| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : ARROMANCHES-LES-BAINS | Lieu-dit : Le Puits d'Hérode |
Petit nid de résistance inachevé installé sur les hauteurs du village de Saint-Côme-de-Fresné. Cette position est en cours de construction lors du débarquement. Au niveau de l'armement, on trouve un canon de 75 mm installé en position de campagne ainsi que 2 mortiers de 81 mm. Les fondations d'une casemate destinée à abriter le canon ont été construite mais la construction a été stoppée le 6 juin 1944. Quelques soutes à munitions viennent compléter les infrastructures ainsi que 3 blocs sanitaires disposant chacun de plusieurs séries de latrines. Un réseau de tranchés parcours le site. Ce nid de résistance reste relativement énigmatique au point qu'une équipe d'archéologues britanniques y a mené des fouilles dans le but d'en apprendre davantage. Actuellement, le site se trouve dans des herbages privés et peu de vestiges sont visibles en dehors des latrines.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 83
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 23
SAUNDERS Tim, Gold Beach – Jig sector and West, June 1944, Pen & Sword Books Ltd, Barnsley, 2002, page(s) : 102 à 105 et 115 à 119
Wessex Archaeology, St Côme de Fresné, Arromanches, France, Document réf. 55750, Salisbury, avril 2005, page(s) : tout
| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Installation sanitaire |
Bloc sanitaire de forme rectangulaire haut d'environ 1,20 mètres et disposant de six emplacements en porcelaine réservé à l'usage des soldats. Chaque emplacement est séparé des autres par une petite cloison en brique. Un tampon de fabricant difficilement lisible est présent sur l'un des emplacements. Aujourd'hui, ce bloc sanitaire se trouve en bordure d'un herbage à proximité d'un chemin. Sur les six emplacements, deux seulement sont toujours en place. L'ensemble reste en bon état.








| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Installation sanitaire |
Bloc sanitaire de forme rectangulaire et réservé à l'usage des soldats. La fonction de ce bloc est assez floue puisque de la terre recouvre désormais les emplacements. Il semble que ce bloc ait comporté deux rangs de latrines ce qui pourrait correspondre à 10 ou 12 emplacements. Là encore, des cloisons en brique étaient présentes. Deux trappes permettent d'accéder à l'intérieur de la cuve. Aujourd'hui, ce bloc sanitaire se trouve en bordure d'un herbage à proximité d'un chemin. L'ensemble est partiellement recouvert de terre mais reste en bon état.






| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Installation sanitaire |
Bloc sanitaire de forme rectangulaire et disposant de six emplacements en porcelaine réservé à l'usage des soldats. Chaque emplacement est séparé des autres par une petite cloison en brique. Un tampon de fabricant difficilement lisible est présent sur l'un des emplacement. Aujourd'hui, ce bloc sanitaire se trouve en bordure d'un herbage à proximité d'un chemin. Sur les six emplacements, deux seulement sont toujours en place. L'ensemble reste en bon état.




| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 612 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type Regelbau 612 réalisée en parpaings et béton armé à partir d'un coffrage perdu. Cet élément construit à partir d'avril 1944 ne sera jamais achevé le 6 juin 1944. L'avancement des travaux se limita à la dalle de fondation et quelques rangs de parpaings. Un canon de 75 mm F.K.235 (b) qui devait se trouver à l'intérieur resta donc en position de campagne. Aujourd'hui, plus aucune trace de cette casemate n'est visible. Elle a été remblayée après la fin de la guerre. Elle se trouve désormais dans un herbage.
| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Probable soute à munitions construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de taille très modeste était situé en arrière de la future casemate qui ne fut jamais achevée. Il devait certainement assurer le stockage des obus en attendant la construction de la casemate. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible dans un herbage mais est partiellement remblayé.



| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Descripteur : Soute à munitions |
Soute ou abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de taille très modeste dispose d'une ouverture carrée au niveau de la dalle de couverture. La fonction de cet élément reste incertaine. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible dans un herbage mais est partiellement remblayé. L'ouverture carrée a été bouchée par une plaque métallique.


| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de taille très modeste s'apparente à une niche qui servait au stockage des munitions du site. Elle est située dans la partie haute du WN 40. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible dans un herbage mais est partiellement remblayé.



| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de taille très modeste s'apparente à une niche qui servait au stockage des munitions du site. Elle est située au bord d'un herbage, le long de la route côtière qui longe le WN 40. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais est partiellement remblayé.


| Nom du site : Le Puits d'Hérode |
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de taille très modeste s'apparente à une niche qui servait au stockage des munitions du site. Elle est située au bord d'un herbage, dans la partie haute du WN 40. Aujourd'hui, cet élément est toujours visible mais est totalement remblayé.


| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques | Commune : ARROMANCHES-LES-BAINS |
Important point d'appui regroupant les trois armes (Heer, Kriegsmarine, Luftwaffe) installé sur le sommet de la falaise à l'est du petit village d'Arromanches-les-Bains. Le panorama qui s'offre sur la baie de Seine depuis cette position en a fait un emplacement stratégique pour les forces allemandes. La Kriegsmarine a ainsi installé une station radar de repérage sur buts navals et dispose de deux appareils de détection. Ces radars sont défendus par 3 postes de défense équipés de canon antiaériens de 20 mm. Des abris en lien avec le fonctionnement de la station sont construits en arrière de la position. La Luftwaffe a profité de cette position idéale pour installer un poste d'observation bétonné. Enfin, la Heer vient compléter le système défensif du point d'appui. On trouve ainsi un canon de 75 mm en position de campagne, 2 mortiers de 50 mm en tobrouks et plusieurs mitrailleuses dont un en tobrouk. La garnison du site loge dans divers abris répartis sur l'ensemble du site. Le 6 juin 1944, la station radar a été rendue inutilisable par les bombardements préliminaires au débarquement et la capture du STP 42 par les troupes britanniques de la 50 ème division d'infanterie ne posera pas de problème majeur. Aujourd'hui, le site a été remblayé. La construction de la route côtière reliant Asnelles à Arromanches a gommé un certain nombre de vestiges. Malgré tout quelques éléments sont toujours observables. Une table d'orientation et un cinéma circulaire ont également pris place sur le site.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 82
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 93 à 95
Chazette Alain, « Stutzpunkt 42 (Arromanches) », in Revue 39-45 Magazine, n°42, 1989, page(s) : 47 à 56
SAUNDERS Tim, Gold Beach – Jig sector and West, June 1944, Pen & Sword Books Ltd, Barnsley, 2002, page(s) : 125 - 126
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Würzburg See Riese Fu. MO 214 |
| Descripteur : Radar (embase de radar) |
Base hexagonale construite en béton armé et servant à supporter un radar Würzburg See-Riese FuMO 214. Le radar était fixé à la base grâce à 6 six tiges de métal. Le radar fut mis hors service par les raids aériens alliés avant le 6 juin 1944 et sa présence n'eut donc aucun impact sur le déroulement du Débarquement. Aujourd'hui cet élément est toujours observable non loin du bord de la falaise. Il a été en partie cimenté pour des raisons de sécurité.




| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois et servant au cantonnement des soldats du site. Cet élément a été remblayé après la fin de la guerre et il n'est plus possible de pénétrer à l'intérieur. Seule la dalle de couverture est toujours visible.


| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : B. Stelle |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation construit en béton armé. Affecté à des hommes de la Luftwaffe, cet élément dispose d'une pièce à laquelle on accède par trois puits munis d'échelles. Situé à proximité du bord de la falaise, ce poste d'observation disposait d'une parfaite vue sur la baie de Seine. Aujourd'hui les accès à cet élément ont été bouchés pour des raisons de sécurité.




| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Abri d'exploitation construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément est directement lié au fonctionnement des équipements radars puisqu'il abrite un groupe électrogène qui permet d'alimenter en énergie les appareils. Cet abri se compose de plusieurs pièces et d'une petite ouverture présente sur la dalle de couverture. Il était encore possible d'entrer dans cet abri après guerre mais il a été remblayé depuis. Aujourd'hui, seule l'ouverture (murée) présente sur la dalle de couverture est observable.



| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Plate-forme de tir construite en terre et bois et servant à la défense antiaérienne de la station radar. Cet élément prend la forme d'un tumulus de terre artificiel à l'intérieur duquel est construit un bloc en béton armé. Le bloc sert de fondation au tumulus et est utilisé comme point d'ancrage pour fixer un canon antiaérien de 20 mm Flak 29. Le poste de tir aménagé au sommet du tumulus est circulaire et les parois sont faites de planches de bois. On y accède par un petit escalier. Ce type de position permet un tir sur 360° et offre un excellent point de vue sur l'ensemble de la baie de Seine. Aujourd'hui cet élément n'est plus visible. Seul le bloc en béton central est toujours présent.







| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Plate-forme de tir construite en terre et bois et servant à la défense antiaérienne de la station radar. Cet élément prend la forme d'un tumulus de terre artificiel à l'intérieur duquel est construit un bloc en béton armé. Le bloc sert de fondation au tumulus et est utilisé comme point d'ancrage pour fixer un canon antiaérien de 20 mm Flak 29. Le poste de tir aménagé au sommet du tumulus est circulaire et les parois sont faites de planches de bois. On y accède par un petit escalier. Ce type de position permet un tir sur 360° et offre un excellent point de vue sur l'ensemble de la baie de Seine. Aujourd'hui cet élément n'est plus visible. Seul le bloc en béton central est toujours présent.



| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Autre |
Élément réalisé en béton armé et dont la fonction reste assez énigmatique. Cette plaque se situe à proximité de l'emplacement circulaire du radar Seetakt FuMO 2 et a peut être un lien avec.


| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement circulaire réalisé par les troupes alliées en béton et participant à la défense antiaérienne. Au centre de la cuve était fixé un treuil sur lequel était attaché un câble en acier qui retenait un ballon antiaérien en caoutchouc et gonflé à l'hydrogène. Ces ballons assuraient la protection antiaérienne du port artificiel d'Arromanches. On en trouvait en très grande quantité autour du port mais seuls quelques uns bénéficiaient d'une cuve en béton. Aujourd'hui la cuve est vide mais toujours observable. Elle est néanmoins directement menacée par l'érosion de la falaise et son accès a été interdit.


| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en parpaings et béton armé. Cet élément atypique se compose d'un couloir et d'un recoin pouvant faire office de pièce de stockage. L'accès se fait par des échelons métalliques fixés dans la paroi. Le couloir semble s'interrompre brusquement comme s'il avait été muré. L'examen de photographies de 1945 montre qu'il s'agit d'une sorte de passage couvert situé entre deux grands abris pour personnel. Aujourd'hui cet élément existe toujours mais n'est pas accessible. Il se trouve sous l'actuelle table d'orientation et son accès est très limité.







| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Grand abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois et servant au cantonnement des soldats du site. Cet élément situé au milieu du site a été remblayé après la fin de la guerre et il n'est plus visible à l'heure actuelle.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Grand abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois et servant au cantonnement des soldats du site. Cet élément situé au milieu du site a été remblayé après la fin de la guerre et il n'est plus visible à l'heure actuelle.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri pour personnel et destiné au cantonnement des soldats du site. Cet élément construit en béton armé n'est plus visible aujourd'hui, il a disparu lors de l'aménagement du parking qui s'étend au pied de l'actuelle table d'orientation.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger pour personnel pour personnel construit en béton armé et tôles dites"métro". Cet élément assurait le cantonnement des soldats du site. Il n'est plus visible et a disparu lors de l'aménagement du parking qui entoure la table d'orientation.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Wellblech |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri léger pour personnel pour personnel construit en béton armé et tôles dites"métro". Cet élément assurait le cantonnement des soldats du site. Il n'est plus visible et a disparu lors de l'aménagement du parking qui entoure la table d'orientation.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Maschinenhaus |
| Descripteur : Abri pour production d’énergie |
Abri pour groupe électrogène construit en béton armé. Cet abri assure la protection d'un groupe électrogène nécessaire au fonctionnement des appareils de détection. Cet élément n'est plus visible aujourd'hui, il a été remblayé après la fin de la guerre et se trouve désormais en bordure du parking s'étalant au pied de la table d'orientation.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Plate-forme de tir construite en terre et bois et servant à la défense antiaérienne de la station radar. Cet élément prend la forme d'un tumulus de terre artificiel à l'intérieur duquel est construit un bloc en béton armé. Le bloc sert de fondation au tumulus et est utilisé comme point d'ancrage pour fixer un canon antiaérien de 20 mm Flak 29. Le poste de tir aménagé au sommet du tumulus est circulaire et les parois sont faites de planches de bois. On y accède par un petit escalier. Ce type de position permet un tir sur 360° et offre un excellent point de vue sur l'ensemble de la baie de Seine. Aujourd'hui cet élément n'est plus visible, un parking l'a remplacé.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Unterstand |
| Descripteur : Abri pour personnels |
Abri construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois et servant au cantonnement des soldats du site. Cet élément situé tout au bord de la falaise a disparu suite à l'érosion de la falaise et il n'est plus visible aujourd'hui.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement circulaire réalisé en béton et participant à la défense antiaérienne. Au centre de la cuve était fixé un treuil sur lequel était attaché un câble en acier qui retenait un ballon antiaérien en caoutchouc et gonflé à l'hydrogène. Ces ballons assuraient la protection antiaérienne du port artificiel d'Arromanches. On en trouvait en très grande quantité autour du port mais seuls quelques uns bénéficiaient d'une cuve en béton. Aujourd'hui la cuve n'est plus visible, elle a été remblayée et se trouve désormais dans une parcelle cultivée.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Seetakt FuMO 2 |
| Descripteur : Radar (embase de radar) |
Emplacement circulaire réalisé en béton armé et accueillant un radar de recherche et de combat type Seetakt FuMO 2. L'appareil était fixé au milieu de l'emplacement sur un socle en béton. Aujourd'hui cet élément a disparu du paysage. Il a été remblayé après guerre.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk pour mitrailleuse lourde construit en béton armé. Cet élément de défense rapprochée assurait la protection du site. Ce tobrouk n'est plus visible aujourd'hui, il a disparu lors de l'aménagement du sommet du plateau.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Ringstand pour mortier construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément dispose d'une chambre de tir et d'une petite pièce attenante servant au stockage de munitions. Ce tobrouk était équipé en 1944 d'un mortier de 50 mm Gr.W.201 (b). Il assurait la défense du site. Encore visible dans les années 1990, ce tobrouk a été remblayé pour des raisons de sécurité et n'est plus observable à l'heure actuelle.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Ringstand pour mortier construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément dispose d'une chambre de tir et d'une petite pièce attenante servant au stockage de munitions. Ce tobrouk était équipé en 1944 d'un mortier de 50 mm Gr.W.201 (b). Il assurait la défense du site. Encore visible dans les années 1990, ce tobrouk a été remblayé pour des raisons de sécurité et n'est plus observable à l'heure actuelle.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Geschützstellung |
| Descripteur : Plateforme d’artillerie |
Emplacement de campagne pour canon de 75 mm type le F.K.235. Cet emplacement consiste en un simple talus de terre haut d'environ 1,50 mètres qui protège le canon et les servants. En avril 1944, le canon sera transféré dans la casemate construite en contrebas du plateau. L'emplacement est donc vide le 6 juin 1944. Cet emplacement n'existe plus aujourd'hui mais on en distingue encore la forme.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : B. Stelle |
| Descripteur : Poste d’observation |
Socle pyramidale haut de 8 mètres construit en granit et servant de support à la statue de Notre Dame des Flots. La statue, inaugurée en 1911, fut déboulonnée par les troupes allemandes pour être remplacée par un poste d'observation. On accédait au poste d'observation par une échelle métallique. Le un garde corps métallique assurait la sécurité du guetteur sur le mirador. Cet élément n'existe plus aujourd'hui. Le socle en granit a été détruit ainsi que le poste d'observation et la statue est désormais installé sur un nouveau socle mais au même emplacement.
| Nom du site : La Table d'orientation |
| Type de site : 1 - Station d'émission d'ondes radioélectriques |
| Nom codifié d'origine : Munitionsbunker |
| Descripteur : Soute à munitions |
Petite soute construite en béton armé et destinée au stockage de munitions. Cet élément était implanté au centre de la position, à proximité de plusieurs abris. Il assurait l'approvisionnement en munitions. La soute ne devait disposer que d'une unique pièce. Cet élément n'est plus visible aujourd'hui. Il a été supprimé après guerre et se trouve désormais sous un espace goudronné.
| Type de site : 1 - Position de tir | Commune : ARROMANCHES-LES-BAINS |
Petit nid de résistance implanté à partir de 1942 sur le front de mer de la petite station balnéaire d'Arromanches-les-Bains. Bien que faisant partie du Stutzpunkt Arromanches, le WN 43 ne dispose que d'un faible armement. On trouve ainsi un canon de 75 mm obsolète en casemate de flanquement ainsi qu'un canon de 50 mm en encuvement. Une casemate était en construction le 6 juin 1944 et devait accueillir le canon situé primitivement dans l'encuvement. La défense rapprochée de la plage d'Arromanches est assurée par 2 tobrouks ainsi qu'une petite casemate à créneaux pour arme automatique. Un large mur antichar a été monté afin de barrer l'ancienne cale des pêcheurs. Enfin, un petit poste d'observation en bois a été aménagé au sommet d'une des maisons du front de mer et permet ainsi de diriger les tirs des batteries situées plus loin dans les terres. Le 6 juin 1944, le village d'Arromanches sera libéré par les troupes britanniques de la 50 ème Division d'Infanterie débarquée sur Gold Beach. Actuellement, les vestiges du mur de l'Atlantique passent inaperçu aux yeux des touristes pourtant la majorité des éléments du WN 43 sont toujours existants.


PINCZON DU SEL, Rapport de la marine nationale, 1947, SHD, Cherbourg, livre III, Fascicule I, Chapitre V, De la Seulles à Port en Bessin, page(s) : 83
CHAZETTE Alain, Le mur de l’Atlantique en Normandie, Bayeux, Editions Heimdal, 2000, page(s) : 52
CHAZETTE Alain, Vision du Mur de l’Atlantique du Havre à Cherbourg en 80 photos d’exception ou inédites, Editions Histoire et fortifications, Paris, 2009, page(s) : 11
CHAZETTE Alain, LEMONNIER Cédric, DAVID Benjamin, Atlantikwall. Gold - Juno - Sword, Vertou, Editions Histoire & Fortifications, 2013, page(s) : 96
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Panzermauer |
| Descripteur : Obstacle (mur antichar) |
Mur antichar construit en béton armé et installé en travers de l'ancienne cale des pêcheurs. Cet élément haut de 3 mètres, large de 2 mètres et long de près de 50 mètres bloquait la progression de véhicules débarqués sur la plage. Une fois le mur construit, le reste de la cale a été remblayé ce qui a permis de créer l'actuelle place du 6 juin. Une rangée de barbelés surmontait ce mur. Une fois le port artificiel d'Arromanches mis en place, une partie du mur fut détruite pour ouvrir un passage pour les véhicules. Aujourd'hui ce mur existe toujours il fait office de digue et est parfaitement conservé.







| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Bf. 58c |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée se compose d'un poste de tir ou d'observation et d'un petit couloir d'accès pouvant faire office de lieu de stockage de munitions. Ce tobrouk intégré dans la digue servait à la défense du front de mer d'Arromanches. Cet élément existe toujours aujourd'hui mais il a été raccourci afin qu'il n'empiète pas trop sur la promenade du front de mer (environ 1/3 de la structure a disparu). Il est désormais impossible d'entrer à l'intérieur.




| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 612 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate type R.612 construite début 1944 en parpaings et béton armé et destinée à abriter le canon de 75 mm F.K.235 initialement placé en emplacement de campagne en haut du plateau. Casemate se compose d'une chambre de tir et de deux soutes à munitions réparties de part et d'autre d'un couloir d'accès. L'embrasure est orientée vers l'ouest et permettait au canon de prendre en enfilade une grande partie de la plage d'Arromanches. Cette casemate existe toujours et reste visible aujourd'hui. Elle a été englobée par l'urbanisation et sert désormais de plate-forme de support à un char sherman. Suite à une visite effectuée sur place, le canon se trouve toujours à l'intérieur.





| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : MG. Schartenstand |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Petite casemate à créneaux multiples assurant la défense rapprochée de la plage d'Arromanches. Construit sur une avancée de la digue, cet élément permettait à des soldats d'ouvrir le feu dans trois directions. Une unique pièce composait la casemate. Celle-ci a été détruite au début des années 1960 mais son emplacement a été réutilisé pour installer un poste de secours. Plus aucune trace de la casemate n'est visible aujourd'hui.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Ringstand |
| Descripteur : Encuvement d’artillerie |
Encuvement octogonal construit en béton armé à partir d'un coffrage en bois. Cet élément accueillait en 1944 un canon de 50 mm type KwK. Une photo prise en juin 1944 montre que le canon était camouflé grâce à des filets. Quatre petites niches à munitions situées dans les parois de l'encuvement assuraient le stockage des obus. Aujourd'hui cet encuvement a disparu. Il a été détruit lors du réaménagement du font de mer au cours des années 1960.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : Tobrouk |
| Typologie : Ic 116 |
| Descripteur : Élément de défense rapprochée |
Tobrouk construit en béton à partir d'un coffrage en bois. Cet élément de défense rapprochée se compose d'un poste de tir ou d'observation et d'un petit couloir d'accès pouvant faire office de lieu de stockage de munitions. Ce tobrouk équipé d'une mitrailleuse lourde type MG34 servait à la défense rapprochée de la plage d'Arromanches. Cet élément situé au pied du manoir existe toujours. Il est d'ailleurs en très bon état.

| Type de site : 1 - Position de tir |
| Typologie : Regelbau 667 |
| Descripteur : Casemate d’artillerie |
Casemate R. 667 réalisée en parpaings et béton armé. Cet élément construit tardivement n'a jamais été achevé. Le 6 juin 1944, seules les parois en coffrage perdu sont montées. La casemate devait abriter le canon de 50 mm présent dans l'encuvement mais le Débarquement mit un terme à ce projet. La casemate n'existe plus aujourd'hui. Elle a été détruite dans les années 1950 pour laisser la place à un espace de promenade le long de la digue.
| Type de site : 1 - Position de tir |
| Nom codifié d'origine : B. Stelle |
| Descripteur : Poste d’observation |
Petit poste d'observation réalisé en bois et installé au sommet d'un hôtel situé sur la place d'Arromanches. Cet élément permettait de guider le tir des batteries hippomobiles situées dans les terres et ne disposant pas d'une vue directe sur la côte. On accédait au poste d'observation par un escalier depuis le toit de l'hôtel. Aujourd'hui cet aménagement n'existe plus. Il a été démonté après la guerre.
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage | Commune : ARROMANCHES-LES-BAINS |
Au sud du bourg d'Arromanches-les-Bains, les Alliés ont installé une grosse infrastructure probablement liée à la logistique. Construite au pied d'une colline, en parallèle de la route reliant Arromanches-les-Bains à Ryes, cette installation prend la forme d'un quai d'environ une centaine de mètres de long. Large d'environ cinq mètres, ce quai réalisé en béton dispose d'une série d'au moins douze logements de forme rectangulaire et munis d'une encoche. Faute de documentation sur ce site, il est difficile d'établir clairement le rôle de ces logements et de ce quai. Néanmoins, on peut avancer l'hypothèse qu'ils accueillaient des citernes relatives au stockage de carburant. Faute de preuve concrète, nous en resterons à cette éventuelle possibilité. L'examen de photographies aériennes montre qu'une piste a été aménagée à travers un herbage dans la prolongement du quai afin de faciliter le déplacement de véhicules. Le bourg d'Arromanches étant constitué de ruelles étroites, les Alliés ont préféré tracer une nouvelle voie en ligne droite afin d'éviter les manoeuvres et les risques d'embouteillage. A l'heure actuelle, ce site doit toujours être présent sous terre mais il a été remblayé afin de permettre la remise en herbe de la parcelle. Seuls quelques éléments de béton affleurent du sol.
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
Dalle en béton armé, en grande partie recouverte de terre, semblant correspondre aux vestiges d'une plateforme de stockage.




| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une dalle rectangulaire en béton armé réalisée par les troupes alliées. Sa fonction n'a pas pu être déterminée. Cette dalle pouvait éventuellement accueillir une construction en bois. Elle n'est plus visible à l'heure actuelle car elle a été remblayée.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : 14658 |
| Type de site : 1 - Dépôt / Stockage |
| Descripteur : Indéterminé |
D'après la photographie aérienne de 1950, cet élément semble correspondre à une cuve de stockage créée par les troupes alliées. Cette cuve était de forme rectangulaire et était munie d'un décrochement. Cette cuve faisait partie d'un ensemble d'une dizaine d'aménagements identiques. A l'heure actuelle, elle n'est plus visible car elle semble avoir été remblayée après la guerre.
| Nom du site : Port artificiel d'Arromanches - Mulberry B |
| Type de site : 1 - Infrastructure maritime et fluviale | Commune : |
Suite au désastreux débarquement britannique effectué à Dieppe le 19 août 1942 (opération Jubilee), les stratèges alliés abandonnent tout projet de prendre un port en eau profonde par une attaque venant de la mer, cela à l’occasion de leur futur opération amphibie de grande style qui devrait avoir lieu sur les côtes françaises. A l’été 1942, les plans de l’opération Neptune sont loin d’être encore finalisés. Quoi qu’il en soit, l’on prête à Churchill lui-même l’idée de la réalisation de deux ports artificiels sous le nom de code « Mulberry ». L’un de ces ports sera destiné aux Américains quand l’autre sera construit par le Génie britannique et pour ravitailler le corps expéditionnaire anglo-canadien. L’élaboration de ce projet ambitieux est confié à Lord Mounbatten, mais ce sont des dizaines d’ingénieurs qui vont dessiner les structures de ces deux ports préfabriqués en Angleterre et en Écosse au fil des mois par quelque 40 000 ouvriers. Ce défi humain et technologique se révèle être une des plus grandes réalisations entreprises par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit tout de d’abord de construire des caissons en béton de 1500 à 6000 tonnes (caissons Phoenix) qui seront coulés pour former un brise-lames. Il revient par ailleurs d’imaginer des quais de déchargement et des ponts flottants métalliques (véritable chaussée flottante) qui permettront d’utiliser ces infrastructures portuaires en continu, à marée haute comme à marée basse. Tous ces éléments devront être acheminés par des remorqueurs des côtes anglaises à celles de Normandie, via la mer de la Manche, en l’espace de quelques jours immédiatement après le début de l’Invasion. Le défi est presque réussi puisque du 7 juin au 19 juin 1944, les deux ports artificiels sont en passe d’être complètement assemblés, devant le petit port de pêche d’Arromanches pour les britanniques, entre Saint-Laurent-sur-Mer et Vierville-sur-Mer pour les Américains. Cependant, une terrible tempête frappe les côtes de la Manche entre le 19 et le 21 juin 1944. Cette catastrophe vient contrarier les plans de la logistique alliée : le Mulberry A (pour Américains) est presque totalement détruit et finalement abandonné. Le Mulberry B, celui construit par le Génie britannique, se montre plus résistant et pourra être reconstruit. Il restera en service jusqu’en novembre 1944. Il est dit qu’au pic de son utilisation, c'est-à-dire à la fin juillet 1944, entre 15 000 et 20 000 tonnes de matériels seront déchargés quotidiennement à Arromanches. Après la fin de la guerre, le port artificiel d’Arromanches surnommé Port Winston sera en grande partie démantelé. Les infrastructures métalliques (quais et routes flottantes) disparaîtront rapidement et les épaves des vieux navires coulés là pour consolider la digue seront ferraillées à leur tour. Près de 80 ans après sa construction, seuls les fameux caissons Phoenix sont encore visibles ainsi que quelques vestiges épars encore présents sur la plage. Ces caissons n’ont pas tous résisté au temps et aux éléments, loin 'en faut ; il en resterait une quarantaine. Ajoutons qu’à plus ou moins long terme leur disparition apparaît irrémédiable. Pour plus de renseignements, voir « Le dictionnaire du Débarquement », sous la direction de Claude Quétel, Editions Ouest-France, 2011, 725 pages, (P.553-555).