisqu'il est équipé de deux embrasures permettant l'utilisation d'armes automatiques. Un autre plan de même provenance ne fait référence qu'à deux ouvrages : une casemate au bout de la jetée qui aurait été équipée d'un canon de 50 mm et un poste de mitrailleuse situé le long de la jetée mais un peu plus à l'ouest. Ce plan renvoie à deux photographies (203 et 203) et l'on constate que ce bunker pour mitrailleuse existait bel et bien. Ceci ne facilite en rien notre inventaire de ce site... On peut se hasarder à dire qu'il devait se trouver sur la toiture d'un des abris VF et qu'il aurait disparu avec la destruction de son support. Bizarrement, il est possible que ces ouvrages aient accueilli à une époque tardive de l'Occupation un contingent de la Luftwaffe. La carte allemande qui nous sert de document de base pour apprécier la codification des sites démontrerait en effet la présence d'une unité de cette arme le long de la jetée du Homet ainsi qu'à son extrémité en 1944.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur l'ensemble des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
A l'extrémité de la jetée du Homet, on trouve toujours un abri bétonné dans lequel les personnels de garde auraient pu déclencher l'explosion des mines disposées dans la grande rade. Au-delà de cette destination originelle, ce bunker était aussi un poste de guet et de tir équipé de deux embrasures permettant l'utilisation d'armes automatiques.



| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) laisse à penser que deux petits abris auraient été accolés aux murs de l'ouvrage principale en bout de jetée. On n'en retrouve nulle trace de nos jours.
| Nom du site : Jetée du Homet |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan qui se trouve au SHD (rapport Pinczon du Sel) laisse à penser que deux petits abris auraient été accolés aux murs de l'ouvrage principale en bout de jetée. On n'en retrouve nulle trace de nos jours.
| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Deux plans qui se trouvent au SHD ( dont un émanant du rapport Pinczon du Sel) nous indiquent la présence de fortifications légères réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs du bastion V de l'arsenal de Cherbourg. L'ensemble des neuf bastions toujours présents à cette époque constituait la muraille défensive originelle du site. Il n'est donc pas surprenant que l'Occupant ait voulu la renforcer par l'adjonction de nouveaux ouvrages bétonnés armés de canons légers ou de mitrailleuses (voire de pièces de Flak). Le bastion V est l'un de ces îlots protégeant la porte du centre de l'arsenal et dont l'ossature repose essentiellement sur une casemate à double embrasure pour armes automatiques située à l'angle sud du bastion. Le mur d'enceinte en granit du bastion a été rehaussé sur toute sa longueur par un mur en béton armé (dénommé "abri enterré avec meurtrière" sur le plan Pinczon du Sel). C'était assez difficile à concevoir car on ne voyait pus guère que ce mur en béton. Or, en octobre 2021, des sortes de petits tunnels surplombant ce mur et traversant une élévation faite de terre sont réapparus (de type Wellblech). On en compte au moins trois et cela assurément. Quoi qu'il en soit, cela explique ces "meurtrières" évoquées précédemment. A cela s'ajoute au moins deux Tobrouks situés dans les angles nord et sud de ce bastion ainsi que des petits ouvrages sur les arrières de la muraille ( peut-être des abris pour les soldats montant la garde ?).

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur un des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Position de tir couverte |
Casemate à double embrasure pour armes automatiques située à l'angle sud du bastion.





| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Le mur d'enceinte en granit du bastion a été rehaussé sur toute sa longueur par un mur en béton armé (dénommé "abri enterré avec meurtrière" sur le plan Pinczon du Sel). C'était assez difficile à concevoir car on ne voyait pus guère que ce mur en béton. Or, en octobre 2021, des sortes de petits tunnels surplombant ce mur et traversant une élévation faite de terre sont réapparus. On en compte au moins trois et cela assurément. Quoi qu'il en soit, cela explique ces "meurtrières" évoquées précédemment.


| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour armes automatiques situé à l'angle nord du bastion. Cet ouvrage avec entrée protégée est en excellent état de conservation.




| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan Pinczon du Sel montre que trois petits ouvrages auraient été construits sur les arrières de la muraille ( peut-être des abris pour les soldats montant la garde ?). Il n'a pas été possible de voir celui-ci.
| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan Pinczon du Sel montre que trois petits ouvrages auraient été construits sur les arrières de la muraille ( peut-être des abris pour les soldats montant la garde ?). Il n'a pas été possible de voir celui-ci.
| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan Pinczon du Sel montre que trois petits ouvrages auraient été construits sur les arrières de la muraille ( peut-être des abris pour les soldats montant la garde ?). Il n'a pas été possible de voir celui-ci.
| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf.58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour armes automatiques situé à l'angle sud du bastion. L'ouvrage est recouvert par la terre et la végétation.

| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Le mur d'enceinte en granit du bastion a été rehaussé sur toute sa longueur par un mur en béton armé (dénommé "abri enterré avec meurtrière" sur le plan Pinczon du Sel). C'était assez difficile à concevoir car on ne voyait pus guère que ce mur en béton. Or, en octobre 2021, des sortes de petits tunnels surplombant ce mur et traversant une élévation faite de terre sont réapparus (de type Wellblech). On en compte au moins trois et cela assurément. Quoi qu'il en soit, cela explique ces "meurtrières" évoquées précédemment. Celui-ci est en bon état général de conservation.



| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Le mur d'enceinte en granit du bastion a été rehaussé sur toute sa longueur par un mur en béton armé (dénommé "abri enterré avec meurtrière" sur le plan Pinczon du Sel). C'était assez difficile à concevoir car on ne voyait pus guère que ce mur en béton. Or, en octobre 2021, des sortes de petits tunnels surplombant ce mur et traversant une élévation faite de terre sont réapparus (de type Wellblech). On en compte au moins trois et cela assurément. Quoi qu'il en soit, cela explique ces "meurtrières" évoquées précédemment. Celui-ci est en bon état général de conservation.



| Nom du site : Bastion V de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Le mur d'enceinte en granit du bastion a été rehaussé sur toute sa longueur par un mur en béton armé (dénommé "abri enterré avec meurtrière" sur le plan Pinczon du Sel). C'était assez difficile à concevoir car on ne voyait pus guère que ce mur en béton. Or, en octobre 2021, des sortes de petits tunnels surplombant ce mur et traversant une élévation faite de terre sont réapparus (de type Wellblech). On en compte au moins trois et cela assurément. Quoi qu'il en soit, cela explique ces "meurtrières" évoquées précédemment.
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Deux plans qui se trouvent au SHD ( dont un émanant du rapport Pinczon du Sel) nous indiquent la présence de fortifications légères réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs du bastion VI de l'arsenal de Cherbourg. L'ensemble des neuf bastions toujours présents à cette époque constituait la muraille défensive originelle du site. Il n'est donc pas surprenant que l'Occupant ait voulu la renforcer par l'adjonction de nouveaux ouvrages bétonnés armés de canons légers ou de mitrailleuses (voire de pièces de Flak). Le bastion VI est l'un de ces îlots protégeant la porte dite des trois hangars de l'arsenal et dont l'ossature repose essentiellement sur un encuvement bétonné pour "mitrailleuse lourde" situé à l'angle nord du bastion et de deux plateformes pour pièce de campagne. Cette mitrailleuse lourde devait être en réalité une pièce de Flak Oerlikon de 20 mm (2 cm Flak 29), comme en atteste une photographie montrant le canon et ses servants dans un encuvement du bastion VI. L'erreur d'appréciation aura été commise par celui ou ceux qui ont procédé à l'inventaire de ce site pour la marie nationale dans l'après-guerre. Le plan Pinczon du Sel indique également la présence d'au moins deux Tobrouks situés dans l'angle sud du bastion ainsi que deux ouvrages sur les arrières de la muraille ( peut-être des abris pour la garde ?).

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : encuvement bétonné pour grosse mitrailleuse (comprendre mitrailleuse lourde). On peut cependant s'interroger sur l'utilité d'un tel encuvement pour une seule et unique mitrailleuse. Cette mitrailleuse lourde devait être en réalité une pièce de Flak Oerlikon de 20 mm comme en atteste une photographie montrant le canon et ses servants dans un encuvement du bastion VI.



| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : petit abri Il s'agit sans doute d'un abri pour abriter les personnels de garde ou pour stocker du matériel ou des munitions.
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : petit abri
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : plateforme pour pièce de campagne.
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : plateforme pour pièce de campagne.
| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : Tobrouk. Cet ouvrage est visible mais presque complètement recouvert de terre.

| Nom du site : Bastion VI de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : Tobrouk. Cet ouvrage est visible mais presque complètement recouvert de terre.
| Nom du site : Bastion IV de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Deux plans qui se trouvent au SHD nous indiquent la présence de fortifications légères réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs des bastions de l'arsenal de Cherbourg. Pour autant, le bastion IV ne fait l'objet d'aucun descriptif de ce genre. Faut-il en déduire que les Allemands n'ont pas souhaité fortifier celui-là ou qu'ils n'en ont pas eu le temps ? Cela semble peu probable car on voit très nettement de l'extérieur de l'arsenal un haut mur bétonné qui vient rehausser le mur d'enceinte construit à l'origine par la marine française. On peut imaginer qu'il s'agit en réalité d'un encuvement pour protéger une pièce d'artillerie de campagne mais ce n'est là qu'une hypothèse. Il est également possible que d'autres ouvrages soient encore présents sur les hauteurs de ce bastion que nous n'avons pas pu visiter. C'est délibérément que nous ne modifions pas le texte qui précède. Ce qui suit illustre bien le travail nécessaire consistant à retourner sur le même site tant que les compléments d'information n'ont pas été recueillis. Il a en effet été possible de visiter à nouveau les bastions de l'Arsenal en octobre 2021. Concernant l'élément numéro un, l'hypothèse d'un encuvement a été confirmée. Cette pièce d'artillerie centrale ne pouvait pas être d'un calibre inférieur à 50 mm au regard de la taille de cette ouvrage muni d'au moins une soute à munitions. Sur les hauteurs du bastion, enfoui dans la végétation, un ouvrage de type Wellblech est apparu. Sa localisation fait penser aux ouvrages qui doivent se trouver sur les hauteurs des bastions V, VI et VII. Dés lors, on peut s'interroger sur l'éventualité de la présence d'un encuvement pour pièce de Flak sur ce bastion, à l'instar des suivants.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion IV de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Voir fiche site. Cet ouvrage est sans doute comblé par de la terre. Il semble cependant en assez bon état bien qu'il ait subi des tirs directs venant de l'extérieur (impacts visibles).





| Nom du site : Bastion IV de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sur les hauteurs du bastion, enfoui dans la végétation, se trouve un petit ouvrage de type Wellblech. Sa localisation fait penser aux ouvrages qui doivent se trouver sur les hauteurs des bastions V, VI et VII. Dés lors, on peut s'interroger sur l'éventualité de la présence d'un encuvement pour pièce de Flak sur ce bastion, à l'instar des suivants. et ouvrage a visiblement été endommagé sans qu'on en sache la cause.



| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Deux plans qui se trouvent au SHD ( les deux sont semblables et émanent du rapport Pinczon du Sel) nous indiquent la présence de fortifications légères réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs du bastion VII de l'arsenal de Cherbourg. L'ensemble des neuf bastions toujours présents à cette époque constituait la muraille défensive originelle du site. Il n'est donc pas surprenant que l'Occupant ait voulu la renforcer par l'adjonction de nouveaux ouvrages bétonnés armés de canons légers ou de mitrailleuses (voire de pièces de Flak). Le bastion VI est l'un de ces îlots protégeant le pont d'accès à la place Bruat, au sud de l'arsenal, et dont l'ossature reposait essentiellement sur deux plateformes bétonnées pour canon de campagne de 77 mm et un encuvement pour pièce antichar de 50 mm situé à l'angle est du bastion. Le plan Pinczon du Sel indique également la présence d'au moins deux Tobrouks ainsi que d'un abri sur les arrières de la muraille ( peut-être un abri pour la garde ?). A l'exception des éléments 1 et 5, il n'a pas été possible de voir les autres ouvrages du site lors de la visite des bastions.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mitrailleuse ou arme automatique. L'ouvrage est presque totalement recouvert par la terre.


| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Descriptif correspondant mot pour mot au plan Piczon du Sel (SHD) : abri détruit. Il s'agit sans doute d'un abri pour abriter les personnels de garde ou pour stocker du matériel ou des munitions.
| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Descriptif correspondant au plan Piczon du Sel (SHD) : plateforme bétonnée pour canon de campagne de 77 mm.
| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Descriptif correspondant au plan Piczon du Sel (SHD) : plateforme bétonnée pour canon de campagne de 77 mm.
| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Descriptif correspondant au plan Piczon du Sel (SHD) : encuvement pour pièce de 50 mm. Un petit abri est accolé à cet encuvement recouvert de terre.


| Nom du site : Bastion VII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mitrailleuse ou arme automatique. Il n'a pas été possible de se rendre jusqu'à cet ouvrage.
| Nom du site : Bastion VIII de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence de fortifications légères réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs du bastion VIII. Hélas, nous n'avons trouvé aucun descriptif concernant ces quatre ouvrages et nous n'avons pas pu visiter ce site. Il a cependant été possible d'entrevoir un Tobrouk. Quant au reste, on peut imaginer qu'il y avait trois autres éléments de défense rapprochées, peut-être s'agissait-il de deux autres Tobrouks et d'un encuvement ? Mais ce n'est là qu'une hypothèse qui découle de l'observation du schéma défensif des autres bastions.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en septembre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion VIII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mitrailleuse ou arme automatique. Il n'a pas été possible de se rendre jusqu'à cet ouvrage mais il a l'air en bon état général de conservation.

| Nom du site : Bastion VIII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Peut-être s'agissait-il là d'un encuvement ou d'un Tobrouk ? Ce n'est là qu'une hypothèse qui découle de l'observation du schéma défensif des autres bastions. A noter cependant qu'une piste pour hélicoptère a été construite à cet endroit.
| Nom du site : Bastion VIII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Peut-être s'agissait-il là d'un d'un Tobrouk situé à l'angle est de ce bastion? Ce n'est là qu'une hypothèse qui découle de l'observation du schéma défensif des autres bastions.
| Nom du site : Bastion VIII de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Peut-être s'agissait-il là d'un d'un Tobrouk situé à l'angle ouest de ce bastion? Ce n'est qu'une hypothèse qui découle de l'observation du schéma défensif des autres bastions. L'ouvrage semble avoir été détruit.
| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence de fortifications réalisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale dans le périmètre du bastion X. Grâce à une visite de ce site, nous avons pu constater que ce plan se révélait incomplet. En fait, de tous les bastions, celui-ci était sans doute l'un des plus fortifiés. En effet, sa situation géographique (à l'extrémité sud-est de l'Arsenal) fait qu'il est le seul à faire face à la petite rade de l'Arsenal de Cherbourg. Aussi n'est-il pas étonnant de trouver là une solide casemate du type Regelbau 649 équipée d'un canon français antiaérien de 7,5 cm M22-24. Cet ouvrage protégeait par ailleurs l'accès à l'avant-port Chantereyne menant au quai du bâtiment des subsistances de l'Arsenal ainsi qu'au port de l'Onglet (fosse du béton nommée également darse du béton). Les trois casemates du type Regelbau 650 construites à la gare maritime de Cherbourg (également équipés de pièces de 7,5 cm Flak M 22-24) forment avec ce Regelbau 649 du bastion X la M.K.B Seebahnhof. Une autre casemate, qui aurait été équipée celle-là d'une pièce antichar de 5 cm selon un plan américain, est orientée vers le sud, autrement dit vers la ville. Un mur bétonné de type mur antichar doté d'une fenêtre de tir pour armes automatiques est accolé à cette casemate. A noter qu'un court mur antichar barre également l'accès au bastion X du côté sud. Il est difficile de savoir si ce mur a été en partie détruit ou s'il ne s'agit là que de l'ultime vestige de cet ouvrage ? Enfin, il est possible qu'une petite soute soit située à proximité de la casemate pour MG.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en octobre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 649 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate du type Regelbau 649 équipée d'un canon français antiaérien de 7,5 cm M22-24. Cet ouvrage protégeait par ailleurs l'accès à l'avant-port Chantereyne menant au quai du bâtiment des subsistances de l'Arsenal ainsi qu'à la fosse du béton. Il est encore en bon état avec toutes ses partes blindées. Cependant, sa proximité avec la mer et le fait qu'il soit en partie inondé font que la corrosion en menace la structure métallique.






| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Une autre casemate, qui aurait été équipée celle-là d'une pièce antichar de 5 cm (selon un plan américain) est orientée vers le sud, autrement dit vers la ville. Un mur bétonné de type mur antichar est accolé à cette casemate avec fenêtre de tir pour armes automatiques. Il est difficile de définir une typologie pour cet ouvrage.





| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
un court mur antichar barre également l'accès au bastion X du côté sud. Il est difficile de savoir si ce mur a été en partie détruit ou pas et s'il ne s'agit pas là de l'ultime vestige de sa présence ?

| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Le plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence d'un ouvrage à cet endroit, c'est-à-dire juste derrière la casemate. Si cet ouvrage existe encore, il n'a pas été possible de le voir. Il est peut-être recouvert par de la terre ?
| Nom du site : Bastion X de l'Arsenal de Cherboug |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Autre |
Le plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence d'un ouvrage à cet endroit, c'est-à-dire sur le terre-plein à l'est de la fosse à béton. De fait, cet ouvrage n'est pas situé dans l'enceinte même du Bastion X. Il nous a paru utile de l'intégrer à cette fiche de site et de la sorte afin qu'il n'échappe pas à cet inventaire de l'Arsenal. Il a sans doute été détruit après-guerre et l'on ignore sa destination originelle.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : CHERBOURG-OCTEVILLE |
Lorsque les unités de pointe de l'armée allemande investissent Cherbourg en juin 1940, ils ne tardent pas à s'emparer du principal ouvrage militaire de la ville, à savoir l'Arsenal. Certains bâtiments ont été très endommagés par les sabotages que les marins français n'ont pas manqué d'effectuer avant l'arrivée de l'ennemi. A cet égard, on dispose de photos faites par les soldats allemands qui découvrent les ateliers de construction des sous-marins partiellement détruits. Dans un premier, temps, l'Occupant va s'atteler à dégager les décombres afin de s'installer durablement dans les lieux. Pendant quatre ans, cet espace lui servira de casernement pour ses unités stationnées à Cherbourg, mais aussi de base navale pour ses vedettes lance-torpilles et pour la maintenance de se flotte en général. Les ateliers seront aussi réactivés pour maintes raisons comme la réalisation d'obstacles pour les plages. Tout ceci fait qu'il n'a pas été évident de définir le terme générique correspondant le mieux à ce site. C'est tout à la fois une infrastructure maritime (construite essentiellement par les Français) et un site de dépôt et de stockage comme pour le cantonnement de la troupe. Enfin, si l'arsenal de Cherbourg tombe sous la tutelle de la Kriegsmarine pendant l'Occupation, il semble bien, au vu de la carte allemande de mai 1944 (désignant tous les Wn et Stp dans la région), que des unités de la Luftwaffe et de la Heer y ont aussi séjourné. En raison des difficultés rencontrées pour reconstituer ce site, nous avons pris le parti de traiter distinctement chacun des bastions de l'Arsenal ainsi que le fort et la digue du Homet. S'agissant en l'espèce de l'enceinte fortifiée de cette vaste zone militaire, il apparaissait préférable de traiter ces pôles défensifs les uns après les autres. Quant à cette fiche, elle concerne tous les ouvrages se trouvant derrière les murs de ces pôles défensifs. Leur diversité et les nombreuses destructions dont ils font l'objet après-guerre ne permettent pas à ce stade de nos recherches d'envisager une exhaustivité parfaite. Il faut ajouter à cela que la visite d'une partie du site demeure impossible (périmètre occupé de nos jours par Naval Group où les sous-marins sont construits). Toutes les sources disponibles ont donc été utilisés pour parfaire cet inventaire final de l'Arsenal : photos prises par les Américains à la Libération, plans trouvés au SHD, témoignages d'anciens ouvriers de l'Arsenal, etc. En compulsant l'ensemble de ces sources, on constate le nombre important d'abris antiaériens de type Ls Bunker construits au sein de l'Arsenal pendant la période de l'Occupation. Ceci n'est en rien étonnant puisque Cherbourg est restée un objectif de première importance pour la Royal Air Force une bonne partie de la guerre. Pour autant, sur l'ensemble des abris de type Ls construits au sein de l'Arsenal, il n'en reste guère plus que trois ou quatre (un présent dans la base navale et deux ou trois dans la partie naval Group au mieux). Le principal édifice encore visible demeure sans conteste le bassin couvert qui servait à l'origine à protéger des attaques aériennes les vedettes lance-torpilles de la flottille de Cherbourg. Le bâtiment qui permettait de stocker les torpilles a été saboté et détruit par les Allemands avant l'arrivée des Américains en juin 1944 mais on trouve sur l'arrière du bassin couvert un abri bétonné dont l'utilité originelle reste inconnue. Ce grand ouvrage bétonné n'était pas unique en son genre puisque la forme Cachin de l'Arsenal avait également été recouverte d'une épaisse alvéole de béton. Le second abri pour les vedettes rapides allemandes a été détruit après-guerre pour faire place à de nouvelles installations. Il est enfin possible de découvrir un très gros abri-usine, une station d’épuisement protégée, qui servait à protéger les compresseurs et les pompes nécessaires pour la mise à sec des quatre formes donnant sur le bassin Napoléon III. A cela, il faut encore ajouter un bunker situé sur les arrières du bastion VI (destination originelle inconnue). Cette liste limitée d'ouvrages encore visibles pourrait sans doute s'allonger si Naval Group permettait à l'avenir la visite de son site.

Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur un plan ancien en octobre 2021. Un dossier iconographique a été réalisé sur certains des éléments composant ce site. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'une petite casemate pour MG.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné sans pouvoir en dire davantage.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls situé au sud du fort du Homet (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls situé au sud du fort du Homet (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls situé au sud du fort du Homet (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné pour stocker du matériel, peut-être une soute à munitions, sans pouvoir en dire davantage.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). C'est le seul ouvrage de ce type qui existe encore au sein de la base navale de Cherbourg.



| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Station d’épuisement protégée qui servait à protéger les compresseurs et les pompes nécessaires pour la mise à sec des quatre formes donnant sur le bassin Napoléon III. C'est un des rares ouvrages allemands de la base navale à avoir survécu à la guerre. Il est encore utilisé par la marine nationale mais avec une machinerie moderne.



| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls situé sur l'îlot de la Majorité (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls situé sur l'îlot de la Majorité (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Sous station protégée: abri usine bétonné détruit après-guerre.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un grand abri bétonné sans pouvoir en dire davantage. Sa proximité avec l'abri protégé pour vedettes lance-torpilles laisse à penser que des matériels divers pouvaient être stockés là...
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Le principal édifice encore visible dans la base navale de Cherbourg demeure sans conteste le bassin protégé qui servait à l'origine à préserver les vedettes lance-torpilles de la flottille de Cherbourg des attaques aériennes britanniques. Cet ouvrage demeure en partie intact. Des travaux ont été entrepris en 2019 pour étanchéifier le toit en béton et des dégâts ont été occasionnés à la structure originelle. Des marquages techniques sont encore visibles à l'intérieur.








| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Grand abri bétonné situé sur les arrières du bassin protégé. On ne connaît pas sa destination originelle. Il est encore visible mais nous n'avons pas pu le visiter.



| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri de stockage (munitions) |
Le principal édifice encore visible dans la base navale de Cherbourg demeure sans conteste le bassin protégé qui servait à l'origine à préserver les vedettes lance-torpilles de la flottille de Cherbourg des attaques aériennes britanniques. A l'arrière de cet imposant édifice se tenait un abri pour stocker des torpilles. Les Allemands l'auraient fait sauter avant l'arrivée des Américains en juin 1944.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'une petite casemate pour MG. L'ouvrage aurait été détruit.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'une petite casemate pour MG. L'ouvrage aurait été détruit.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Sur la base d'une photo pris après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné sans pouvoir en dire davantage. L'ouvrage aurait été détruit.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence à cet endroit d'un ouvrage qui aurait pu être un abri bétonné. On ne peut en dire davantage et ce n'est là qu'une hypothèse. L'ouvrage aurait été détruit.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence à cet endroit d'un ouvrage qui aurait pu être un abri bétonné. On ne peut en dire davantage et ce n'est là qu'une hypothèse. L'ouvrage aurait été détruit.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Nom codifié d'origine : Forme Cachin |
| Descripteur : Abri de stockage (matériels militaires) |
Le principal édifice encore visible dans la base navale de Cherbourg demeure sans conteste le bassin protégé qui servait à l'origine à préserver les vedettes lance-torpilles de la flottille de Cherbourg des attaques aériennes britanniques. Cet ouvrage avait son pendant, à savoir la forme Cachin, elle aussi surplombée d'un épais toit en béton. Le second abri dédié aux vedettes rapides allemandes a été détruit après-guerre pour faire place à de nouvelles installations.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). C'est l'un des rares ouvrages de ce type qui soit encore visible au sein de l'arsenal de Cherbourg. En fait, il se trouve dans l'enceinte de Naval Group.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo prise après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal).
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). C'est l'un des rares ouvrages de ce type qui soit encore visible au sein de l'arsenal de Cherbourg. En fait, il se trouve dans l'enceinte de Naval Group. Des marquages techniques sont présents à l'intérieur.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Sur la base d'une photo prise après-guerre, il semble bien qu'il s'agisse là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). En réalité, l'ouvrage se trouvait dans l'enceinte actuelle de Naval Group.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence à cet endroit d'un ouvrage qui aurait pu être un abri bétonné. En réalité, il se trouvait dans l'enceinte de l'actuel Naval Group. On ne peut en dire davantage et ce n'est là qu'une hypothèse.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Un plan général de l'Arsenal daté de 1948 et qui se trouve au SHD nous indique la présence à cet endroit d'un ouvrage qui aurait pu être un abri bétonné. En réalité, il se trouvait dans l'enceinte de l'actuel Naval Group. On ne peut en dire davantage et ce n'est là qu'une hypothèse.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). C'est l'un des rares ouvrages de ce type qui soit encore visible au sein de l'arsenal de Cherbourg. En fait, il se trouve dans l'enceinte de Naval Group.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Typologie : Ls |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type Ls (abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal). C'est l'un des rares ouvrages de ce type qui soit encore visible au sein de l'arsenal de Cherbourg. En fait, il se trouve dans l'enceinte de Naval Group.
| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri (indéterminé) |
Il s'agit là d'un abri bétonné. C'est l'un des rares ouvrages qui soit encore visible au sein de l'arsenal de Cherbourg.



| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné qui est intégré dans l'un des deux magasins situés parallèlement au grand bâtiment des subsistances de l'arsenal de Cherbourg. Il s'agissait peut-être d'une abri antiaérien pour les personnels allemands. Il est toujours visible dans la base navale et en bon état général de conservation.



| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Poste d’observation |
Il s'agit là d'un abri bétonné qui a été construit sur le toit du grand bâtiment des subsistances de l'arsenal de Cherbourg. Il s'agissait sans doute d'un poste d'observation pour les sentinelles allemandes. Il est toujours visible mais on ne connaît pas son état général de conservation.

| Nom du site : Arsenal de Cherbourg |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Il s'agit là d'un abri bétonné de type de grande taille dont la standardisation est peu probable. Quant à sa destination originelle, on peut penser à un grand abri antiaérien pour les personnels de l'Arsenal ou pour le stockage de matériels, voire les deux en même temps. Cet ouvrage se trouve désormais dans l'enceinte de la caserne des marins pompiers de Cherbourg pour lesquels il sert de dépôt de matériel. Il est possible que les portes d'acier proviennent d'un bâtiment de guerre français (navire).



| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : |
La carte allemande montrant l'ensemble des positions défensives construites dans le Nord Cotentin en mai 1944 nous éclaire sur l'existence d'un Wn 257 situé sur la commune d'Octeville. La seule photo aérienne en notre possession datée de 1947 nous permet d'envisager la présence à cet endroit d'un site de Flak. D'ailleurs, sur la susdite carte, le code couleur nous indique qu'il s'agit bien d'une position occupée par l'armée de l'air allemande (Luftwaffe). Nous avons défini un périmètre approximatif et n'avons inventorié que quatre éléments, mais il y en avait assurément d'autres. Il demeure cependant difficile de différencier les abris et les encuvements pour pièces d'artillerie. Cette position allemande, quelle que fût sa destination originelle, a totalement disparu de nos jours, absorbée par l'extension d'une zone pavillonnaire.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé sur image aérienne par la DRAC en juillet 2023. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Le fort neuf |
| Type de site : 5 - Indéterminé | Commune : |
La carte allemande montrant l'ensemble des positions défensives construites dans le Nord Cotentin en mai 1944 nous éclaire sur l'existence d'un Wn 531 situé sur la commune d'Octeville, à l'emplacement d'un ancien fort français appelé le fort neuf. La seule photo aérienne en notre possession datée de 1947 ne nous permet pas d'affirmer que des ouvrages ont été construits à cet endroit par les Allemands, ni même de préciser à quoi ils destinaient ce site. Sur la susdite carte, le code couleur nous indique qu'il s'agit d'une position occupée par l'armée de l'air allemande (Luftwaffe). Nous avons défini un périmètre approximatif concernant ce Wn 531 et n'avons inventorié en conséquence aucun élément. Cette position allemande, quelle que fût sa destination originelle, a totalement disparu de nos jours, absorbée par l'aménagement d'une déchetterie.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur photo aérienne en septembre 2023. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.
| Nom du site : Fort d'Octeville |
| Type de site : 5 - Indéterminé | Commune : |
La carte allemande montrant l'ensemble des positions défensives construites dans le Nord Cotentin en mai 1944 nous indique l'existence d'un Wn 260 situé sur la commune d'Octeville, à l'emplacement d'un ancien fort français appelé la redoute d'Octeville. Les seules photos aériennes en notre possession datées de 1944 et 1947 ne nous permettent pas d'affirmer que des ouvrages ont vraiment été construits à cet endroit par les Allemands ni même de préciser à quoi ils destinaient alors ce site (position de Flak, transmissions, casernement ?). Sur la susdite carte, le code couleur nous indique qu'il s'agit d'une position occupée par l'armée de l'air allemande (Luftwaffe). Nous avons défini un périmètre approximatif concernant ce Wn 260 et n'avons inventorié en conséquence aucun élément. Cette position allemande, quelle que fût sa destination originelle, a totalement disparu en même temps que la destruction du vieux fort français, condamnés par l'urbanisation galopante de l'après-guerre.
Le site est localisé sur le territoire de la commune de Cherbourg-Octeville. Un relevé topographique de ce site a été réalisé par la DRAC sur photo aérienne en septembre 2023. Aucune protection de ce site n'a été mise en place à la date de la réalisation de cette fiche.